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Steve Kerr sur DeMarcus Cousins : « Il y a une dynamique que j’ai ressentie plusieurs fois à Chicago; Les gars veulent le voir gagner un titre »

Deux titres d’affilée, trois titres glanés en quatre ans… Steve Kerr a beaucoup parlé depuis le début de la saison 2018-19 de la difficulté de continuer à motiver un groupe qui a déjà tout connu et tout gagné, à aller chercher un troisième titre d’affilée. Kevin Durant la recrue haïe de 2016 fait désormais presque partie des meubles, et la nouvelle étincelle se nomme DeMarcus Cousins.

« Il y a une dynamique que j’ai ressentie plusieurs fois à Chicago. Après que l’on ait remporté plusieurs titres, on voulait gagner pour l’assistant coach Frank Hamblen, pour Joe Klein… Tous ceux qui n’en avaient jamais gagné en fait. Quand vous avez remporté deux titres d’affilée, vous cherchez de la motivation, de la joie, pour des choses différentes. Donc je pense que beaucoup de nos gars sont juste excités d’avoir DeMarcus avec eux, mais ils veulent aussi le voir gagner un titre. » Steve Kerr.

« Je pense qu’il est au bon endroit. J’ai toujours dit qu’il était incompris. Mais je pense qu’il est au bon endroit, qu’il se sent bien et qu’il est évidemment heureux d’être revenu sur le parquet. Les personnes avec qui vous travaillez ont un rôle à jouer dans la façon dont vous vous sentez. Quand il y a une bonne énergie, de bonnes vibrations, une bonne organisation, on se sent mieux. Ce n’est pas toujours le cas et personne ne parle jamais des organisations et du rôle qu’elles jouent sur certains gars. On parle toujours du rôle des joueurs mais jamais de celui de l’organisation. Ou du fait que les coéquipiers avec qui vous êtes peuvent avoir aussi un impact. Donc je pense que les choses vont bien pour lui, il est heureux. De toutes façons, je n’ai jamais pensé qu’il n’était pas heureux. » Draymond Green.

L’aptitude des stars comme Stephen Curry, Klay Thompson, Draymond Green et Kevin Durant à mettre leur ego de côté dans un groupe de plus en plus talentueux facilite l’intégration de l’ancien pivot des Kings et des Pelicans.

« Je ne pense pas qu’il soit vraiment différent du reste d’entre nous, mais c’est une star. Et les stars ont un ego différent, une personnalité différente qu’il faut gérer et savoir comment intégrer. Une chose à propos de cette franchise, c’est qu’on ne va jamais voir DeMarcus en disant : « Hey, ne parle pas aux arbitres, aux gars de l’autre équipe ! » On lui dit d’être lui-même. De temps en temps il va se frustrer du genre : ‘Man, ça ne veut pas rentrer !’. On lui dit toujours hey gars, et alors ? Prends le prochain. Tu vas te retrouver ouvert, shoote. Je pense que ça aide. Parce que bien sûr on va avoir besoin de lui pour gagner ce titre, donc c’est important qu’il continue à prendre confiance après un an d’absence, en sachant qu’on est à 100% derrière lui. » Draymond Green

Tout n’est pas encore parfait, notamment son adresse de loin (29%), mais c’est loin d’être une inquiétude pour des Warriors qui ont remporté 10 de leurs 11 matchs joués avec Cousins (13.9 points, 6.8 rebonds, 3.7 passes, 1.3 interception et 1.1 contre par match en 23.4 minutes de moyenne par match) depuis son retour.

« Le scoring c’est le dernier de mes soucis. Je pense que j’ai suffisamment prouvé au cours de ma carrière que je suis capable de scorer. Que le shoots commencent à tomber, c’est juste une question de temps pour moi. » DeMarcus Cousins

L’objectif est ailleurs.

« Je n’ai jamais vraiment été dans une position où je savais que je jouais pour le but ultime. Généralement c’était plutôt atteindre un certain nombre de victoires ou être en bonne position pour la draft, ce genre de choses. Je ne veux pas manquer de respect à toute autre franchise, mais c’est la vérité. C’est la réalité. » DeMarcus Cousins

Et il fait clairement l’unanimité dans le vestiaire.

« Il est vraiment très drôle. Je ne sais pas s’il vous montre beaucoup son sens de l’humour, mais il n’arrête pas. Pendant les matchs, dans le vestiaire, il est au centre de toutes les blagues. Il fait rire tout le monde. Sa blessure lui a probablement fait prendre du recul. Donc même quand sa soirée est difficile, il ne se laisse pas abattre, il ne s’inquiète pas, il joue, tout simplement. C’est un vrai plaisir de l’avoir et de le coacher. » Steve Kerr

Même si la période avant son retour n’a pas été de tout repos à gérer :

« Je vais être complètement honnête et vous pouvez imprimer ce que je vais dire : c’était un vrai chieur quand on essayait de le préparer pendant les scrimmages. Il était tellement énervé de ne pas jouer. Il était de mauvaise humeur simplement parce que c’est quelqu’un de passionné. Non seulement il ne pouvait plus jouer et prendre du plaisir sur le terrain, mais il est aussi passé à côté d’un gros contrat avec sa blessure. Sa vie a été chamboulée. Il avait hâte de jouer et nous étions très prudents. C’était vraiment une grosse frustration pour lui. Donc jouer contre Jarron Collins et Willie Green (assistants coachs) et les assistants vidéo… ça le déprimait. Et puis à la minute où il a commencé à jouer, une lumière s’est allumée. Ça vous montre combien il aime le basket. C’est un basketteur. Il fait partie de ces gars qui joueront probablement en pickup une fois qu’ils ne seront plus en NBA, juste pour l’amour  du jeu. » Steve Kerr

via The Athletic

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