Tony Parker en patron : « Je pense que c’est pour ça qu’ils m’ont signé »
A 36 ans et malgré un rôle de remplaçant, Tony Parker a depuis le début de saison un énorme impact sur les Charlotte Hornets. Il est ce vétéran qui semblait manquer tant aux Hornets ces dernières saisons. Il est ce stabilisateur dont toute équipe a besoin.
« Quand parfois nous subissons un petit run, il prend le ballon et dit à Kemba de se mettre au poste 2, et nous obtenons quelques bons shoots.Il est le joueur dont nous avons besoin en sortie de banc. Nous avons besoin de ce gars en relais de Kemba qui peut contrôler le jeu et un peu délester Kemba. Et jusque là il le fait très bien. » Nico Batum
« Je pense que son calme, son comportement, sa vitesse de jeu, ça calme tout le monde. Les joueurs trouvent les bons spots. Ils sont en rythme. Ce n’est pas désordonné. Il fait ça depuis 17 ans. C’est un pro qui évolue au plus haut niveau. Il n’est pas intimidé sur le terrain. » James Borrego
Cette nuit face au Heat de Miami, il ne s’est pas contenté d’apporter son leadership et son calme, il a fait exploser la défense adverse avec un de ses meilleurs matchs depuis des années. Mis au repos lors du précédent match, il a signé 24 points à 8/15 et 11 passes en seulement 25 minutes pour mener les Hornets à leur 4ème victoire.
« Il est 4 fois champion NBA, il a beaucoup de fierté, beaucoup de crédibilité. Il veut gagner et il ne se satisfait pas de cette victoire. » Borrego
« Cela a aidé parce que après 3 jours de repos j’avais des jambes fraîches. Je sais quel est l’objectif final et je fais confiance à JB. C’est juste ma nature de compétiteur. Je ne veux pas manquer beaucoup de matchs, mais je sais que j’ai 36 ans et que je dois prendre soin de mon corps même si je me sens bien et en bonne santé. » TP
En effet, il est venu à Charlotte pour poursuivre sa série en playoffs (17 de suite), lui qui n’a tout simplement jamais manqué une seule postseason.
Avant la saison je leur ai dit de ne pas déconner avec ma série de playoffs. J’étais sérieux parce que cela signifie quelque chose. J’ai le sentiment d’être un winner. J’ai remporté beaucoup de matchs dans cette ligue et je pense que c’est pour ça qu’ils m’ont signé.
Ma NBA avec Andre Iguodala : « Steph dans ce cinq all-time, ce serait dingue ! »
Pour faire en sorte d’aller en playoffs une 18ème fois, il apporte son expérience et son savoir à l’équipe, à l’image de cette nuit, où il a profité d’une pause pour expliquer quelques trucs au jeune Willy Hernangomez.
« Ca a été un cours particulier très rapide » Hernangomez
A San Antonio TP a été entouré de vétérans modèles qui lui ont appris énormément de choses et désormais il transmet tout ce savoir acquis pendant 17 années au plus haut niveau.
« J’ai été très chanceux d’avoir de super vétérans dans mon équipe quand j’ai débuté : Steve Kerr, Terry Porter, Malik Rose, Kevin Willis et évidemment David Robinson. Ils m’ont appris le jeu et à être patient. Je veux faire la même chose ici.” Parker
Borrego résume très bien ce qu’apporte TP : « des choses qu’on ne peut enseigner. »
Décevant lors des deux dernières saisons, les Hornets sont bien installés dans la course aux playoffs avec un bilan de 4-4 qui les place pour l’instant 6ème à l’Est, dans le bon wagon.
Via ESPN et Charlotte Observer