Kenny Atkinson « motivé par la peur de perdre, la peur de l’échec »
Coach des Nets depuis 2016 après une carrière de globe trotter en tant que joueur, Kenny Atkinson sort de deux saisons à 20 et 28 victoires avec Brooklyn. Pas aidé par les blessures depuis son arrivée, il a confié à Michael Scotto (The Athletic) que ce qui le poussait le plus dans son métier était la peur de perdre.
« Je suis plutôt un gars qui a peur de perdre. C’est plus ma personnalité. La peur de l’échec, la peur de l’embarras. Je suis plus motivé par la peur de perdre et la peur de faire un mauvais travail. Je ne veux pas que les gens, surtout en tant qu’originaire de New York, se disent en se rappelant de moi : ‘Il a fait du bon boulot’. Pas besoin qu’on me dise que je suis le ‘sauveur’ ou quoi que ce soit. Ce n’est pas mon rêve. Mon rêve ce serait plutôt : ‘Oh merde, on a perdu de 5 points. Qu’est-ce que j’aurais pu faire de mieux ?’ » Kenny Atkinson
D’ailleurs, il déteste plus perdre qu’il n’aime gagner.
« La douleur de la défaite reste plus longtemps. » Kenny Atkinson
Partez à New York pour assister à plusieurs matchs NBA
Assistant des Knicks de 2008 à 2012 puis des Hawks de 2012 à 2016 après une première expérience de coach au Paris Basket Racing entre 2004 et 2006, le new-yorkais a aussi évoqué un aspect du coaching dont peu parlent :
« On peut se sentir seul. Seul dans le sens où quand vous n’êtes plus assistant vous devenez un peu le ‘principal’. Les profs ne veulent pas vous parler. Vous ne faites plus parties des insides jokes. J’étais pareil, c’est en raison du respect qu’ils ont pour la position. Ça me manque un peu. On se sent un peu seul, plus que lorsqu’on est assistant. Je ne pense pas que les gens réalisent ça. » Kenny Atkinson