Joakim Noah reconnait qu’il n’est pas fait pour jouer à New York et qu’il faisait trop la fête
Le passage de Joakim Nah à New York, la ville où il a grandi et où il était si heureux de revenir, a été un cuisant échec. Gêné par les blessures, il avoue qu’il n’a pas réussi à concilier la vie new yorkaise et son boulot de joueur.
« Je peux regarder en arrière et dire que je pensais que j’étais prêt pour New York City mais je ne l’étais pas. C’est quelque chose avec lequel je dois vivre. Je me souviens le premier match, il y avait probablement 60 personnes chez moi. Je suis fou. Je suis trop allumé pour jouer à New York City. Memphis est parfait pour moi. Chicago…Nous étions allumés mais j’étais jeune. Vous récupérez plus facilement, vous voyez ? » Jooks
C’est tout à son honneur de le reconnaître, et il a dû se secouer après avoir été coupé par les Knicks car il prenait la mauvaise direction, celle qui allait le mener tout droit vers la retraite.
« Quand j’ai été viré de l’équipe, c’était la Fashion Week à New York et je gagnais beaucoup d’argent et je n’avais pas de direction. J’ai vraiment dû prendre une décision sur la façon dont je voulais vivre ma vie. Si j’avais continué dans la direction dans laquelle j’allais et que j’étais resté à New York, je ne serais probablement pas ici maintenant. Je faisais la fête, j’étais payé des millions de dollars, et je n’avais rien à faire, à 32 ans. J’ai dû me re-concentrer et établir une routine… parce que faire la fête et être un athlète, ça ne va pas de pair. » Jooks
Il a eu aussi du mal à gérer la pression médiatique.
« J’ai perdu confiance et cela s’est vu. J’ai échoué à un test anti-drogues, et j’ai dû faire face aux médias new yorkais. J’ai dû faire face à pas mal de merdes. Je sais que beaucoup de gens dans ma position auraient dit ‘Je n’ai pas besoin de ça. Je suis payé des millions. J’ai donné beaucoup à ce sport’ et auraient pris leur retraite. Mais je savais que j’avais encore plus en moi, et c’est pour cela que je dis que je suis heureux d’être ici, c’est parce que je sais ce que j’ai traversé. Jouer en NBA c’est une bénédiction. » Jooks
A Memphis il semble être parti sur de bien meilleures bases puisqu’il s’est déjà fait une place dans la rotation et sort des prestations très correctes en amenant son énergie. Puis dans le Tennessee, la pression médiatique elle n’existe pas vraiment.
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