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Des retrouvailles avec le sourire pour Russell Westbrook… sauf sur le terrain : « Ils savent qu’il ne faut pas me parler »

Après le match et la victoire 116-112 des Rockets, Russell Westbrook a fait un petit détour par le vestiaire visiteurs avant de quitter le Toyota Center. Là, il a discuté avec quelques-uns de ses anciens coéquipiers, dont Steven Adams et Andre Roberson, des membres d’un staff qu’il a côtoyé durant 11 ans et même échangé deux mots avec Chris Paul, sourire aux lèvres. Une expression loin de celle qu’a été la sienne durant sa performance contre le Thunder : 21 points à 9/16, 12 rebonds, 9 passes.

« C’est comme ça que ça se passe. Quand je joue, je n’ai pas d’amis. Sur le terrain, ils savent qu’il ne faut pas me parler. Steven est un ami proche, mais entre ces lignes, il n’y a pas d’ami. Spalding est mon ami, et mes coéquipiers sont mes amis, mais c’est tout. Avant le match, après le match, je vais aller parler à mes gars. Ça ne veut pas dire que je n’ai pas d’amis, mais pendant le match, non. Si tu essaies de me parler, je ne vais rien te répondre. » Russell Westbrook

Un peu long au démarrage, le MVP 2017 a raté ses 5 tentatives dans le 1er quart-temps, au terme duquel Houston était mené de 13 points. Il a fallu attendre le 3ème quart-temps, remporté 39-18, pour voir l’équipe rattraper son retard. Westbrook a compilé 6 points, 3 rebonds et 4 passes dans la période, et a aussi pris une technique après voir chambré le rookie Darius Bazley, face à qui il venait d’inscrire un layup.

« C’est à moi de m’assurer que mes gars soient prêts non seulement à jouer mais à jouer dur. Parce que jouer dur n’est pas une option. C’est quelque chose qui doit nous tenir à coeur, et pour atteindre ce niveau d’élite, on doit le faire tous les soirs. » Russell Westbrook

« Russ leur apporte une dynamique différente avec son agressivité. Il a trouvé des shoots ouverts pour ses coéquipiers. C’est ce qu’il fait bien, il implique les autres. » Chris Paul

Dans les dernières minutes, le n°0 était partout : dunk en contre-attaque, pull-up mi-distance… rebond offensif après un raté de James Harden puis passe décisive à P.J. Tucker, ouvert à 3-points, pour tuer le match à 54.8 secondes du buzzer.

« C’est l’action qui nous fait gagner le match. Tu as besoin de ça. C’est une superstar, mais il attrape des rebonds offensifs, il se bat, il fait le sale travail pour t’aider à gagner. C’est bien d’avoir ça à ses côtés. » James Harden

via ESPN

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