Terry Rozier : « La G-League, c’était déprimant »
Très tôt lors de son enfance passée à Youngstown dans l’Ohio, Terry Rozier a été envoyé par sa mère vivre chez sa grand-mère, dont la maison était située dans une quartier plus tranquille. Son père purgeait alors une peine de 8 ans, débutée peu après la naissance de son fils. À sa sortie, il y a été renvoyé, mais cette fois pour 15 ans (il vient aujourd’hui tout juste de sortir).
Ses journées, le petit Terry les passait pour la plupart au « rec center », à jouer au basket bien sûr. Son ballon toujours dans les bras, il atterrissait très souvent au McDonald’s du coin.
« C’était le seul moment où je mangeais : à midi (via la ‘community room’ du rec center) et chez McDonald’s. » Terry Rozier
De quoi peut-être expliquer pourquoi Brad Stevens a déclaré ceci à propos de son joueur :
« Il fait partie de ces gars qui ont encore plus faim lorsque les choses ne vont pas dans leur sens. Et si c’est l’inverse et qu’ils réussissent, ils ont encore plus faim aussi. Ils ont toujours de plus en plus faim. » Brad Stevens
Un joueur passé par la G-League (Maine Red Claws 2015-16 après sa draft en 16ème position à sa sortie de Louisville, où il est resté 2 ans) avant de réussir ou presque à faire oublier la blessure de Kyrie Irving en playoffs.