LaMarcus Aldridge : « L’année dernière nous n’avions pas travaillé dessus, cette fois je serai plus préparé »
Entre les blessures de Tony Parker et Kawhi Leonard notamment, la saison des Spurs n’a pas été de tout repos. Un temps virtuellement dixièmes et donc pas qualifiés pour les playoffs, les Texans ont finalement relevé la tête et sont parvenus à décrocher une place en postseason en accrochant le septième spot. Gregg Popovich peut remercier son intérieur LaMarcus Aldridge qui a été ultra-performant (23,1 points à 51% aux tirs, 8,5 rebonds et 2 passes décisives par match) pour mener les Spurs à leur 21ème campagne de playoffs consécutives.
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« Il a été notre locomotive pendant toute la saison. » Gregg Popovich.
L’ancien joueur de Portland sera donc sans surprise l’option numéro 1 des Spurs lors de leur série de playoffs contre les champions en titre de Golden State. Sauf que l’année passée, Aldridge avait été décevant après la blessure de Kawhi Leonard contre ces mêmes Warriors l’an dernier en finales de conférence. Perturbé par le système défensif de ses adversaires, il avait complétement coulé avec son équipe (15,5 points par match à 41% aux tirs).
« J’ai subi des prises à deux toutes ma carrière, donc on ne va pas faire comme si je n’étais pas habitué. Mais c’est arrivé un peu de nulle part l’an passé et nous n’avions pas travaillé dessus. Maintenant, nous avons des films de l’année dernière à regarder, je serai plus préparé. Je ne m’inquiète pas de ce qui c’est passé l’année dernière. C’est du passé. » LaMarcus Aldridge.
« Il sera le joueur clé de la série, celui sur lequel nous allons nous concentrer mais les Warriors également. Nous savons qui nous sommes, et nous avons besoin de lui pou mettre des points. Sinon on sera en galère. » Manu Ginobili.
La dynamique n’est également pas la même. Alors qu’il avait semblé en difficulté dans le jeu l’an passé, gêné par Kawhi Leonard, Aldridge arrive cette fois en confiance.
« C’est une année complétement différente pour lui, surtout au niveau de la confiance. Il joue en étant lui même. » Danny Green.
Les Warriors ont d’ailleurs été incapables de stopper la machine en saison régulière. En quatre confrontations, l’ailier fort tourne à 26,8 points de moyenne (53% aux tirs) en plus de 11 rebonds. Sauf que, malgré tout son talent, Aldridge ne pourra pas gagner cette série tout seul.
« On doit lui donner des solutions de passes. Il fait du meilleur boulot pour trouver des joueurs démarqués, prendre la bonne décision. » Danny Green.
Parmi les joueurs qui devront hausser leur niveau de jeu, on trouve Rudy Gay. L’ancien scoreur de Memphis est de plus en plus utilisé par Gregg Popovich quand son équipe a besoin de points. Et même contre le meilleurs adversaires, Gay trouve toujours la faille, comme l’attestent ses 21 pions contre les Rockets il y a quelques semaines.
« Il va falloir que je sois agressif, et je sais comment faire ça. Pop me fait confiance et me donne la balle pour que je fasse le bon choix. » Rudy Gay.
Excellent joueur de 1 contre 1 grâce à ses qualités athlétiques et sa taille, Gay sera essentiel au système texan.
« Ils aiment faire des switchs, jouer en face de la balle. Il aura des situations de 1 contre 1, que ce soit au poste ou dans le périmètre. Il va devoir créer pour nous. L’attention sera concentrée sur LaMarcus, il devra nous aider à marquer des points. Heureusement, il a très bien joué récemment. On lui fait confiance, il aura un gros impact. » James Borrego, un assistant coach des Spurs.
Blessé en fin de saison dernière, Gay est un peu passé sous les radars cette saison avec ses 11,5 points et 5,1 rebonds de moyenne.
« On ne peut pas oublier Rudy, peu importe si tout le monde le fait. On sait à quel point il est bon. Il leur apporte une autre force en attaque. C’est un gars capable de marquer, grand et athlétique. Il peut défendre sur plusieurs postes. » Kevin Durant.
À noter que ce sera pour l’ailier de 31 seulement la deuxième série de playoffs de sa carrière.