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Jabari Parker s’éclate à Washington; Scott Brooks :  » Nous avions besoin de scoring »

Alors qu’il était en galère avec les Bulls et ne semblait ne pas avoir d’impact sur le terrain, Jabari Parker revit complètement depuis son transfert aux Wizards. Il a profité de son premier match sous ses nouvelles couleurs pour frôler le triple double (7 points, 11 rebonds et 9 passes) et pour la deuxième rencontre, contre les Bulls justement, il a à nouveau montré sa polyvalence, avec 20 points (9/15 aux tirs), 5 rebonds et 6 passes décisives.

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« C’est un bon fit pour nous. Nous avions besoin de scoring, d’un coup de boost au scoring, d’un joueur énergique. Il faut donner beaucoup de crédit à Ernie Grunfeld et à son staff (le General Manager des Wizards ndlr). On avait besoin de scoring, d’un gars puissant. En plus, c’est un bon passeur, un peu comme Jeff Green. Ces deux là sont des joueurs avec un gros QI basket et ils peuvent animer une attaque. » Scott Brooks, le coach des Wizards.

Bon, pour être tout à fait honnête, Parker n’a jamais été réputé pour être un grand passeur, mais c’est surtout parce qu’il pense d’abord à scorer puisqu’il a largement les capacités. Mais dans le jeu des Wizards, l’ailier se sent à sa place et il est enclin à lâcher la balle. Il pourrait aussi être la rampe de lancement, capable de prendre le rebond et de partir en transition ou de lâcher une longue passe.

« Nos ailiers doivent se mettre à courir parce qu’ils ratent des opportunités de layup. Je ne pense pas qu’ils réalisent l’énergie que Parker peut apporter sur le terrain. On a le sentiment qu’il joue à son meilleur niveau, il peut contribuer en étant un power forward, qui attaque, fait la différence balle en main, shoote s’il est ouvert et voit ce qui se passe sur le terrain quand il drive. » Scott Brooks.

« Je lève la tête parce qu’une passe va plus vite qu’une course. Si je peux lancer la balle devant, ça peut faire exploser la défense, c’est une approche différente des contre-attaques. » Jabari Parker.

Alors que son expérience aux Bulls devaient lui permettre de repartir de l’avant après une saison compliquée à Milwaukee, le deuxième choix de la draft 2014 a vu son rôle se réduire avant de carrément sortir de la rotation et de s’embrouiller avec son coach.

« Avant qu’il ne soit head coach, je n’avais jamais eu de problèmes avec Jim Boylen. Je le soutenais toujours, tout le monde se soutenait toujours. Voir cette relation se pourrir, non pas de mon côté mais du sien, c’était nul parce que je lui faisais confiance. Il a expliqué son choix et je le comprends, c’est sa décision. Mais c’était dur de voir la relation qu’on avait se transformer quand il est devenu coach. Malgré tout, j’aime l’expérience que j’ai eu là-bas parce que j’ai rencontré des gens formidables. » Jabari Parker.

Via USA Today et the Athletic.

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