Terrance Ferguson : « C’est Paul George, vous ne vous enflammez même plus trop sur ce genre de perf car ça arrive tellement souvent »
Il y a quelques jours, OKC s’inclinait contre des Lakers pourtant privés de LeBron James, récoltant du même coup leur cinquième défaite en six matchs. Après cette rencontre, Russell Westbrook, Paul George, Jerami Grant et Raymond Felton ont organisé une sorte de réunion improvisée afin de trouver des solutions pour repartir de l’avant.
« C’est simple, on ne tue pas le match quand on le devrait. C’est un marathon, on doit mettre les choses à plat quand il y a des choses à mettre à plat. C’est bon pour nous de parler de ça et d’avoir à bosser sur quelque chose pour avancer, pour pouvoir devenir meilleurs en tant qu’équipe. » Paul George.
Et le message a été plutôt bien reçu apparemment puisque le Thunder est ressorti vainqueur de son affrontement contre les Sixers cette nuit sur le score de 117 à 115. Bon, il y a eu des moments de flottement, comme par exemple avec cette sixième faute (à trois points) de Westbrook sur Joel Embiid qui a permis au Camerounais d’égaliser puis cette affreuse perte de balle de Dennis Schröder à quelques secondes de la fin qui a donné un layup facile en contre-attaque à Jimmy Butler. À ce moment là, les Sixers avaient deux points d’avance et il restait un peu plus de cinq secondes à jouer. Mais c’est le moment qu’a choisi Paul George pour sortir son costume de super héros avec un énorme 3+1 après un temps-mort pour prendre un avantage définitif de deux points.
« J’ai le meilleur poseur d’écran de la ligue dans mon équipe qui en a posé un gros sur mon défenseur pour me permettre d’attraper la balle en face du panier. On a tellement utilisé ce système cette année… Parfois je l’ai mis, parfois je l’ai loupé mais c’était une grosse action pour nous. C’est une grosse victoire à l’extérieur. Surtout qu’on a l’habitude de perdre les matchs serrés donc c’est cool de battre une bonne équipe mais aussi de gagner une rencontre serrée. Je pense que le groupe a fait un bon boulot en restant concentré, dans le match, en ne s’attardant pas sur une action. Tout le monde était en confiance avant la dernière possession. » Paul George.
Même si on retiendra forcément sa dernière action d’éclat, Paul George a assuré pendant tout le dernier quart. Il a marqué 14 points sur la période, à 4/7 aux tirs dont 3/3 de loin (31 points, 6 rebonds et 5 passes au final).
« C’est PG, vous ne vous enflammez même plus trop sur ce genre de perf, car arrive tellement souvent. Il fait ce qu’il sait faire, il nous suffit de regarder et de repartir avec la victoire. » Terrance Ferguson.
Au final, ce n’est que la deuxième fois de sa carrière que l’ailier parvient à inscrire un game winner, alors qu’il s’est déjà raté à de nombreuses reprises, notamment plus tôt dans la saison face aux Bulls, ce qui avait coûté une défaite à OKC.
« Je ne pense pas aux tirs clutchs que j’ai loupés. Mon boulot, c’est d’être un joueur de basket, on met des tirs et on en rate. Ce n’est pas mon boulot de faire des statistiques sur ce que j’ai rentré ou raté, je ne me préoccupe pas de ça. Je vais toujours tirer avec confiance, si ça rentre on gagne, sinon on perd. C’est comme ça et je le savais avant de tirer. J’ai passé beaucoup de temps à m’entraîner aux tirs dans ma vie et encore une fois, si ça rentre c’est bon pour nous et si ça rate également. Je suis capable d’aller de l’avant. Je ne laisse pas ce genre d’événement m’atteindre, c’est le rôle des médias de dire : « Paul George ne peut pas prendre ces tirs » ou « Il n’est pas clutch ». Je ne m’inquiète pas de tout ça. » Paul George.
Même s’il n’est pas toujours cité dans les discussions pour le titre de MVP à cause des performances d’extraterrestre d’autres joueurs, George réussit une énorme saison, avec 26,7 points de moyenne (44% aux tirs et 39% à trois points), 8 rebonds et 4 passes décisives.