J.J. Redick : « Je ne pense pas avoir pris 10 rebonds dans un match depuis le lycée »
Depuis son arrivée en NBA en 2006, J.J. Redick n’a jamais réussi de triple-double. Ce n’est pas étonnant parce que l’arrière de 34 ans n’est pas vraiment du genre polyvalent, comme le montrent ses deux passes et deux rebonds par match en carrière. Mais cette nuit, dans la rencontre entre les Sixers et les Charlotte Hornets (victoire des premiers 118 à 114), le shooteur a failli ajouter cette ligne à son palmarès. Il a réussi un gros match, terminant la rencontre avec 27 points, 10 rebonds et 8 passes décisives.
« Je ne pense pas avoir pris 10 rebonds dans un match depuis le lycée. D’ailleurs, est-ce que le lycée compte ? On a tous nos histoires de lycéens. Je n’ai pas réalisé avant que TJ McConnell ne vienne me voir à 6 minutes de la fin du match et me dise que j’avais 9 rebonds et 8 assists. Je vais me contenter du double-double. Si vous jouez assez longtemps, les 10 rebonds vont finir par arriver. » J.J. Redick.
Mais même avec cette performance de Redick, les Sixers ont galéré pour s’imposer face aux Hornets. La rencontre a été serrée du début à la fin et l’absence de Joel Embiid a failli coûter cher aux hommes de Brett Brown. Amir Johnson, propulsé titulaire pour l’occasion a eu dû mal à se mettre en valeur et même si le coach des Sixers a tenté de garder un banc productif en gardant Boban Marjanovic, TJ McConnell et Mike Scott hors du 5, cette volonté n’a pas vraiment été couronnée de succès puisque seul James Ennis (14 points) a réussi à marquer parmi les remplaçants.
« J’essaie de garder tout le monde dans le même rôle, avec ou sans Joel et pour moi c’est important de garder les mêmes joueurs en même temps sur le terrain. C’est pour ça que j’ai décidé de titulariser Amir. » Brett Brown.
Un choix pas forcément payant donc, et ni Johnson ni Marjanovic n’ont eu un gros temps de jeu en deuxième mi-temps (4 minutes pour Johnson, 0 pour Marjanovic). Brown a préféré faire confiance à son rookie Jonah Bolden (36ème pick et 12 minutes de jeu ce soir).
« C’était juste une question de mobilité. Amir a été touché à la tête et on a décidé de jouer un peu plus petit. J’ai trouvé qu’on avait finalement réussi à un peu mieux les gêner. » Brett Brown.
Heureusement pour eux, deux événements leur ont facilité la tâche. D’abord le gros match de Ben Simmons (28 points à 11/12 aux tirs, 8 rebonds et 5 passes) mais aussi les problèmes de faute de Kemba Walker.
« Nous avons été chanceux que Kemba se retrouve avec trois fautes en première mi-temps mais nous n’avons pas vraiment créé l’écart qu’on espérait. Je leur donne beaucoup de crédit, ils se sont bien battus. » Brett Brown.
Au total, il y a eu 15 égalités et 22 changements d’avantage et les Hornets auraient pu obtenir une prolongation mais le layup de Jeremy Lamb à 8 secondes de la fin n’est pas rentré, permettant aux Sixers de repartir la victoire et de se concentrer sur la prochaine rencontre contre les Celtic. Une franchise qui ne leur réussit pas du tout puisque depuis le début de la saison 2014/2015, les Sixers n’ont remporté que trois matchs sur les 24 qu’ils ont disputé contre le groupe de Brad Stevens, playoffs inclus.
« Je suis impatient, nous sommes tous impatients. Je viens d’appeler Joel Embiid et je peux vous dire que nous sommes tous impatients. On se rapproche de la fin de la saison. » Brett Brown.
« J’ai trouvé que cette nuit, même sans Joel, il y avait du bon mais aussi, évidemment, des choses à travaille. Demain, il va falloir qu’on soit concentré et prêt à jouer contre une super équipe qui est au top depuis un moment maintenant. » Tobias Harris.
Via ESPN et Philly.com.