Joel Embiid : « Je vais être un cauchemar pour eux […] On n’est pas là pour se faire des amis »
23 points (dont 7 d’affilée dans un dernier quart remporté 32-14), 7 rebonds et 4 passes en 30 minutes dans une victoire 128-108 pour prendre l’avantage 2-1 dans la série des Sixers face à Miami, le premier match de playoffs en carrière de Joel Embiid s’est parfaitement déroulé.
« C’est toujours bien de faire un blowout. Je crois qu’on avait 18 ou 20 points d’avance, chercher à en prendre 22 c’est une bonne chose. J’adore les blowouts. J’aime qu’on ait fait ça. On n’est pas là pour se faire des amis. On est là pour gagner une série. » Joel Embiid
Même avec un combo goggles + mask sur le visage pour protéger sa récente fracture du plancher orbital qui l’a privé de 3 semaines de compétition. Et même avec un Justise Winslow qui a essayé de le détruire alors que ce dernier – un peu capricieux – était tombé par terre.
« Justise a marché dessus et a essayé de le casser avec ses mains. Il était loin de se douter qu’on en avait à peu près 50 en stock. Il leur en faudra bien plus que ça pour me sortir de la série. Je vais être un cauchemar pour eux aussi. » Joel Embiid
Basket Infos lance la Fantasy League NBA pour les playoffs : « En Route pour le Titre » présentée par Basket Store
Le fameux masque, qu’il juge « agaçant », le Sixer devra le porter pendant environ 8 semaines. Sur ses 7 points dans la foulée inscrits dans le money time, il s’est estimé chanceux après le match.
« Il était temps de se mettre au boulot. J’ai eu de la chance que mes shoots soient rentrés, c’était des tirs difficiles. » Joel Embiid
Avant de quitter le podium, il avait un dernier petit message pour le Heat et Winslow (qui l’a magnifiquement contré dans la peinture avant que le Camerounais ne se venge sur un jump shot du Floridien quelques secondes plus tard).
« Pour moi je suis le meilleur défenseur de la ligue.
Il était temps que je revienne, surtout vu comment le Game 2 avait été physique. J’aurais aimé être là dans le Game 2, j’étais vraiment énervé de regarder le match du banc. J’adore ces moments, jouer physique. J’aime le contact, donc j’avais le sentiment qu’ils avaient besoin de moi. » Joel Embiid
via ESPN