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Nicolas Batum : « Je ne vais pas aller pleurer parce que je ne prends pas quinze tirs par match »

Depuis son arrivée à Charlotte, Tony Parker brille, mais son pote Nicolas Batum est bien moins à la fête. Joueur clé des Hornets sous la direction de Steve Clifford puisqu’il était le créateur avec Kemba Walker, désormais son rôle dans l’attaque est clairement réduit. James Borrego l’utilise différemment et il se retrouve parfois planté dans les corners à attendre que le ballon lui arrive. Il ne prend que 7.7 tirs par rencontre cette saison, soit 5 de moins qu’en 2016-17 et il tourne à seulement 9.1 points par rencontre, sa plus mauvaise moyenne depuis sa saison rookie. Il est revenu sur son utilisation pour L’Equipe

« C’est sûr que ce n’est pas la saison la plus simple. Ce n’est pas que j’ai du mal, c’est qu’on ne me demande pas forcément ce qu’on a pu me demander ces dernières années. Avant, j’étais vraiment dans la création. Là, je suis plus en poste 3, dans un rôle de joueur autour de ça. Je suis aussi plus en mode défense. Ce n’est pas la même chose, ce n’est pas le même rôle, mais tant qu’on gagne. » Batum

Il a en plus connu un période où il était en délicatesse avec son adresse, et il manque parfois d’agressivité quand il est en possession du ballon. Malgré un TP qui le pousse, il a parfois du mal à forcer sa nature.

« Oui, je pourrais être plus agressif. Mais ce n’est pas ce qu’on me demande de faire et je n’ai jamais été le plus grand joueur de 1-contre-1 de l’histoire. J’ai toujours été un peu trop obéissant et fait passer l’équipe avant moi. Cela a peut-être été mon plus gros défaut dans ma carrière, on me l’a souvent reproché. Mais je ne vais pas aller pleurer parce que je ne prends pas quinze tirs par match. » Batum

En décembre sur 7 matchs il n’en a terminé que 2 au-dessus des 10 points et malheureusement ses deux grosses performances, à 18 et 21 points n’ont pas été récompensées par un succès.

Via L’Equipe

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