Tomas Satoransky : « Désormais on me connaît et on a confiance en moi »
Gêné par une blessure au talon, John Wall a dû se résoudre à se faire opérer et sera du même coup absent jusqu’à la fin de la saison. Mais ce n’est pas pour ça que les Wizards vont abandonner toute ambition et ils ont recommencé l’année de la meilleure des manières, avec une victoire contre les Hawks (114 à 98). Il faut s’adapter à l’absence de Wall et changer un peu le système.
« Ce n’est pas facile. Il va falloir qu’on mette le bleu de chauffe et que l’on joue, que l’on soit compétitif. Quand on joue vite sur demi-terrain, que la balle circule, on peut trouver de bons shoots. Regardez notre distribution de tirs, c’est plutôt pas mal. C’est comme ça que l’on doit jouer. Je ne dis pas qu’on arrive sur le terrain en tant qu’outsider mais il faut que l’on soit le plus efficace possible des deux côtés du terrain. » Scott Brooks, le coach des Wizards.
Et même si certains (dont l’ancien Wizards Marcin Gortat) estiment que les Wizards sont meilleurs sans leur meneur All-Star, ce n’est pas du tout l’avis de Bradley Beal.
« Il faut que l’on soit tous meilleurs. On sait à quel point il est important pour cette franchise. Il va nous manquer et on déteste le fait qu’il soit out. On ne dit pas qu’on est une meilleure équipe sans lui, il faut que l’on réalise et accepte le fait qu’il ne sera plus avec nous cette année, on doit faire notre mieux pour quand même faire un run. » Bradley Beal.
La chance qu’ont les Wizards, c’est que le back up de John Wall est lui aussi un très bon joueur de basket. Tomas Satoranksy avait déjà parfaitement fait le boulot quand Wall était absent l’année dernière, et il a de nouveau montré son talent cette nuit avec 14 points, 11 rebonds et 7 assists.
« Je sentais peut-être un peu de pression l’année dernière parce que c’était une situation incertaine pour moi. Maintenant, je connais mon rôle, on me connaît et on a confiance en moi. C’est ce que je ressens sur les terrains. Je sais ce que je peux apporter à l’équipe. Bien sûr, c’est différent de ce que fait John. » Tomas Satoranksy.
« Je parlais à quelqu’un qui disait que Satoransky est un glue guy, qu’il soude une équipe. Je lui ai répondu que c’était faux. Je déteste ce mot à cause de matchs comme ce soir. Il est capable de noircir une feuille de stats et d’avoir un très gros impact sur les rencontres. Il n’est pas juste limité à faire deux ou trois choses, il peut tout faire. Je lui ai toujours dit que s’il était ouvert, il devait tirer, être agressif. » Bradley Beal.
Mais le meneur de 27 ans n’a pour autant pas envie de tirer la couverture à lui et mettre en avant le rôle de ses coéquipiers.
« À un moment, on ne parvenait pas à marquer. On ne jouait pas bien en attaque, mais on a continué à défendre. Et c’est ce qu’on a besoin de faire chaque match. Parfois, on va avoir du mal en attaque, il y a beaucoup de pression sur Bradley Beal, il doit faire les bons choix mais j’ai trouvé qu’on a fait du bon boulot sur le mouvement de ballon et qu’on a été solide en défense pendant tout le match. » Tomas Satoransky.
Les Wizards affichent un bilan de 15 victoires pour 23 défaites et sont onzièmes de la conférence Est, à trois victoires de la huitième place.
Tomas @Satoransky notched his first double-double of the season in our win over Atlanta, with 14 points and a career-high 11 rebounds!#WizHawks | #DCFamily pic.twitter.com/j49oOxObqn
— Washington Wizards (@WashWizards) January 3, 2019
Via ESPN et le Washington Post.