Pas cette fois pour Dwyane Wade; Spoelstra : « Je pourrais parier ma vie sur un match s’il a la balle dans les mains pour la dernière possession »

En s’inclinant cette nuit contre les Wolves (111 à 109), le Miami Heat a fait une très mauvaise opération dans la course aux playoffs. D’autant plus que, dans le même temps, le Magic et les Hornets se sont imposés. Heureusement que les Pistons ne les ont pas imités sinon la bande d’Erik Spoelstra se serait retrouvée dans une situation encore plus compliquée. En effet, même avec la défaite de la franchise du Michigan, les Floridiens sont assez mal embarqués puisqu’ils ont encore un match de retard sur la ville d’Eminem, première qualifiée en playoffs et ils n’ont en plus pas l’avantage du tie breaker face à elle (ni face au Magic d’ailleurs, 6ème avec 1,5 match d’avance sur le Heat). Alors qu’il ne leur reste plus que trois matchs à jouer.

« Si vous voulez gagner en playoffs, il faut pouvoir apprendre à gagner ces matchs où il y a de la pression, des attentes et des conséquences pendant la saison régulière. Cette ambiance, c’est celle des playoffs. » Nous sommes complètement dos au mur. C’est une expérience formidable pour l’équipe. Il faut en profiter et trouver un moyen de relever le défi. » Erik Spoelstra.

Le Heat a pourtant eu une belle occasion d’arracher la victoire mais le tir au buzzer de Dwyane Wade, après trois feintes de tir sur Josh Okogie, n’est pas rentré.

« J’essayais de lui faire croire avec tout mon corps que j’allais tirer. J’ai réussi à le faire monter deux fois, j’ai eu un bon tir avec une bonne vision de l’arceau mais c’était un peu trop à gauche. » Dwyane Wade.

« Je veux bien avoir ce tir dix fois sur dix. Il était ouvert et dans un fauteuil. Ça aurait pu se terminer différemment. Je l’ai déjà dit de nombreuses fois, je pourrais parier ma vie sur un match s’il a la balle dans les mains pour la dernière possession et qu’il y a deux points d’écart. » Erik Spoelstra.

« C’est une légende, on a été très chanceux. D’habitude, quand c’est la dernière saison d’un joueur, les dieux du basket donnent les trois points pour aider. Mais on leur a rendu la tâche compliquée toute la rencontre. On a vraiment bien joué et on a trouvé un moyen de gagner. » Karl-Anthony Towns.

Mais si le Heat n’a pas été capable de gagner cette rencontre, c’est aussi à cause d’une deuxième mi-temps ratée au cours de laquelle les hommes d’Erik Spoelstra n’ont inscrit que 40 points à 40% aux tirs.

« On a commencé à garder trop la balle, on a arrêté de se faire confiance. Nous sommes dangereux quand la balle bouge, que nous aussi nous bougeons, quand on pénètre, que la défense se resserre sur nous et qu’on trouve le gars ouvert. À la fin du match, tout le monde essayait de mettre son panier, c’était un effort désespéré. On avait un sentiment d’urgence mais on aurait dû mieux gérer le dernier quart. Il faut que l’on se fasse confiance en fin de match et en fin de possession. Il faut se dire que l’on peut avoir un super tir. » Dion Waiters.

Quand même Dion Waiters trouve que son équipe ne se fait pas assez de passes, c’est qu’il y a vraiment un problème. Et Erik Spoelstra était d’ailleurs d’accord avec l’analyse de son arrière.

« Ca a commencé quand on a loupé des tirs ouverts, on s’est frustré. Ensuite, on a eu des tirs compliqués dans le dernier quart, comme lors du match contre Boston mercredi. On ne se faisait pas confiance et on ne bougeait pas la balle. Quand on le faisait, on avait de bons tirs mais on n’a pas réussi à les rentrer. C’était probablement à cause du manque de rythme de la balle, qui ne bougeait pas comme elle aurait dû. » Erik Spoelstra.

Le Heat affrontera les Raptors, les Sixers et les Nets pour les trois derniers matchs de la saison régulière alors qu’ils n’ont plus le droit à l’erreur. Autant dire que ça commence à sentir mauvais.

Via ESPN et Miami Herald.

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