Glace sur les genoux au petit-déj et « pression sur un pauvre gamin du Venezuela à +40 » : le Kobe Bryant des Jeux de Pékin
« Le monde entier était très confiant dans le fait de jouer les États-Unis quand j’ai commencé à coacher l’équipe. » Mike Krzyzewski
À l’époque, les Dream Team I (1992) et II (1996) et le titre olympique de 2000 obtenu face à la France sont de lointains souvenirs, et on parle surtout de Team USA pour ses récentes défaites.
Trois rien que durant les Jeux olympiques de 2004 dont une en demi-finale contre l’Argentine, puis une autre en demi-finale des championnats du monde 2006 face à la Grèce. 2008 et ses jeux de Pékin ont donc été l’année de la rédemption pour le basket américain. Pour donner le ton : la présence de Kobe Bryant, fraîchement élu MVP mais défait en Finales NBA par les Celtics.
« C’est un tueur. Il vient pour tuer des gens. À +40 il était encore en train de presser un pauvre gamin du Venezuela (Greivis Vasquez, quand même). Je lui ai dit mais qu’est-ce que tu fais ? Il m’a dit je m’en fous, s’il est là je vais aller le chercher. Il est comme ça. Il va chercher. Ultra-compétitif. Lui et (Michael) Jordan sont les deux gars que j’ai vu venir pour vous tuer. Ils ne viennent pas pour jouer. » Jim Boeheim, assistant de Coach K sur les 3 dernières campagnes olympiques gagnantes
Une autre anecdote ? Mais certainement, fournie par Chris Bosh celle-là :
« Petit-déjeuner, premier jour d’entraînement, il arrive avec de la glace sur les genoux. Je m’étais dit que j’allais me lever tôt, puis déjeuner, commencer à m’étirer, et le gars avait déjà de la glace sur les genoux. Il me battait à la salle alors qu’il venait de finir de jouer. Il voulait vraiment être le meilleur. Les gens parlaient beaucoup du fait que LeBron allait prendre la suite, qu’il était le nouveau. Mais Kobe avait encore beaucoup à prouver.
Kobe était au-dessus, et Bron voulait arriver à ce niveau. On le voulait tous. Kobe a élevé le niveau de tout le monde, surtout en défense. Si on avait bien une faiblesse en 2006, c’était la défense. On n’était pas dedans. En 2007 et 2008, on était bien meilleurs, et je pense que Kobe en était responsable en grande partie. » Chris Bosh
via Yahoo!Sports