C.J. McCollum – Damian Lillard, un duo à contre-courant; « Quelque chose dont les gens vont se souvenir longtemps »

À Portland, il y a eu Clyde Drexler et Terry Porter : 10 saisons (1985-1995) ensemble, deux Finales NBA, 3 finales de conférence Ouest, respectivement premier et quatrième meilleurs marqueurs de l’histoire de la franchise. Il y aura peut-être aussi un jour Damian Lillard (deuxième meilleur marqueur de l’histoire de la franchise devant LaMarcus Aldridge) et C.J. McCollum : 6 saisons ensemble mais seulement une finale de conférence au compteur pour le moment (4 séries de playoffs gagnées en tout). En tout cas et dans une époque dictée par l’immédiateté, les deux potes font tout pour. Lillard a prolongé pour 4 ans et 196 millions de dollars au tout début du mois, McCollum a lui re-signé pour 3 ans et 100 millions de dollars hier (29 juillet). Sauf changement de cap, les deux arrières devraient donc passer les 5 prochaines saisons ensemble dans l’Oregon.

« C’est un moment spécial. Nous avons parlé du fait d’être à Portland, d’être des fondations, de gagner un titre ici, etc. On a coché beaucoup d’objectifs individuels et collectifs, mais je pense que le fait qu’on soit là tous les deux sur le long terme, qu’on grandisse ensemble et qu’on gagne ensemble, c’est quelque chose dont les gens vont se souvenir longtemps. » C.J. McCollum

Éliminés par les Warriors aux portes des Finales NBA, les Blazers en ont surpris plus d’un la saison passée. Pau Gasol, Hassan Whiteside, Kent Bazemore, Nassir Little et Mario Hezonja sont venus s’ajouter à l’effectif cet été. Lillard et McCollum eux, travaillent en s’inspirant des qualités de l’un et l’autre. Lillard veut ajouter la roublardise de McCollum, capable de se faire de la place de multiples manières sur le terrain, à son arsenal offensif. Améliorer sa sélection de tirs aussi, en bossant l’équilibre.

« Quand je vois certaines choses qu’il peut mieux faire, je n’ai pas peur de lui dire. Et il ne va pas le prendre personnellement. Et vice versa. On n’a pas peur de se corriger mutuellement, et c’est pour ça que ça fonctionne. » C.J. McCollum

McCollum aimerait lui gagner en explosivité et puissance, se retrouver plus souvent sur la ligne des lancers-francs et gagner en distance de loin.

« C’est marrant, les gens disent qu’on se ressemble, mais nos jeux sont complètement différents. Nos façons de scorer sont complètement différentes. Donc par exemple je lui montre : ‘Voilà comment je fais mon hésitation ici… ou si tu ralentis un peu là, le défenseur ne peut plus récupérer derrière ton pas d’hésitation’.

Tu dois évoluer en même temps que le jeu. Je prends beaucoup de shoots mi-distance, et ça fonctionne bien, mais je peux faire preuve de plus de créativité derrière l’arc. Je ne vais pas non plus shooter d’aussi loin que lui contre OKC (à 11 mètres, ndlr), je ne suis pas assez à l’aise avec cette distance, mais simplement pouvoir faire certaines de ces choses. S’il progresse et que je progresse… vous savez on n’était qu’à 4 victoires des Finales NBA. Ces petites choses comptent en saison régulière et en playoffs. » C.J. McCollum

via The Athletic

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