Fred VanVleet : « L’impression que Curry avait marqué 1000 points sur moi; Nick Nurse a été incroyable »
Le talent, la stratégie, le cœur, la ténacité… autant de facteurs qui ont permis aux Raptors de remporter leur série face aux Warriors 4-2 en Finales NBA.
« C’est tout ça oui. Il n’y a pas qu’une seule chose. On a beaucoup de talent, on est une équipe avec beaucoup de profondeur. Il y a des joueurs qui n’ont même pas joué mais qui sont tout à fait capables de le faire dans le roster. On a beaucoup de talent et quand ce talent bosse dur, tu as une chance d’être spécial. Quand l’équipe est solidaire et que le coaching staff te donne des bons plans de matchs, que tout le monde travaille ensemble dans l’exécution de ces derniers, alors il n’y a pas de limite. C’est ce qu’on a réussi à faire dans ces playoffs » Fred VanVleet
A priori moins en vue que ses collègues Kawhi Leonard, Kyle Lowry, Pascal Siakam ou encore Marc Gasol, Fred VanVleet a prouvé qu’il était lui aussi un joueur clé des Canadiens, en attaque (22 points dans le Game 6) comme en défense (il s’est coltiné Stephen Curry toute la série).
« J’ai simplement essayé d’être à la hauteur. C’est une grosse mission, et je sais ce que ça voulait dire pour notre équipe. Je m’en suis bien sorti sur la série. J’ai eu l’impression qu’il avait marqué 1000 points sur moi. En tant que défenseur tu n’aimes pas qu’on te score dessus, donc ce n’était pas évident. C’est clairement le gars le plus dur que j’ai eu à défendre aussi longtemps à chaque match, tout le match, avec un million d’écrans, et il est tellement bon dans la provocation des fautes. Donc j’ai simplement essayé d’être à la hauteur du challenge, d’accepter le challenge, tant mieux si j’ai gagné en respect, j’ai simplement essayé d’aider mon équipe à gagner des matchs. » Fred VanVleet
Il a aussi défendu son coach Nick Nurse en conférence de presse.
« C’est notre head coach. Vous tuez le coachs quand on perd. C’est de la faute des coachs quand on perd et grâce aux joueurs quand on gagne. Mais Nick a été incroyable. Il a en quelque sorte été le capitaine du navire, il a géré les tempêtes, nous a empêchés de monter trop haut ou de descendre trop bas, il a fait des ajustements inhabituels et expérimenté des choses. Certaines choses ont fonctionné et d’autres non, mais il essayait. Il a tout essayé et il faut le féliciter, il est champion pour sa première année. Je veux aussi saluer Coach Casey qui a participé à la construction de cette équipe, et les gars qui étaient là avant aussi. DeMar, JV, Delon, Jakob. » Fred VanVleet
Sur les 6 matchs de la série, Golden State n’en aura donc pas gagné un seul à l’Oracle Arena.
« Jouer à l’extérieur je pense que ça te permet d’être un peu plus concentré, d’avoir cette mentalité ‘nous contre le reste du monde’ où la seule chose qui compte c’est le gars à côté de toi. Tu ne peux pas t’appuyer sur le public pour faire des runs ou trouver de l’énergie, tu dois aller trouver ça toi-même. Pour gagner un titre NBA il faut gagner à l’extérieur et c’est ce qu’on a réussi à faire. » Fred VanVleet