Oubliée la raclée, Houston en position de force ! Mike D’Antoni : « On n’a jamais aussi bien défendu »
Dans le vestiaire des Rockets après leur victoire 95-92 pour égaliser à 2-2 chez les Warriors, le journaliste d’ESPN Stefano Fusaro a entendu Chris Paul dire à son coéquipier P.J. Tucker : « Qu’est-ce que je t’avais dit après le Game 3 ? Si ma cheville va bien, je peux le faire. ».
Officiellement gêné par une douleur au pied depuis la fin du Game 2, Paul souffrirait donc plus précisément de la cheville. Mais cette dernière va mieux et cela s’est vu dans ses stats hier : 27 points à 10/20 et 4 passes.
« Chris Paul : -Une énorme différence ce soir (concernant son pied, ndlr).
(James Harden l’interrompt) – Il va bien. »
Mike D’Antoni aussi avait été prévenu par son meneur.
« Chris allait mieux. Son pied allait mieux. Après le Game 3 (perdu de 41 points, ndlr) il m’a dit : ‘Si mon pied va bien, on va les battre’. » Mike D’Antoni
Au moment le plus dangereux de la série, au moment où les Warriors avaient l’occasion de prendre l’avantage 3-1 et d’en finir jedi à Houston, les Rockets ont su réagir, portés par leurs role players (James Harden, 30 points, n’a marqué que 2 points dans le dernier quart, Paul 1 point sur les 7 dernières minutes).
« On s’est simplement dit que si on pouvait arriver dans le money time à égalité ou même avec une petite avance, on pouvait finir. On a des gars qui y croient. Tellement de gars ont apporté leur pierre à l’édifice, c’est une équipe fun à coacher. » Mike D’Antoni
Menés de 10 points à l’entame du 4ème quart-temps, ils ont empêché leurs adversaires champions en titre de marquer sur leurs 6 dernières tentatives du match. Dans ce money time, Trevor ariza et Eric Gordon ont rentré des 3-points importants alors que Tucker (4 points à 0/4 mais 16 rebonds) se concentrait sur la défense. La défense, c’est aussi ce qui a permis à Ariza de forcer Klay Thompson (10 points à 4/13) à forcer un dernier tir qui s’est transformé en airball alors que les Warriors comptaient 2 points de retard sur leur dernière possession du match.
« On n’a jamais aussi bien défendu, sans aucun doute. Parce qu’on parle de la meilleure attaque de l’histoire. » Mike D’Antoni
« On est très bon collectivement. Je ne sais pas combien de points j’ai marqué. Peu importe, on a gagné. » James Harden
« Techniquement, ce match n’était pas une question de vie ou de mort, mais il était crucial au niveau de nos chances d’avancer vers les Finales NBA. C’était un must-win. » Mike D’Antoni
via SFChronicle