Les légendes NBA racontent comment elles sont tombées amoureuses du basket
Signé
Magic Johnson
« Je suis tombé amoureux du basket en regardant des matchs dans le salon avec mon père. J’avais 3 ou 4 ans. Il encourageait les Philadelphia 76ers, Wilt Chamberlain était son joueur préféré. Je m’entraînais à faire le finger roll moche de Wilt en essayant d’être le ‘Big Dipper’ et c’est à partir de ce moment qu’il me fallait un ballon dans la main. »
LeBron James
« Quand j’avais 4 ou 5 ans, j’ai commencé à jouer sur une cagette. On avait découpé le fond et accroché sur un poteau d’éclairage avec mes amis. Pas de planche, donc chaque shoot devait rentrer directement. Je me souviens de cette joie qu’on avait à jouer dans la rue, les voitures qui nous interrompaient, le ballon qui allait dans les bois. Jouer au basket, ça m’a fait quelque chose. »
Kobe Bryant
« Je viens d’une famille qui jouait au basket. Mon père a joué en NBA, mon oncle a joué en NBA, ma grand-mère a joué, mes sœurs ont joué, mes cousins ont joué… Donc quand j’ai pris un ballon, je ne pouvais plus m’arrêter. J’ai été immédiatement attiré, comme si j’étais né pour jouer. »
Kevin Durant
« Ma mère m’a emmené à un rec(creation) center et quand je suis entré, c’est comme si les portes du paradis s’étaient ouvertes devant moi. Je ne me souviens même plus de ce qui s’est passé après. Tout était si simple, je ne voulais pas partir. J’ai réalisé que c’était quelque chose que je voulais faire dès que j’en avais l’occasion. »
Chris Paul
« Lors de mon année sophomore au lycée, j’ai tué. Oh mon dieu, 30 points et quelques tous les soirs, 10 passes, 10 interceptions, on n’a perdu aucun match. J’avais cette confiance ultime quand j’ai dunké pour la première fois. Là je me suis dit : je dois jouer quoi qu’il arrive. »
Stephen Curry
« Quand j’avais 5 ans, mon père m’a inscrit à la rec league à Charlotte, et c’était la première fois que je jouais au basket en mode organisé. J’adorais jouer sur les paniers Fisher-Price dans la maison et tout ça, mais jouer comme ça, enfiler son maillot… Je crois que j’ai fait une bonne passe, et la famille est devenue folle dans les gradins. C’est le premier moment où j’ai su que j’aimais le basket. »
Steve Nash
« Je suis tombé amoureux du basket de l’âge de 13 à 41 ans. Quasiment tous les jours durant cette période de 28 ans il y avait moi, un ballon, un panier et je m’entraînais. J’essayais de devenir maître dans mon art, mais il y avait aussi un côté méditation et thérapeutique. C’était un endroit extrêmement excitant et créatif pour moi. Je n’ai jamais perdu ça, être dans mon monde avec mon ballon, le panier. Je pouvais imaginer, créer… »
Jerry West
« Là où j’ai grandi, il n’y avait rien à faire. Et j’ai toujours eu le sentiment que la plus grande chose qu’une personne pouvait avoir c’est l’imagination. Quand j’ai pris ce ballon, j’étais l’arbitre, le timekeeper. Si je ratais trois fois d’affilée, je trouvais un moyen de rajouter une seconde à l’horloge. Quand j’étais petit, c’est de ça que je tirais ma satisfaction. Je pouvais user de mon imagination pour être le héros à chaque match. »
Shaquille O’Neal
« La première fois, c’était un film qui s’appelait The Fish That Saved Pittsburgh. Dr. J, Julius Erving, était dans le film, il faisait de super trucs avec le ballon, mais je ne savais pas si c’était une vraie personne. Donc mon père a dit : ‘Viens’, on a sauté dans le train pour le Madison Square Garden. Je suis là devant le gars du film ! Et puis il va ligne de fond, claque un dunk, le public exulte. Je regarde mon père et je dis : ‘Je veux être comme ça quand je serai grand’.
Allen Iverson
« Je devais avoir 8 ans, j’avais toujours joué au foot (américain) et un jour je rentre et ma mère me dit : ‘Tu vas au terrain de basket. Basket ? Je n’aime pas le basket, c’est soft’. Mais elle a travaillé avec un gars qui s’est révélé être une vraie inspiration dans ma vie, le genre de gars envoyé par Dieu. Elle lui a dit que j’étais bon, il est venu dans notre quartier il m’a vu jouer et il a dit :’Il a le truc’. »
Charles Barkley
« J’ai commencé à jouer au basket parce que je sentais que je commençais à prendre le mauvais chemin. Je viens d’une petite ville d’Alabama et j’avais commencé à voler des trucs sans raison, mais le basket m’a sorti des problèmes. Bien sûr j’ai pu avoir une super vie grâce au basket, mais le truc le plus cool c’est que le basket m’a empêché d’aller en prison. »
Mike Krzyzewski
« Ado je savais que le basket était mon ami. Je pouvais prendre mon ballon et aller au playground sans avoir besoin de personne d’autre. Je pouvais imaginer. Imiter. Faire des choses que peut-être je ne pouvais pas faire en réalité. Mais dans mon imagination, sur ce terrain, c’était mon ami. Et c’est mon ami depuis 50 ans. »