Les Lakers ont manqué de patience avec D’Angelo Russell pour Doc Rivers
Doc Rivers connaissait D’Angelo Russell bien avant que celui-ci n’arpente les couloirs du Staples Center entre 2015 et 2017. Son fils Austin et lui ont joué ensemble l’été durant leur époque floridienne au lycée.
« Il a joué à la Montverde Academy à Orlando. Il a beaucoup joué avec Austin l’été, donc je l’ai vu jouer très longtemps. J’ai été déçu de le voir partir (de Los Angeles), simplement parce qu’il était très bon. Parfois, il faut juste attendre qu’un gamin se développe. C’est la même chose avec les équipes. Surtout dans les groupes jeunes. Dans chaque draft vous avez des gars de 19 ans qui ne décollent pas tout de suite. Ils se font transférés et boum, ils deviennent des joueurs. Ça arrive plus souvent qu’on ne croit et c’est arrivé à D’Angelo. » Doc Rivers via New York Post
Auteur de 32 points à 13/25 (6/12 à 3-points), 5 rebonds et 10 passes contre les Clippers hier, Russell a bien failli surprendre les locaux sur leurs terres mais le comeback de l’équipe a été annihilé par Lou Williams et son 3-points assassin au buzzer.
« Oui pour certains gars le développement ne se fait pas en un an. Il n’y a que pour LeBron que ça se passe comme ça. Il n’y a pas beaucoup de gars qui me viennent en tête quand je pense à des développements comme ça en 1 an, voire 2. Pour moi c’est plus un processus qui prend, 3, 4 ans. On le salue beaucoup pour sa progression mais je pense aussi que c’est une question d’être au bon endroit au bon moment pour lui. Il a tellement gagné en maturité et il a bien sûr eu une opportunité énorme avec nous. On lui a donné le ballon dès le premier jour et il continue à progresser. » Kenny Atkinson
All-Star le mois dernier, le meneur, dans une période creuse depuis la reprise, a signé son premier match en carrière à au moins 30 points et 10 passes dans son ancienne ville dimanche.