Pascal Siakam : « J’ai été moi et je n’ai pas pensé à ma blessure »
Blessé au mollet lors du Game 3, Pascal Siakam était incertain jusqu’au dernier moment au Game 4. Clairement diminué il a vécu un match très compliqué à Philadelphie. Défendu à 3-4 mètres par la défense des Sixers, qui l’a poussé à shooter, il a arrosé et a été méconnaissable, pas assez agressif, la base de son jeu. Mais à l’approche du Game 5, il allait mieux physiquement.
« Ca va mieux. Ca va mieux de jour en jour. C’est un souci au mollet mais aussi à l’ischio, donc c’est les deux combinés. Le staff fait du super boulot pour s’assurer que je sois soigné, que je mets bien de la glace, que j’en prends soin. Il va falloir du repos mais nous n’avons pas le temps, donc je dois juste faire de mon mieux pour être prêt quand le match débutera. »
Prêt il l’était, la preuve il a joué pas moins de 34 minutes, et a terminé meilleur marqueur des siens avec 25 points (7/19, 9/10 aux lancers-francs), 8 rebonds et 3 passes pour un plus/minus fou de +35 ! La clé a été son agressivité, il n’a pas hésité et a pris 8 shoots dans le premier quart pour 9 points à 2/4 à 3-pts.
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— Toronto Raptors (@Raptors) May 8, 2019
Il a joué comme il sait le faire, à l’image de cette énorme séquence :
« Je vais mieux, mais j’ai conscience que je dois être agressif. Je ne peux pas être passif. Ce qui me rend dangereux c’est le fait que je suis agressif. Je joue vite. Je dois continuer comme ça. Quelquefois tu as une blessure, et tu as tendance à trop réfléchir, et tu veux choisir tes spots. Cela t’enlève en quelque sorte ton agressivité. Ce soir je suis allé sur le terrain, j’ai été moi et je n’ai pas pensé à ma blessure. » Siakam
Il a également réalisé une prestation défensive excellente, bien meilleure qu’au Game 4, car plus mobile, à l’image de cette séquence sur Jimmy Butler
On l’a vu aussi défendre sur certaines séquences sur Joel Embiid, switcher dans le périmètre, venir en aide. Son association avec Serge Ibaka et Marc Gasol a très très bien fonctionné.
« Tout le monde a contribué. Quand nous jouons ensemble en tant qu’équipe, que nous faisons des stops, que nous courons, que tout le monde touche le ballon, que nous jouons à l’instinct, tout le monde est impliqué. Je trouve que nous avons fait du très bon boulot ce soir pour faire des stops et courir. » Siakam
Très encourageant pour Toronto, qui a besoin d’un excellent Pascal Siakam pour aller loin.