Joel Embiid : « Nous serons prêts qui que ce soit en face ! »
Alors que les Bucks et les Celtics s’écharpent en ce moment dans une série à égalité à 3-3 et dont le dénouement sera connu dans la nuit de samedi à dimanche, les 76ers de leur côté prennent le temps de se reposer et de se préparer pour leur deuxième demi-finale de conférence en 16 ans. Joel Embiid de son côté, affirme qu’il n’a aucune préférence entre Boston et Milwaukee comme futur adversaire de Philadelphie.
Nous serons prêts qui que ce soit en face ! On les a joués l’un comme l’autre plusieurs fois dans la saisons et nous avons beaucoup d’informations à leurs propos. Les coachs vont faire du bon boulot en nous préparant quelle que soit l’opposition. » Joel Embiid
Et le moins que l’on puisse dire c’est que les 76ers apprennent vite à s’adapter. Semblant d’abord surpris par l’intensité physique et la dureté du Heat affichée au premier tour, les jeunes pousses de Philly ont appris à accepter et à relever le défi. Alors que beaucoup des joueurs de Brett Brown (qui a gagné plusieurs titres en tant qu’assistant des Spurs) vivent actuellement leur première expérience en playoffs, cette série aura aidé à faire mûrir un collectif qui pour le moment est encore loin d’avoir tout vu.
Plus vous allez loin dans une série de playoffs et plus le jeu va devenir physique ! Il y aura des choses encore plus dramatiques, encore plus fondamentales qui vous obligeront à avoir un plan de jeu efficace tout en étant au point sur les rapports de scouting ! » Brett Brown
Avec les recrutements de J.J. Redick et d’Amir Johnson l’été dernier mais aussi ceux de Marco Belinelli puis Ersan Ilyasova en cours de saison, les dirigeants des 76ers ont apporté non seulement de l’expérience à cette équipe, mais aussi une profondeur de banc qu’elle n’avait pas jusque là. Si certains coachs ont tendance à resserrer leurs rotations au fur et à mesure des playoffs à 9 ou parfois 8 joueurs, Brett Brown compte lui, utiliser au maximum la force que représentent ses remplaçants.
C’est un vrai challenge de modifier les rotations et vous risquez d’entraver l’esprit d’équipe. Des fois ça arrive en finales NBA ou encore en finales de conférence si vous avez assez de réussite pour pouvoir en disputer. Oui, des fois ça arrive. Mais notre seul but est d’être meilleurs. » Brett Brown
Et être meilleurs, cela passe sans doute par l’usage du banc d’abord composé des vétérans que sont Marco Belinelli, Ersan Ilyasova et Amir Johnson, mais aussi des plus jeunes que sont T.J. McConnell (qui a pris la place de Markelle Fultz dans la rotation depuis le match 3 du premier tour) et Justin Anderson. Ces deux derniers ont gagné leur place grâce à leur défense, leur dureté, leur hargne, leur ténacité mais aussi grâce à leur capacité à encaisser les coups et à y répondre. Se passer de l’un de ces ceux joueurs pourrait effectivement porter atteinte à l’état d’esprit de guerriers qu’a su développer Brett Brown chez ses 76ers au premier tout. Pourquoi réduire sa rotation dans de telles conditions ?