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David Robinson : « Tim Duncan est sûrement la meilleure chose qui me soit arrivée »

Lors d’une interview pour HoopsHype, David Robinson a discuté de sa réaction lorsque les Spurs ont sélectionné Tim Duncan en 1er choix de la draft 1997.

« Je ne me suis jamais senti menacé. Parce que quand vous avez confiance en vous, vous faites juste ce que vous savez faire sans vous soucier de ça. Le temps a vraiment prouvé que ma façon de penser était la bonne je pense. Quand quelqu’un comme ça arrive, ça ne peut que mettre en valeur ce que vous faites. Cela ne peut vous être néfaste que s’il y a de la résistance ou de la tension. C’est un peu comme nager. Si je saute dans l’eau et que j’essaie de me battre contre l’eau, je vais me noyer. L’eau doit être votre amie. Pour moi c’était pareil avec Tim quand il est arrivé, jouer ensemble était la meilleure chose pour nous deux. On l’avait tous les deux compris. C’est comme n’importe quel business : si vous aidez les jeunes qui arrivent à devenir de meilleurs leaders, ça ne fera qu’aider votre business. C’est ce qui s’est passé à San Antonio.

Tim est peut-être la meilleure chose qui me soit arrivée de toute ma carrière. Évidemment, avoir des propriétaires comme Red McCombs et Peter Holt était fantastique et Larry Brown et Pop étaient phénoménaux. Mais je peux dire que Tim est sûrement la meilleure chose qui me soit arrivée. Il m’a aidé à grandir en tant qu’individu et à devenir un meilleur joueur. Il nous a aidés à atteindre nos objectifs sur le long terme, gagner des titres. Et il nous a aidés à devenir une franchise modèle pendant 25 ans. Il était en quelque sorte la dernière pièce du puzzle. » Tim Duncan

Contrairement à nombreux de ses anciens collègues dans la ligue, le Hall of Famer n’a aucune critique particulièrement à émettre sur la NBA d’aujourd’hui, même si elle n’a plus grand chose à voir avec celle qu’il a connue.

« J’aime la NBA aujourd’hui. Elle est très différente de celle dans laquelle j’ai grandi, qui était beaucoup plus physique. Mais les règles ont changé, à juste titre. C’est tellement excitant aujourd’hui. Quand je jouais aux Spurs on était une équipe défensive et j’adorais faire des stops, mais maintenant c’est vraiment fun de voir ces gars courir et marquer beaucoup de points. C’est intéressant de voir des gars comme Kevin Durant shooter à 3-points. Vous vous dites : ‘Qu’est-ce que ce mec de 2,13m fait là à dribbler et prendre des 3-points ?’. Mais c’est tellement fun, j’aime regarder ça.

Je ne fais pas partie de ces gars qui disent : ‘Oui, à mon époque, on faisait ça bien !’. Je pense que la NBA vit des cycles. Les fondamentaux, les grosses défenses, les stops et les big guys qui peuvent contrôler la peinture reviendront. Ça va, ça vient. » David Robinson

En 14 ans de carrière, Robinson a affronté quelques-uns des meilleurs intérieurs de l’histoire de la ligue. Pourtant, il ne retient pas vraiment les matchups individuels mais plutôt les stratégies collectives de ses adversaires pour tenter de le ralentir lorsqu’il faut évoquer les défenseurs contre qui il estime avoir eu le plus de mal à jouer durant ses 14 années de carrière.

« Wow, hum… Et bien je pense que là où j’ai eu le plus de mal c’était contre les équipes avec de très bons systèmes défensifs, pas tellement au niveau individuel. J’adorais jouer contre Hakeem Olajuwon, Patrick Ewing, Rik Smits ou Roy Tarpley, parce que généralement ça voulait dire que c’était une bataille en 1 contre 1.  J’adorais ce challenge et c’était mieux que d’avoir de multiples joueurs qui me cernaient. Par exemple, Golden State me donnait du mal parce qu’ils avaient pas mal de gars d’environ 2,03m, rapides, qui couraient autour de moi et qui faisaient des prises à deux. C’était ça les matchs les plus durs pour moi. Ça paraît bizarre, mais quand je voyais Hakeem, c’était presque un soulagement parce que je me disais : ‘Okay, au moins il n’y a qu’un seul joueur en face. » David Robinson

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