Joakim Noah sur sa mise à l’écart des Knicks : « Les dirigeants savent ce qui s’est passé »
Si Joakim Noah ne veut pas parler de cette histoire, The Athletic rapporte que le moment qui a mis fin à l’aventure du Français aux Knicks, a eu lieu le 24 janvier 2018 dans un hôtel de Denver. Lui et Jeff Hornacek auraient eu un échange qui est vite parti en vrille (Noah aurait reproché à son coach de ne l’avoir fait joué que quelques minutes la veille), obligeant les coachs et les joueurs à les séparer après que Hornacek ait poussé le français. Si le Français n’aurait eu aucun geste envers son coach, cela a sonné la fin de son aventure.
C’est du passé. J’ai été viré de l’équipe. Evidemment vous connaissez la situation. C’est malheureux. Je ne suis pas le genre de personne qui accuse qui que ce soit et dit ce qu’on m’a dit juste avant des les jouer. Tout le monde à New York, les dirigeants, savent ce qui s’est passé. Je ne suis pas le genre de personne qui va rejeter la faute sur quelqu’un ou tacler qui que ce soit. C’est le passé. Je veux apprécier le basket. Je n’ai pas pu le faire pour plusieurs raisons et je suis content de ma nouvelle situation. J’essaye de regarder vers l’avant. » Noah
Dimanche Jooks fera son retour au Madison Square Garden pour la première fois en 13 mois, et cela sera sans doute bizarre pour le natif de Big Apple, qui devrait être copieusement sifflé par les fans new yorkais, qui ont encore en travers de la gorge ce qui s’est passé puisqu’il avait signé un contrat de 72 millions de dollars sur 4 ans en juillet 2016. Cela a vite tourné au cauchemar : le pivot n’était pas à 100%, s’est blessé et a été suspendu 20 rencontres pour violation du programme anti-drogue de la NBA.
«Durant mon passage à New York, j’ai subi une opération à l’épaule gauche avant de signer mon contrat, puis j’ai subi deux interventions chirurgicales cette année-là. Et puis j’ai eu la suspension. Donc j’ai eu beaucoup de merdes à gérer. Il y a eu beaucoup de merdes. Ce n’était pas facile. Je pense que ce sont toutes des leçons de vie. C’était une période difficile pour moi mentalement, d’échouer comme ça sur une scène où je voulais vraiment réussir. J’en prends la responsabilité. Il m’a fallu un certain temps pour digérer ça. » Noah
Après son arrivée à Memphis il déclarait
« Je peux regarder en arrière et dire que je pensais que j’étais prêt pour New York City mais je ne l’étais pas. C’est quelque chose avec lequel je dois vivre. Je me souviens le premier match, il y avait probablement 60 personnes chez moi. Je suis fou. Je suis trop allumé pour jouer à New York City. Memphis est parfait pour moi. Chicago…Nous étions allumés mais j’étais jeune. Vous récupérez plus facilement, vous voyez ? » Jooks
Il a tenu à revenir sur cette déclaration, mal interprétée selon lui. Beaucoup ont compris qu’il faisait trop la fête au quotidien, mais ce n’était le cas qu’une fois écarté de l’équipe.
Et si les Knicks n’hésitent pas à rejeter la faute, comme Steve Mills qui a déclaré récemment qu’il n’était pas responsable de sa signature, le Français ne veut pas mettre d’huile sur le feu
« Vous voulez quoi ? Que je dise de la merde sur lui ? Ce n’est pas mon genre. Je sais que Steve Mills est quelqu’un qui a toujours voulu avoir un rôle important… et je lui souhaite le meilleur. C’est une situation où cela n’a pas fonctionné et il veut se dégager de toute responsabilité. Il a toujours été sympa avec moi. Donc qu’il parle maintenant dans les médias ça en dit long sur lui. » Noah
Depuis qu’il est à Memphis il tourne à 3.8 points et 3.9 rebonds en 11.7 minutes sur 20 matchs et il est heureux
« Je n’avais pas joué depuis longtemps donc être sur le terrain et avoir régulièrement du temps de jeu c’est super. Cela faisait longtemps que je n’avais pas été en bonne santé donc je ne considère pas ça comme acquis. Après tout ce qui s’est passé à New York j’ai une perspective un peu différente. J’apprécie cette opportunité. C’est une bénédiction. » Noah
Via The Athletic