Steve Kerr : « Klay Thompson est un phénomène physique »

Victime d’une lourde chute en premier quart du Game 1, fauché par J.R. Smith, Klay Thompson souffre d’une contusion à la cheville, et non à la jambe comme ça a été annoncé par les Warriors. Toutefois il s’est montré rassurant hier

« C’est douloureux, mais rien de trop sérieux. C’est moins douloureux que cela ne l’était hier soir, donc c’est un très bon signe. Je m’attends à ce que cela guérisse encore plus d’ici ce soir. » Thompson

Jouer avec la douleur ce n’est pas un souci pour lui, et c’est le cas de la plupart des joueurs après 90-100 matchs déjà joués.

« A ce stade de l’année, tout le monde a des pépins et joue malgré ça. Vous pouvez démarrer l’été en ayant des douleurs partout, ce n’est pas un souci. C’est comme ça que je vois les choses. » Thompson

Malgré la douleur il a réalisé un bon Game 1 avec 24 points à 8/16 dont 5/10 à 3-pts en pas moins de 46 minutes de jeu alors qu’on a cru un moment ne plus le revoir du match. Il a sans doute un des plus gros moteurs de la ligue, lui qui se coltine souvent le meilleur arrière en défense, et qui parcourt des très nombreux kilomètres en attaque pour se démarquer.

« Klay est tout simplement un phénomène physique. C’est juste incroyable, Il possède la résistance et l’endurance pour pouvoir jouer deux côtés du terrain pendant plus de 40 minutes en playoffs. C’est une machine. » Steve Kerr

La machine a raté que 9 matchs cette saison dont 8 en raison d’une fracture au pouce. En 7 saisons NBA il a disputé 537 des 558 matchs dont les 99 de playoffs, le seul Warrior a avoir joué tous les matchs de playoffs ces dernières années. Pas question demain d’être absent pour le Game 2.

« Les enjeux sont énormes à l’heure actuelle. Donc ça aide. Si c’était le 32ème match de saison régulière, je n’aurais pas joué jeudi. C’est un long parcours pour en arriver là où nous voulons être. Mais comme il n’y a que quatre matchs à remporter pour soulever ce trophée, la tolérance à la douleur augmente. » Thompson

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Le Splash Brother possède de base une tolérance à la douleur très élevée

« C’est quelque chose que j’ai probablement développé en étant enfant du fait que j’ai des frères (son frère Mychel joue en G-League et son frère Trayce en MLB, ndlr)  et que je me faisais battre dans le jardin. J’ai joué au football US toute ma vie (il était quarterback), ça aide aussi. Vous ne savez pas vraiment ce que c’est que d’avoir mal tant que vous n’avez pas joué au foot US. Là vous pouvez dire que vous prenez des coups à chaque action. J’ai développé ça enfant et je veux continuer. » Thompson

Kerr range son two-way player dans la catégorie des durs à cuire, presque invincibles.

« J’ai joué avec des gars qui semblaient invincibles et qui étaient toujours là. Vous pouviez compter sur eux soir après soir. Tim Duncan par exemple. Michael Jordan. Ces gars, vous saviez qu’ils allaient répondre présent. Ils allaient être dans le lineup tout les soirs. C’est un atout inestimable et Klay représente ça pour nous. » Kerr