Cam Johnson, même pas arrivé en NBA, déjà au centre des critiques : « J’ai l’habitude d’entendre ça, et j’aime ça, j’adore ça »
Lorsque jeudi soir Adam Silver s’est présenté à son pupitre et a annoncé le 11ème choix de la draft, celui des Suns, ça a été une énorme surprise. La franchise de l’Arizona, à la stupeur générale, a décidé de miser sur Cameron Johnson. Les critiques ont fusé, pas que le Tar Heel soit un mauvais joueur, mais il a déjà 23 ans, a fait 5 saisons universitaires et est donc plus vieux que Devin Booker et il est loin d’être le talent le plus prometteur de cette draft et son plafond ne semble surtout pas très élevé.
« Quand j’ai signé avec l’Université de Pittsburgh, ils ont dit exactement la même chose. Puis ensuite à North Carolina, ça a aussi été la même chose : ‘Est-ce que nous sommes certains que ce gamin peut contribuer, est-ce qu’il a le niveau ?’ Comme si je n’avais pas joué dans la conférence ACC lors des deux années précédentes, donc j’ai l’habitude d’entendre ça, et j’aime ça, j’adore ça. Cela me donne un peu plus de motivation, l’envie de donner tort aux gens. Ce n’est pas la première fois que j’entends ça. Je suis honoré qu’ils aient vu assez en moi pour me sélectionner en 11ème position et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que cela s’avère être le bon choix pour eux. » Cam Johnson
Pour son ancien coach Roy Williams, la motivation des Suns est évidente.
« Tout d’abord ils ont drafté le meilleur shooteur de toute la draft. Deuxièmement ils ont drafté un joueur qui est prêt à jouer et troisièmement, ils ont drafté un qui gars est le plus discipliné et concentré que j’ai coaché de ma carrière. C’est un super être humain, et il va pouvoir arriver directement et jouer. Il bosse 8-10 heures par jour parce que c’est comme ça qu’il approche les choses. »
Il est en effet un excellent shooteur, lui qui a tourné à 55.6% aux tirs dont 45.7% la saison passée pour 16.9 points par rencontre.
« Je pense que mon QI basket est l’élément le plus important de mon jeu, peut-être pas celui qu’on remarque au début, mais je retire de la fierté à faire la bonne action. Être aux bons endroits offensivement, sur les bons spots défensivement, que ce soit pour dévier le ballon, provoquer un passage en force, envoyer le ballon sur le joueur ouvert ou aller dans la raquette, aider à faire céder la défense. Il y a beaucoup d’espace pour les gars en NBA qui prennent des décisions rapidement. Je peux mettre un shoot, mais aussi permettre à ce que l’attaque reste fluide, je peux aussi être présent au rebond et en défense. C’est là que je pense que je vais commencer à poser mon emprunte. » Cam Johnson
Via Arizona Sports