Austin Rivers : « Avec Chris Paul, Eric Gordon et moi, aucune second unit ne peut rivaliser »
Avoir deux joueurs du niveau de Chris Paul et James Harden dans un roster permet d’avoir toujours un très bon créateur sur le terrain. Ça, Mike D’Antoni l’a bien compris et il s’arrange pour qu’il y ait toujours au moins un de ses deux arrières sur le parquet. En règle général, c’est Paul qui se retrouve avec la responsabilité de faire tourner la second unit des Rockets quand Harden et les autres titulaires se reposent. Et il est aidé dans cette tâche par son ancien coéquipier aux Clippers Austin Rivers.
« Je triche. Je vais dire à un gars d’aller de ce côté parce que je sais où Chris aime bien passer la balle. Je sais exactement comment il joue. On a joué ensemble pendant quatre ans et JJ Redick, Jamal Crawford et moi on se battait pour être du bon côté, celui où on savait qu’il aimait jouer. Je ne vais pas vous mentir, souvent je perdais. Maintenant ce n’est plus le cas, c’est mon tour de gagner et c’est super cool. » Austin Rivers.
Même si le banc des Rockets n’est, statistiquement, pas une force offensive impressionnante, avoir Paul aux manettes leur permet de ne pas prendre l’eau voire même parfois de dominer, comme ce fut le cas mardi contre Toronto.
« Aucune autre équipe n’a un meneur comme lui. Nous sommes chanceux de l’avoir, je suis chanceux de jouer avec lui. Dès que je suis avec lui sur le terrain, les vibrations sont différentes. Je sais à quoi m’attendre, quand la balle va arriver… Chris fait vraiment du bon boulot pour gérer la second unit. » Gerald Green.
Longtemps handicapés par les blessures, les Rockets sont enfin revenus au complet et cette fameuse second unit a donc finalement réussi à trouver une stabilité et à être plus efficace.
« C’est juste l’alchimie. Notre second unit a fini de se développer vers la mi-saison. Je suis arrivé, Gerald Green a commencé à plus jouer, Eric Gordon a fait des allers-retours dans les lineups… Il est dans la first unit en ce moment mais il joue avec nous quand même. Nos arrières sont Chris, Eric et moi. Je ne vois aucune équipe qui peut rivaliser. Je pense qu’on a l’avantage chaque soir. » Austin Rivers.
Pourtant, si on jette un coup d’œil aux statistiques on se rend vite compte que le banc des Rockets fait partie des pires de la ligue au niveau de la production offensive. C’est même le pire puisque parmi les remplaçants des trente équipes, ceux des Rockets sont ceux qui marquent le moins, avec seulement 26,4 points de moyenne chaque soir. Mais cette statistique est faussée par le fait que Gordon et Paul commencent les matchs, et sont donc considérés comme titulaires, alors qu’ils passent une bonne partie de leur temps de jeu avec les remplaçants.
Sur les six dernières rencontres, toutes remportées par les Rockets, les joueurs avec le plus haut net rating évoluent tous au sein de la second unit : Gerald Green, Gary Clark, Nene, Austin Rivers, Chris Paul et Eric Gordon.
« Depuis le All-Star Game, nous avons une très belle alchimie. Le coach a réussi à trouver des lineups qui marchaient bien. Ça aide l’équipe, nous sommes meilleurs maintenant. Au même niveau que l’année dernière. Gerald Green.
« Plus tôt dans la saison, Gerald Green ne rentrait pas ses tirs. Ce n’est plus le cas maintenant. Eric joue avec la second unit la plupart du temps. Austin évolue a un haut niveau. Il y a aussi Kenneth Faried avec ce groupe. On devrait s’en sortir. » Mike D’Antoni.
Après avoir complètement raté leur début de saison, les Rockets ont retrouvé leur rythme de croisière et du même coup une troisième place de la conférence Ouest, plus conforme à leur rang. Et encore, Kenneth Faried mais aussi Imam Shumpert ont loupé les dernières rencontres à cause de petits bobos.
« Nous sommes une équipe très talentueuse. Je sais que beaucoup de gars reviennent dans le groupe, se blessent… mais nous sommes une équipe avec beaucoup de profondeur. Nous avons autant de talent que n’importe quelle autre franchise de la ligue. Je dis tout le temps aux gens que quand des gars du banc scorent, c’est là où nous sommes les plus dangereux, que l’on se construit des avances. Evidemment, les autres équipes font des runs mais c’est compliqué pour elles de tenir tout le match. Il leur faut choisir un poison, elles ne peuvent pas défendre sur tout le monde. Quand nos shoots rentrent, ça met beaucoup de pression sur l’équipe adverse. » Eric Gordon.
« En ce moment, on se sent bien. Tant que nous sommes en bonne santé, on est une des meilleures équipes NBA. » Chris Paul.
Les Rockets joueront contre les Sixers, les Mavericks, les Hornets et les Warriors lors des prochains matchs.
Via Houston Chronicle.