Pat Riley : « Peut-être que je suis trop pointilleux »
La semaine dernière, le Miami Heat a annoncé que James Johnson était mis à l’écart du training camp à cause d’un poids trop élevé. Un coup dur pour l’ailier, mais le président de la franchise Pat Riley a tout de même expliqué que lorsque Johnson sera à nouveau en forme, il pourra se joindre à l’équipe. Cette nouvelle a fait pas mal jaser dans le monde de la NBA, sans que Riley ne regrette d’avoir pris cette décision.
« C’est quelque chose qui devait être fait. Maintenant il le réalise et je le réalise. Ça ne va pas l’écarter de l’équipe pour toujours, il faut juste qu’il se remette en condition. Il y est déjà presque, donc je pense que je vais confier ça au coach Erik Spoelstra. C’est entre lui et James maintenant. » Pat Riley.
Cette volonté de ne plus rien laisser passer aux joueurs fait partie de la volonté de Riley de serrer la vis. Il avait employé cette expression en avril dernier pour expliquer qu’il souhaitait retrouver la culture du Heat, et demander aux joueurs d’être en forme au training camp fait partie des efforts qu’il estime nécessaires.
« Il y a beaucoup de choses. Cela vaut pour toute l’organisation, des joueurs aux opérations basket. Il est juste question de ne pas prendre les choses pour acquises, ne pas laisser couler, être un peu en retard… Je vous ai dit que je détestais me plaindre, ni entendre les gens se plaindre, faire des commérages et ne pas bosser dur. J’ai galéré avec des joueurs qui ne voulaient pas mouiller le maillot. Peut-être que je suis trop pointilleux, mais, je crois, vraiment au fait qu’il faut être tout le temps professionnel. » Pat Riley.
Le parrain à la gomina n’a donc pas usurpé sa réputation de personne intransigeante. Malgré tout, Riley n’en veut pas vraiment à son joueur.
« J’ai traversé trop de choses en 52 ans pour me laisser abattre par ça, ça fait partie du métier. C’est quelque chose de très très dur à demander aux joueurs. Pour certains jeunes, c’est vraiment facile de rester en forme grâce à leur constitution et ils n’auront pas à s’en occuper avant leurs 30 ans. Quand il reviendra, il faudra mettre ça derrière nous et aller de l’avant. » Pat Riley.
James Johnson tournait à 7,8 points, 3,2 rebonds et 2,5 passes décisives l’année dernière.
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