A voir : Les articles NBA à ne pas raterInfos NBA

[Focus] Les 10 joueurs NBA à suivre cette saison : où en sont-ils ?

En début de saison, nous vous avons proposé une liste de onze joueurs à suivre en fonction de diverses raisons. C’est le moment de faire le point après un peu plus d’un mois de compétition de ce feuilleton que nous vous proposerons tout au long de la saison ; voici le troisième opus.

Premier opus.

Deuxième opus.

 

Trae Young – Atlanta Hawks (2-12)
15.4 pts à 37,4%, 3.1 rbds, 8.3 passes, 0.6 int & 4.4 bps en 29.2 mins

Débuts professionnels compliqués pour Trae Young. Dans une franchise qui mise plus sur le développement de son rookie que sur son bilan (la chasse au Zion est lancée très tôt cette saison !), l’ancien pensionnaire d’Oklahoma se teste face aux meilleurs. Actuellement, Atlanta possède l’avant dernier bilan de la ligue (devant les Cavs), et si son meneur titulaire ne sort pas un grand match, il y a peu de chances de les voir rentrer avec une victoire (14.9 points à 37.3% lors des défaites contre 25.3 pts à 46.3% lors des victoires pour Young). Souvent opposé à Luka Doncic depuis la draft, le Texan de naissance a pris le dessus sur le Slovène à la fin du mois dernier durant leur première confrontation. Décisif avec 10 points durant les 5 dernières minutes après un début de match catastrophique (il finit avec 3/12 dans le champ) pour venir à bout des Mavs 111-104. « Certains diront qu’il a marqué plus de points que moi et que ça fait de lui un meilleur joueur. Au final, je suis juste content que mon équipe ait gagné, c’est le plus important pour moi. ». Au final, il se croit un meilleur joueur que l’étoile montante de Dallas, et explique même pourquoi : « J’entends tout le temps : ‘Atlanta a fait une erreur’. Luka est un super gars, et je pense qu’il va devenir un très bon joueur. Mais en même temps, je vais devenir un meilleur joueur. Simplement par ma capacité à écarter le jeu, à impliquer les autres, je pense que je serai un meilleur joueur que lui. ». Êtes-vous d’accord avec lui ?

 

Tony Parker – Charlotte Hornets (6-6)
11.6 pts à 49.6%, 1.8 rbd, 4.2 passes, 0.3 int & 1.1 bp en 19.4 mins

Lors de notre précédent focus, Tony Parker était très peu utilisé par son coach. Puis, petit à petit James Borrego a ressenti le besoin de l’expérience de son meneur vétéran. L’ancien Spur joue à 36 ans un basket qui surprend beaucoup de spécialistes. Décisif hier soir pour distancer les Celtics dans le money time, TP se rappelle au bon plaisir de ses fans avec des pointes offensives qui nous font remonter le temps : 24 points face aux Pistons, 17 points face au Thunder ou encore 18 unités face aux Bulls. « J’ai le sentiment d’être un winner. J’ai remporté beaucoup de matchs dans cette ligue et je pense que c’est pour ça qu’ils m’ont signé. », mais aussi pour accompagner à merveille Kemba Walker qui disait de lui après la victoire contre Détroit « Tony est un leader. Il apporte de la passion et une attitude de winner. Il sait tout simplement comment gagner. Il joue bien. Je cois que c’est sa 18ème saison, il a 4 titres et cela se voit. Il est tout le temps en train de parler aux gars sur le banc. Il fait des critiques positives, ce dont nous avons vraiment besoin. C’est le pied de l’avoir. ». L’apport du sextuple All-Star sera-t-il suffisant pour que la franchise de Michael Jordan retrouve les playoffs ?

 

Jabari Parker – Chicago Bulls (4-11)
15.1 pts à 44.4%, 6.7 rbds, 2.2 passes, 0.5 int & 2.9 bps en 31.5 mins

C’est fait, Jabari Parker et son talent ne sont plus remplaçants pour les Bulls. Toutefois, l’ancienne icône lycéenne de Chicago a encore du mal à trouver ses marques. Au sein d’un effectif décimé par les blessures, il aurait le profil parfait afin d’épauler Zach Lavine. Au final, l’ancien Buck peine à retrouver son impact dans le jeu. Poste 4 capable d’écarter le jeu et de profiter des espaces laissés par la NBA actuelle, le second choix de la draft 2014, devrait tout exploser cette saison. Aurait-il du mal à s’adapter aux exigences de son coach ? Ses blessures au genou le diminueraient-il ? À suivre ces prochains mois !

