Brad Stevens : « Je n’ai jamais fait partie d’une équipe qui dépend uniquement du fait de rentrer ou non ses shoots »
En 221 minutes cumulées depuis le début du mois de février, le cinq Kyrie Irving – Marcus Smart – Jayson Tatum, Marcus Morris – Al Horford possède un (très mauvais) net rating de -5.5. D’accord mais le net rating c’est ? La différence entre le rating offensif (points marqués pour 100 possessions) et défensif (points encaissés pour 100 possessions) d’une équipe.
Ce même cinq qui avait pourtant relancé l’équipe un peu plus tôt dans la saison, reléguant Gordon Hayward et Jaylen Brown sur le banc au profit de Smart et Morris. Brad Stevens songe donc à apporter quelques nouveaux changements à son cinq de départ.
« J’y pense tous les jours. Maintenant on va devoir trouver les meilleures combinaisons pour chaque série selon notre matchup. Je ne sais pas si le cinq majeur sera le même. Mais je m’inquiète plus des 42 dernières minutes plutôt que des 6 premières. » Brad Stevens
Les Celtics ont pris la mauvaise habitude de laisser leur défense être dictée par leur attaque. Alors quand les shoots ne rentrent pas (l’équipe a le 13ème meilleur pourcentage de la ligue avec 46.4% – les Warriors sont premiers avec 48.8% – et le 6ème à 3-points avec 36.3% – les Spurs sont premiers avec 39.6%), ça peut très vite se compliquer…
« On était une meilleure équipe défensive sur les deux premiers mois de la saison par rapport à ce qu’on fait depuis un mois. Je ne veux pas qu’on soit une équipe, et je n’ai jamais fait partie d’une équipe qui dépend uniquement du fait de rentrer ou non ses shoots. Mais depuis un mois, c’est ce qu’on fait. Nos résultats dépendent de notre adresse. Au lieu d’aller chercher les stops, d’être une équipe qui trouve le moyen de gagner. Il n’y a rien de mieux que de gagner en shootant à 5/35 ou 7/35 à 3-points (le total des Celtics contre les Spurs dimanche, ndlr). » Brad Stevens
via MassLive