DeMar DeRozan sur-motivé : « Je vais être un enfer pour beaucoup de gars la saison prochaine »
DeMar DeRozan aura passé neuf ans à Toronto avant de se faire trader contre Kawhi Leonard. Le joueur, très attaché à sa franchise et adoré par les fans n’a pas spécialement apprécié le move du General Manager des Raptors Masai Ujiri. Dès qu’il a appris la nouvelle, DeRozan a prévenu son meilleur ami et coéquipier à Toronto depuis 2012 : Kyle Lowry.
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« Je me rappelle que quand j’ai été mis au courant il était minuit à Los Angeles, je n’ai pas arrêté de l’appeler, il était à Philadelphie, il était trois heures du matin pour lui. Je l’ai appelé jusqu’à ce qu’il décroche et je lui ai raconté. On pouvait deviner qu’il était en train de dormir et que je l’avais réveillé. Il m’a dit « Quoi ? ». Il avait l’air blasé. Je lui ai répondu que j’allais le tenir au courant et que ce n’était pas encore annoncé, que ça allait l’être dans la matinée. Quand je me suis levé le lendemain, il m’a envoyé un long message. Il ne pouvait pas y croire mais il a trouvé les mots pour m’aider à tenir le coup. C’est mon frère, encore plus que mon coéquipier, et il a été là pour moi. On pouvait sentir que ça l’affectait aussi, donc c’était agréable d’avoir son soutien. » DeMar DeRozan.
Peu après, DeRozan a repris son téléphone pour appeler un autre de ses bons amis, Rudy Gay, avec qui il a évolué près d’un an à Toronto et qu’il retrouvera l’année prochaine dans le vestiaire de San Antonio.
« La deuxième personne à qui j’ai parlé cette nuit, c’est un autre de mes amis proches : Rudy Gay. J’étais en colère et je l’ai appelé en lui disant : « Mec, je viens de me faire trader ! » Rudy m’a demandé : « Quoi ? Où ça ? » et je lui ai répondu que c’était à San Antonio. Il a commencé à rire. Il m’a répondu : « Écoute, je ne veux pas mentir, je suis content je retrouve mon pote. Tout va bien aller pour toi, ne t’inquiète pas. » Je lui ai dit : « Je n’aurais pas dû t’appeler, j’aurais dû attendre que ce soit officiel et attendre ton coup de fil. » C’était cool d’appeler un gars que j’aime beaucoup et qui est aussi aux Spurs. Il a rendu les choses plus faciles. » DeMar DeRozan.
Les deux hommes se sont d’ailleurs associés en Drew League il y a quelques jours pour martyriser les défenses adverses.
« Il voulait faire ça, c’était son idée, c’était cool ! » DeMar DeRozan.
Même si le joueur est forcément triste de quitter sa franchise, il a été envoyé dans l’une des meilleures organisations de la NBA pour jouer sous les ordres de l’un des meilleurs coachs de l’histoire.
« J’ai toujours été fan de Gregg Popovich. Il y a quelque chose à propos de lui et de la façon dont il gère cette équipe, dont il coach, une crédibilité, que j’adore. On ne peut qu’aimer tout ce qui se dégage de Pop. Avoir cette opportunité de jouer pour un coach légendaire à ce point de ma carrière, je pense que c’est une bénédiction déguisée parce que c’est un super moment pour être avec un gars comme ça. J’ai été avec Dwane Casey la majorité de ma carrière et il m’a donné la liberté ultime : celle d’être moi-même. La première chose que Casey m’a dit après mon transfert, c’était que j’allais adorer Pop. Entendre ça de la part de mon coach au moment de la transition vers un autre coach, ça rend les choses plus faciles. » DeMar DeRozan.
DeRozan, qui tournait l’année dernière à 23 points, 3,9 rebonds et 5,2 passes décisives par match a également tenu à prévenir tout le monde : il compte bien être encore meilleur la saison prochaine.
« Je pense que je vais être un enfer pour beaucoup de gars la saison prochaine. Ce transfert, il me fait regarder ma carrière, voir ce que j’aurais pu mieux faire, les succès que j’ai eues, les ratés aussi. Et j’accumule tout ça dans une balle de motivation et de frustration. Je vais partir de tout en bas pour montrer pourquoi j’ai été ce joueur mais, cette fois, je vais évoluer à un autre niveau. Celui du : « Je m’en fous de tout le reste ». DeMar DeRozan.
Il lui reste encore trois années de contrat à près de 28 millions de dollars.
Le 5 Murray-DeRozan-Gay-Aldridge-Poeltl franchement on en parle pas mais c'est jolie,
avec un 2eme 5 Mills-Gino-Belinelli-Bertans-Gasol, + les jeunes (White, Walker, Forbes) si y'a pas trop de blessure on peut être pas mal
J'aimerai vraiment être d'accord avec toi, malheureusement…
Je ne comprend l'entêtement à vouloir faire jouer Murray titulaire, et Mills est à la ramasse depuis 2 ans => le poste de meneur est pas au niveau de ce que propose la conférence Ouest.
Poeltl est intéressant, mais je doute qu'il soit titulaire dans le système de Popovich, trop peu expérimenté, pas encore assez solide ; Gasol est intéressant par intermittence, mais il devient physiquement très limité => le secteur intérieur est mal équilibré, pas assez compétitif.
Il y'a beaucoup de talent aux postes 2-3-4 (j'ai bien aimé la saison de Gay), mais le niveau défensif global me semble carrément suspect.
Je suis plutôt content du retour de Belinelli, mais c'est pas lui qui va transcender les Spurs et les rendre prétendants aux finales de conf.
Bref, je suis vraiment sceptique sur les chances des Spurs à jouer un vrai rôle pendant les Playoffs.