 

Luka Doncic – Dallas Mavericks (6-8)
19.4 pts à 46%, 6.8 rbds, 4.2 passes, 0.8 int & 3.7 bps en 33.9 mins

Depuis le début de la saison, Luka Doncic a fait taire les critiques et des détracteurs. Plus personne ne parle du joueur trop lent et pas assez athlétique pour s’imposer dans la ligue, mais du joueur spécial qu’il est. « Je l’aime beaucoup. Il est poli. Il est technique, et cela se voit qu’il jouait déjà en pro. Ils ont un super gars pour mener la franchise dans le futur.» disait de lui Kevin Durant après que l’ancien joueur du Real Madrid a permis aux Mavs de battre le champion en titre avec 24 points, 9 rebonds et 4 passes. Rick Carlisle, coach réputé pour être un des techniciens les plus exigeants de la ligue fait lui aussi ses éloges « Il a un bon feeling pour le jeu, il lit bien les situations, il sait qu’il va avoir assez le ballon dans les mains… Il joue tout simplement comme s’il était bien plus âgé pour lire ce qui se passe sur le terrain, et pour trouver un équilibre entre être agressif et faire jouer ses coéquipiers. » ; l’après Dirk Nowitzki semble être dans de bonnes mains.

 

Lonzo Ball – Los Angeles Lakers (9-5)
7.4 pts à 37.5%, 4.9 rbds, 5.2 passes, 1.3 int & 1.9 bps en 26.4 mins

Tout comme Jabari Parker, Lonzo Ball est désormais titulaire. Installé d’entrée de jeu à la mène par Luke Walton, le deuxième choix de la draft 2017 n’arrive pas à éclore. Ball doit sa présence dans cet article en raison de l’arrivée de LeBron James à Los Angeles, afin de suivre sa cohabitation aux côtés du meilleur joueur de la ligue. L’ancien pensionnaire de UCLA possède un talent unique, toutefois, son manque de réussite au shoot en fait-il un « LeBron compatible » (James a toujours joué avec des meneurs forts shooteurs : Mo Williams, Mario Chalmers, Kyrie Irving, etc.) ? Néanmoins, il a d’autres atouts à apporter et lui même en est conscient : « Il faut que je prenne des rebonds, que je sois plus engagé, que je mette plus d’énergie dans mon jeu. Il faut que je fasse ce que je peux pour me mettre dans les matchs. Je ne fais pas mon boulot. Je dois plus être dans le rythme du match. Normalement, prendre le rebond doit nous permettre plein de choses, je dois prendre des rebonds et être capable de pousser la balle en contre-attaque, de marquer de tirs ouverts et de défendre. ».

 

Jimmy Butler – Wolves/76ers (5-7)
19.2 pts à 47.9%, 4.3 rbds, 4.3 passes, 1.8 int, 0.8 ct & 1.8 bp en 36.1 mins

La saga Jimmy Butler a pris fin ! En conflit avec ses dirigeants qui se refusaient à le transférer, le All-Star fait des siennes durant ses dernières semaines dans le Minnesota, allant jusqu’à défendre avec une main dans le short ou d’accompagner les fans des Warriors pour encourager leur équipe (!!). Au final, le trentième choix de la draft 2011 est arrivé dans l’équipe qui avait le plus besoin de lui : les Sixers. En quatre matchs (une seule défaite) sous les ordres de Brett Brown, il tourne à 18.3 pts (55.3%), 3.3 rbds & 3.5 passes et surtout une intensité de tous les instants sans oublier des actions décisives face aux Hornets (shoot et contre). Jimmy Buckets à tout pour devenir le chouchou des fans exigeants de sueur de Philly et s’est déjà mis une icône locale dans la poche, un certain Allen Iverson « Nous avons tellement traversé de merdes pour en arriver là. Nous avons connu tellement de galères. Maintenant nous y sommes. Nous avons un grand joueur avec Jimmy. Je me rappelle lorsque j’ai mené l’équipe en finale, l’énergie qu’il y avait dans la ville, et j’aime l’énergie qu’il y a maintenant. Nous avons fait un super trade. »

 

Frank Ntilikina – New York Knicks (3-11)
6.5 pts à 34%, 1.7 rbds, 3.5 passes, 0.8 int & 1.6 bp en 24.1 mins

