Les Celtics dos au mur; « Je suis désolé de le dire, mais notre attaque dicte notre défense »
Boston avait 6 minutes et 20 secondes devant son public du TD Garden pour prendre le contrôle des opérations et espérer revenir à 2-2 dans sa série face aux Bucks la nuit dernière. Giannis Antetokounmpo et Khris Middleton sur le banc (puis Eric Bledsoe), l’équipe n’a pourtant pas su résister aux assauts de George Hill et Pat Connaughton, et est passée d’un avantage de 2 points à un retard de 8 pendant que les stars adverses étaient au repos forcé.
« Ça se résume vraiment à ces runs. Ça fait deux matchs qu’on joue bien pendant une grosse partie du match et qu’ensuite on laisse aller, tout particulièrement en défense. Ils étaient à 29 points à 8 minutes de la fin du 2ème quart et ils terminent à 113. Donc ça fait 84 points encaissés sur les 32 dernières minutes. C’est une stat qui va très souvent vous faire perdre. » Brad Stevens
« C’est dur. On n’a pas réussi à capitaliser là-dessus alors qu’on en avait l’occasion. Je n’ai pas eu le sentiment qu’on ait vraiment exploité cette opportunité ou joué comme on voulait jouer. On l’a fait à certains moments mais pas suffisamment régulièrement. » Al Horford, 20 points à 8/16, 6 rebonds, 5 passes
Comme souvent pour les Celtics, l’effort défensif dépend de la production offensive. Plus l’équipe rate ses tirs (37.8% dans ce match, 9/41 à 3-points), moins elle défend avec intensité.
« Quand le ballon ne rentre pas, ça peut se retranscrire sur l’énergie de l’autre côté du terrain aussi. On a souvent fait ça cette saison, on doit communiquer davantage. C’est quelque chose de naturel, d’humain quand tes shoots ne rentrent pas d’y penser quand tu reviens en défense. Ça peut te sortir du match mentalement. Mais ça ne peut plus arriver maintenant. On n’a pas le choix, c’est do or die. » Kyrie Irving, 23 points à 7/22 (1/7 à 3-points), 6 rebonds et 10 passes
« Je suis désolé de le dire, mais notre attaque dicte notre défense. Quand on rate nos tirs, on ne revient pas en défense. On a été bien soft. » Marcus Morris, 18 points à 5/10, 14 rebonds, 2 passes
« On ne fait les choses dont on parle qu’à certains moments, mais pas suffisamment. » Al Horford
Habitués à bien rebondir dès l’instant où on ne croit plus en eux, les Celtics ont désormais un seul objectif : gagner à Milwaukee mercredi puis essayer de devenir la 12ème équipe de l’histoire de la NBA à revenir d’un déficit 3-1 en playoffs. La dernière équipe à l’avoir réalisé ? Cleveland lors des Finales 2016 (seule équipe à être revenue d’un 3-1 en Finales).
« Je pense toujours qu’on peut les battre. On est tout près, à chaque match on arrive à prendre l’avantage, on doit continuer. » Marcus Morris
« Je sais qu’aux yeux des gens, on a probablement aucune chance. Il y a des hauts et des bas et là on est clairement dans les bas, c’est la réalité. Il faudra qu’on se batte mercredi. » Al Horford
via MassLive