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Pascal Siakam : « Je peux leur dire regardez-moi, j’étais ce petit gamin maigrichon du Cameroun qui ne pensait pas que c’était possible… Et je suis champion NBA »

Auteur de 32 points à 14/17, 8 rebonds et 5 passes dans le Game 1 puis 26 points à 10/17, 10 rebonds et 3 passes dans le match du titre cette nuit, Pascal Siakam a représenté le Cameroun comme il se doit après le buzzer. Jamais sans son drapeau sur les photos des célébrations, le natif de Douala découvert lors d’un camp de basket organisé par son compatriote Luc Mbah a Moute est fier de pouvoir être à son tour une inspiration pour les générations futures de son pays.

« Ça représente énormément. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai ce drapeau avec moi, pour représenter le Cameroun et l’Afrique. Gamin, je n’ai pas eu l’opportunité de rêver de ce moment. Je ne pensais pas pouvoir y arriver. Je ne pensais pas que c’était possible. Et je pense que beaucoup de jeunes pensent que ce n’est pas possible. Mais aujourd’hui je suis ici et je peux leur dire hey, regardez-moi, j’étais ce petit gamin maigrichon du Cameroun… je n’imaginais même pas vivre ce moment. Mais aujourd’hui je suis champion NBA. Donc je veux simplement leur dire que c’est possible et que si tu crois en quelque chose, travaille dur pour l’obtenir. Ça peut faire cliché, mais c’est vrai. J’en suis la preuve. » Pascal Siakam

Composent également l’équipe des champions NBA 2019 Marc Gasol et Serge Ibaka, tous deux Espagnols (et Congolais pour le second). Et c’est ce mélange des cultures qui a aussi participé au succès de l’équipe selon Siakam.

« Je pense qu’avoir des gars de différents pays, parlant différentes langues, ça nous a rapprochés. Tu passes de l’espagnol au français puis à l’anglais… Et je trouve que ça représente bien Toronto en général, cette diversité. » Pascal Siakam

Aussi car le principal ingrédient de cette réussite se nomme bien sûr Kawhi Leonard, MVP des Finales.

« Nous avons le meilleur joueur de la ligue et de ces playoffs. Mais nous formons aussi un groupe de gars loin d’être des top picks de draft mais qui vont bosser tous les jours pour essayer d’être les meilleurs possible, en étant altruistes. Que Serge ou Marc démarre ça n’avait pas d’importance, tout le monde s’est sacrifié pour la réussite du groupe. Je pense que c’est ce qui nous rend si spéciaux et dangereux, le simple fait qu’on soit une équipe. » Pascal Siakam

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