Coupé de l’équipe de son lycée, John Wall discute top 2 à l’Est, MVP… « Si je ne gagne pas de titre, ma carrière sera un échec »
Les années se suivent et se ressemblent pour John Wall et les Wizards. Trois apparitions en demi-finales de conférence Est et une seule année sans playoffs sur les 5 dernières saisons au compteur pourtant pour l’équipe de la capitale. Avant la saison 2016-17, personne ne les attendait (il venait de manquer les playoffs et de changer de coach). L’année suivante ils remportent 49 matchs et sortent au second tour des playoffs au terme d’un Game 7. Le scénario était inverse à l’entame de la saison dernière, où l’équipe a cette fois terminé 8ème de la conférence Est avant d’être sortie au 1er tour.
Alors pour que la saison des Wizards soit un succès il faudrait selon leur leader…
« 50 victoire et plus, top 2 à l’Est. Et finales de conférence Est. Je ne veux pas être un de ces gars dont on dit qu’il n’arrive pas à passer le second tour. Je veux voir à quoi ressemble le succès.
« Mon but ultime c’est le titre un jour. Mais cela prend du temps d’y arriver. Il faut passer par des moments difficiles, et on n’a pas encore accéder à l’étape suivante, les finales de conférence Est. Si je ne gagne pas le titre, alors ma carrière sera un échec pour moi. Donc c’est mon but ultime. » John Wall
On a l’habitude d’entendre Wall, 5 fois All-Star, souvent parler de possible titre de MVP. Cette avant-saison 2018-19 ne déroge pas à la règle. Pourtant, Chick Hernandez, auteur de l’interview (The Athletic) sur lesquels sont basés les déclarations de cet article, a été surpris de le voir oser annoncer la couleur de la sorte.
« Je le dis parce qu’à mes yeux je suis l’un des meilleurs joueurs de la ligue. Et je pense avoir prouvé – quand je suis en bonne santé -, que je peux tout faire. Et je pense que beaucoup de gens le respectent. Le but ultime pour moi c’est d’être en bonne santé et de gagner avec mon équipe. Toutes ces récompenses personnelles ne veulent rien dire si vous ne gagnez pas. Et j’ai compris ça tôt. » John Wall
Hernandez voulait aussi en savoir plus sur sa réaction lorsqu’il a été coupé de son équipe de lycée.
« -Comme MJ, vous avez été coupé de votre équipe au lycée… comment…
-Ça m’a fait rire.
-Rire, vraiment ?
-Je trouve toujours ça drôle aujourd’hui. Je n’aurais jamais dû être coupé. Mais ça arrive. C’est là que j’ai commencé à prendre le basket vraiment au sérieux, parce que c’est la première fois que ma mère s’intéressait au basket et pleurait. Elle pleurait, pour de vrai. Elle n’avait jamais pleuré pour du basket avant. Elle aimait me voir jouer, aller à mes matchs et tout, mais elle n’avait jamais pleuré.
via The Athletic