LeBron James : « Je resterai près du basket même après ma retraite »

Mardi soir à 21h, beIN Sports 1 va diffuser une interview exclusive de LeBron James, très rare dans les médias depuis sa signature aux Lakers. Voici quelques extraits de l’interview menée par Rémi Reverchon.

Votre plus grande fierté cet été ? Avoir signé aux Lakers ou avoir ouvert une école à Akron ?

« Sans hésiter d’avoir ouvert une école. Je suis bien entendu excité à l’idée de rejoindre les Lakers. Mais je suis plus fier d’avoir ouvert une école dans ma ville natale. Ça représente tant pour ma communauté et pour mes enfants qui ont grandi là-bas. Je suis très fier de ça, c’est clair. »

Sur son impact sur le basket en général :

« Ce n’est pas vraiment à moi de le dire. C’est aux autres de mettre tout ça en perspective. En ce qui me concerne, je n’ai jamais cherché qu’une seule chose : jouer de la bonne façon et le faire au plus haut niveau. Au bout du compte, quand j’aurai pris ma retraite, personne ne pourra dire : « Il n’a pas joué de la bonne façon. » Et ce quelle que soit la « bonne façon » en question. Je sais que j’ai toujours cherché à impliquer mes coéquipiers, je me suis toujours efforcé de jouer des deux côtés du terrain, en attaque comme en défense, et d’être un leader. Mais l’impact que j’ai eu sur le jeu, je ne sais pas. Ce n’est pas à moi de le dire. Je n’aime pas beaucoup parler de moi. Je ne suis pas vraiment fan de moi-même. Pour moi, tout ce qui compte, c’est le processus. J’aime ce que j’apporte au jeu mais ce n’est pas mon rôle de discuter de ce que j’ai accompli ou de ce que je pourrais accomplir. Je pense que ces choses-là parlent d’elles-mêmes. Je n’ai pas le recul et je ne me mets pas de limite. Il n’y a pas un point au-delà duquel je ne veux pas aller. »

Sur son impact sur la société :

« La jeunesse représente notre futur. Ce sont eux qui seront à ma place et la vôtre. Et la meilleure façon pour qu’ils en prennent conscience, c’est d’avoir des gens qui s’intéressent vraiment à eux et qui les guident. Pouvoir guider et donner de l’espoir aux enfants de ma communauté et du monde entier, c’est une chose que je prends comme une grande responsabilité. »

Sur la possibilité de faire de la politique :

« Non, non, pas de politique pour moi. Il faut tout le temps porter des costumes et bien s’habiller. (Sourires) Moi j’aime bien porter des shorts et des tee-shirts de basket. »

Sur son après-carrière :

« Parcourir le monde, être auprès de ma communauté, parler du basket mais aussi de tout ce dont la jeunesse souhaitera parler. Ce que je fais là, ce n’est pas un truc pour passer le temps. C’est ma passion, c’est ce en quoi je crois. Je resterai près du basket même après ma retraite. Je connais très bien le basket et c’est ma responsabilité de transmettre. »