Une journée de repos galère pour la France avant de défier Team USA; Nico Batum : « S’en servir comme motivation, pas comme excuse »
L’organisation n’avait déjà pas bien fait les choses concernant les quarts de finale, certaines nations étant clairement désavantagées par les déplacements à faire, et pour ne rien arranger, le programme français a été totalement perturbé aujourd’hui. Alors que Team USA a seulement 80 kilomètres à faire pour se rendre à Dongguan les bleus avaient eu 1350 km à faire. Cela implique bien sûr de prendre l’avion et si le vol en lui-même n’est pas très long, un peu plus de 2 heures, c’est une tout autre organisation.
Cette journée de repos a tourné à la galère pour les bleus, puisque l’avion a été retardé et ils sont arrivés tard à Dongguan, obligés d’annuler l’entraînement.
« Le transfert de Nankin à Dongguan a été un peu long. On est parti ce matin de l’hôtel à 9h30, on est arrivé quasiment à 18h00, donc on n’a pas pu s’entraîner. On a vécu les aléas des aéroports, bus… Ce n’est pas grave, ça arrive. On est tous en vie et en bonne santé. Ce ne sont pas les conditions optimales pour aborder un match comme ça, contre une équipe comme ça. 5 ans en arrière lorsqu’on avait joué la médaille de bronze, la Lituanie avait eu 48 heures de repos et nous 16. On a déjà connu des situations compliquées et on a réussi à s’en sortir, même si là ce n’est pas le même adversaire. Si la victoire est là, l’histoire sera encore plus belle. C’est à nous de nous en servir comme motivation, pas comme excuse » Nico Batum
Via L’Equipe et Canal+