Kevin Durant se mue dans un nouveau rôle avec brio
En l’absence de Stephen Curry et Draymond Green, blessés, les Warriors ont dû trouver des joueurs capables de remplir le trou laissé par les deux stars. Au scoring pour le premier, et à la création pour le second. Comme la saison dernière, c’est le meneur Quinn Cook qui a repris le rôle de Baby Face Assassin avec 27 points, et ce n’est pas vraiment une surprise tant le joueur de 25 ans avait été performant au moment de la blessure de Curry l’année dernière.
Quant à la création, c’est Kevin Durant qui l’a assumée. Même si il tourne cette saison à 6,5 passes par match (6,2 avant cette rencontre), l’ancien d’OKC fait rarement de gros cartons à la passe. Cette nuit, il en a réussi 11. C’est seulement la troisième fois qu’il réussit cette performance sous le maillot des Warriors. Ce n’est pas forcément parce qu’il n’a pas les capacités de le faire, mais plutôt que Steve Kerr préfère le laisser finir les actions et laisser le soin à Draymond Green ou Steph Curry d’organiser le jeu. Mais vu que les deux compères n’étaient pas là ce soir…
« Nous allons toujours mettre la balle dans les mains de Kevin quand Steph n’est pas là. Il n’y a même pas à réfléchir. Réussir 11 assists en tirant à 9/15, c’est une nuit typique de Kevin Durant. Il est très efficace et aime être le playmaker. C’est du putain de luxe de pouvoir faire tourner l’attaque autour de lui et lui laisser la balle dans les mains. » Steve Kerr.
Pourtant, le principal concerné voulait rester humble après le match.
« J’essayais de jouer selon la physionomie du match. C’était plus les shoots qui rentraient que moi qui faisais de bonnes passes. Deux ou trois étaient un peu basses et deux autres étaient compliquées. Mes coéquipiers ont fait un super boulot à la finition. » Kevin Durant.
L’ailier a montré une belle connexion avec l’autre héros du jour, Quinn Cook. Le meneur a marqué à trois reprises grâce à une passe de son coéquipiers et l’altruisme de Durant n’était pas pour rien dans le départ canon de Cook (il a marqué ses 7 premiers tirs).
« Nous avons une super relation. Il me donne des conseils, je lui donne des conseils… Notre connexion sur le terrain est très bonne. Évidemment, on connaît la façon de jouer de l’autre. C’est une bénédiction d’être avec lui sur le terrain. Il rend le job des autres plus faciles. » Quinn Cook.
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« C’est un peu surréaliste d’en être à ce point de nos vies en ce moment. On essaie d’en tirer avantage chaque jour. Il m’aide beaucoup à être un pro, évidemment, je veux être où il en est un de ces quatre, je veux être un Hall of Famer. Apprendre d’un gars comme ça chaque jour c’est super. » Quinn Cook.
Bon, pour le Hall of Fame ça risque quand même d’être compliqué puisque Cook n’a pour l’instant joué que 57 matchs en NBA, pour 8,4 points (50% aux tirs et 45% à trois points), 1,8 rebonds et 1,6 passes décisives.
Via The Athletic et Mercury News.
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