Et tout à coup Gordon Hayward a pris feu; Marcus Smart : « Cette fois je ne lui ai rien fait »
Lundi face aux Spurs de San Antonio Gordon Hayward a vécu une nouvelle soirée très difficile avec un 0/6 au tir et un zéro pointé au tableau d’affichage. Après un road trip de 3 rencontres, Boston était de retour à la maison et hier matin l’ailier était à la salle pour bosser.
« Il va mettre beaucoup de shoots, parce qu’on lui en doit en quelque sorte pas mal (sous-entendu son adresse va s’équilibrer, ndlr). Il était déçu de la façon dont il a shooté à San Antonio et ce matin il est venu pour bosser à la salle. Cela se voyait qu’il allait très bien jouer. 14/18 c’est un match incroyable et vous n’allez pas toujours shooter comme ça. Mais cela se voyait qu’il était très concentré et qu’il allait bien jouer. » Brad Stevens
Ca n’a pas pourtant pas bien débuté hier soir face aux Wolves puisqu’il a manqué ses deux premières tentatives. Il a dû attendre 3’30 dans le second quart pour enfin trouver la cible sur un shoot à 3-pts dans le corner. Puis a partir de ce moment-là il est entré en fusion. Il a marqué 10 points de suite un peu plus tard dans le quart pour permettre aux siens de mener 60-38 à la pause. Dans le 3ème acte il a été totalement inarrêtable avec 15 points à 7/8 pour un total de 35 points à 14/18. Le plus gros total de points inscrits par un remplaçant de Boston depuis Ricky Davis en 2005. Il est aussi le tout premier remplaçant de l’histoire des Celtics (depuis 1970-71, date à laquelle les titulaires et les remplaçants sont identifiés sur les feuilles de match) à compiler 35 points et 5 passes.
« Par le passé, sans aucun doute, même durant la saison, en tant que jeune joueur NBA, si je manquais mes premières shoots, ça n’allait probablement pas être un bon match. Mais le crédit revient à mes coéquipiers pour m’avoir obtenu des shoots ouverts. Cela vous permet de vous mettre dans le rythme. Vous voyez le ballon rentrer et ça vous donne un peu confiance. J’ai eu des trucs en transition, quelques paniers faciles, ça vous met dans le rythme, c’est toujours positif sur votre confiance ce genre d’actions. »
Cette fois Marcus Smart, qui l’avait malmené il y a quelques temps avant une rencontre où l’ailier avait cartonné, n’y était pour rien.
« Non, cette fois je ne lui ai rien fait. Je n’ai pas eu besoin de le faire. Il était déjà prêt. » Marcus Smart
Sa saison de retour à la compétition est compliquée, une bonne galère même, mais il retrouve peu à peu ses sensations, même s’il est loin d’être le Gordon Hawayrd qu’il était avant la blessure. Un des signes intéressants de ce match, outre sa grosse performance au scoring, c’est qu’il a claqué 3 dunks alors que lors des 32 premiers matchs il n’était qu’à 7. Il n’en avait pas tenté plus d’un dans le moindre match.
« Yeah, man. Je pense que ça vient petit à petit. Je pense que mes mouvements latéraux sont bien meilleurs depuis le début de saison. C’est proche d’où j’en étais avant la blessure. Mais par contre verticalement j’ai encore un peu de chemin à parcourir. Ma cheville est douloureuse là. Mais je pense qu’en avril, mai, ce sera mieux que maintenant. Je continue de faire des trucs pour ma cheville chaque jour, pour essayer d’améliorer ça. C’est comme ça avec une telle blessure, mais ça progresse. »
Dans la conquête de leur titre et après une première partie de saison très décevante, les Celtics vont avoir besoin d’un bon Hayward.
Via ESPN