Comme lors de sa saison rookie, Frank Ntilikina passe par toutes les sauces à New York. Un temps titulaire indiscutable (au poste 3 puis au poste 1), le huitième choix de la draft 2017 voit son rôle diminuer en peau de chagrin, et ce n’est pas ca qui va forcer sa nature. Sur les cinq derniers matchs, il ne tourne qu’à 2.6 pts (25%), 1.6 rbd, 2 passes & 1 int. Lors d’une défaite insultante face au Magic (88-115), l’ancien joueur de la SIG n’a même foulé le parquet que durant 6 petites minutes. À New York, tout peut changer d’un moment à l’autre, et David Fizdale ne cesse de modifier ses « lineups », mais toutefois, le talent de notre « frenchy » vaut bien mieux que le sort qui lui est réservé actuellement.

 

Markelle Fultz – Philadelphia 76ers (10-6)
8.1 pts à 44.3%, 3.7 rbds, 2.8 passes, 0.8 int & 1.3 bp en 21.7 mins

Brett Brown voulait changer son jeu, et donner plus de responsabilités à Markelle Fultz cette saison en le titularisant. Mais voilà, l’arrivée de Jimmy Butler en Pennsylvanie a modifié les plans de l’ancien protégé de Gregg Popovich. Relégué sur le banc, il s’est même fait « chiper » du temps de jeu par T.J. McConnell hier soir et tourne à 5 pts (47.4%), 3.3 rbds & 1.5 passe en 15.3 mins depuis que Dario Saric a pris la direction de Minneapolis. Out jusqu’à nouvel ordre depuis aujourd’hui, il va rencontrer (une fois de plus) un spécialiste de l’épaule, car il faut le dire, le premier choix de la draft 2017 se cherche encore… au point d’inventer d’étranges routines aux lancer-francs.

 

Elie Okobo – Phoenix Suns (1-8)
7.1 pts à (46.7%), 1.8 rbds, 2.7 passes, 0.3 int & 1.1 bp en 17.2 mins

L’apprentissage continue pour Elie Okobo. Après avoir marqué 30 points en deux matchs fin octobre, il fut propulsé starter des Suns ; deux semaines plus tard, il prenait la direction de la G-League (18.5 pts, 5.5 rbds & 9 passes en 33.8 mins sur 2 matchs). Le Bordelais ne se démobilise pas : « Je viens juste ici pour travailler sur les choses sur lesquelles je dois m’améliorer, pour montrer à Phoenix que je progresse et que je me sens plus confiant. ». Dans une équipe qui se cherche, son coach a du mal à lui trouver un rôle précis, cependant, il en faudra bien plus pour le démotiver.

 

DeMar DeRozan – San Antonio Spurs (7-7)
24.5 pts à 48.1%, 6.6 rbds, 6.4 passes, 1.1 int & 2.5 bps en 36.8 mins

Dur dur de jouer pour ces Spurs version 2018-19. Les jeunes pousses de Gregg Popovich ont bien besoin de leaders pour les guider vers les playoffs, et pour le moment les Texans ne sont pas virtuellement qualifiés. DeRozan, fait comme à Toronto, il met ses points et réalise des actions spectaculaires. S’ils arrivent à vaincre des Warriors dans le dur, les Spurs restent sur quatre défaites sur les cinq derniers matchs avec une défense plus que douteuse : Pelicans (140 pts), Clippers (116 pts), Suns (116 pts) & Kings (104 pts). Défendre, cela n’a jamais été le fort du natif de Compton, alors de là à montrer la voie dans ce secteur à ses coéquipiers, le challenge est grand (mais pas impossible) pour le quadruple All-Star.

 

Kawhi Leonard – Toronto Spurs (7-3)
24.2 pts à 49.1%, 7.9 rbds, 3.4 passes, 2.1 ints & 2.3 bps en 33 mins

Toujours en tête de la conférence est, les Raptors ont connu une série de matchs difficiles face aux Celtics, Pistons et Pelicans synonymes de trois défaites, avec Kawhi Leonard en son sein. Alors que Toronto était limite invincible avec le double meilleur défenseur de l’année sur le parquet, l’équipe de Nick Nurse a dû se remettre en question et l’a fait en battant les Bulls de 39 pts… sans Leonard. S’il ne peut jouer tous les matchs de son équipe (5 fois il a été mis au repos) l’ancien Spur fait toujours partie des favoris pour le titre de MVP de la saison. Son volume de jeu des deux côtés du terrain fait le plus grand bien à une équipe des Raptors      qui est vraiment séduisante à voir jouer.

Laisser un commentaire