Erik Spoelstra : « Les playoffs ne sont pas une question de confort, on sait à quoi s’attendre pour le Game 3 »
Après avoir encaissé un violent blowout lors du Game 1 (130 à 103), le Heat s’est bien repris et, à l’image de Justise Winslow, est parvenu à mettre suffisamment d’impact physique dans la rencontre pour gêner les Sixers et revenir à égalité. Mais cette victoire ne doit pas leur faire oublier qu’il reste encore trois matchs à aller chercher et qu’il ne faut pas se relâcher.
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« Les playoffs ne sont pas une question de confort. Gagner pendant les playoffs n’est pas confortable. Nous avions de l’avance et une plus grande énergie dans le Game 2, beaucoup plus que dans le Game 1, où là c’était leur tour. On sait à quoi s’attendre pour le Game 3. La marge d’erreur dans ce genre de série est très faible, il faut avoir beaucoup d’énergie mais également être capable de faire preuve de concentration et de discipline. » Erik Spoelstra, le coach du Heat.
Mais malgré les bonnes dispositions de son équipe, Spoelstra a vu les Sixers se balader sous les panneaux, s’emparant de 17 rebonds offensifs.
« Ils nous enterrent au rebonds. Ça doit changer. Je crois qu’ils ont marqué 102 points dans la raquette jusque là, contre 68 pour nous. Je sais qu’on ne gagne pas beaucoup de matchs comme ça. » Erik Spoelstra.
« Il faut travailler ça à la vidéo. Nous regardons les matchs et la façon dont ils obtiennent des deuxièmes chances. Ils ont de très bons shooteurs en catch and shoot et deux fois on a deux gars qui contestent leurs tirs, ça crée une route jusqu’au panier pour leurs intérieurs qui n’ont plus qu’à cueillir les rebonds. Nous sommes en train de trouver une solution, de changer les rotations… Il faut qu’on stoppe cette hémorragie. » James Johnson.
Déjà que les pivots des deux équipes, Joel Embiid et Hassan Whiteside se trashtalkaient régulièrement, cette série verra peut-être naître une nouvelle rivalité en NBA.
« Le dégoût que l’on a envers eux augmente à chaque match, voire possession. On connaît tous l’enjeu et on va essayer de gagner le prochain round, peu importe la façon. Je connais certains de ces gars, mais sur le terrain je ne les aime pas du tout. Il n’y a rien de personnel, mais je vais mettre de l’impact physique, spécialement si Joel est sur le terrain. C’est fun, c’est ce qu’on veut en tant que compétiteur. On sent presque cette odeur de pickup game organisé à l’extérieur. J’adore le fait que ce soit physique et l’esprit de compétition des deux équipes s’est révélé. » Justise Winslow.
Le meneur du Heat Goran Dragic est allé inscrire un layup à la toute fin du dernier alors que la rencontre était déjà remportée par le Heat. Il a du même coup enfreint une règle tacite en NBA. Et ça n’a pas plu du tout aux Sixers.
« C’est important parce qu’il avait juste à dribbler jusqu’à la fin du match. On ne comprend pas pourquoi il a fait ça. » Robert Covington.
Mais le Slovène ne montre aucun remord.
« Je m’en fou, le premier match on perdait de 30 points et ils continuaient d’appeler des systèmes en sortie de temps-morts alors qu’il ne restait que 7 secondes de jeu. C’est les playoffs. » Goran Dragic.
Voilà qui promet un match engagé entre les deux équipes ce soir.