Les Nuggets tiennent leur stoppeur de stars
Pour pouvoir prétendre au titre comme le font les Denver Nuggets, il faut une défense solide, ce qu’ils ont, mais aussi un défenseur capable de s’occuper des meilleurs extérieurs de la ligue, ce qu’ils ont en la personne de Gary Harris. En ce début de saison, l’arrière fait vivre de sales soirées à ses adversaires directs.
« Ce n’est pas que moi. C’est toute l’équipe, c’est un effort collectif. » Gary Harris
S’il ne veut pas tirer la couverture à lui, ces derniers temps il effectue un très gros travail individuel, à l’image de sa prestation dimanche face à Devin Booker, limité à 12 points, ou encore cette nuit face à Bradley Beal, 4ème scoreur de la ligue, et auteur seulement de 14 points à 6/15.
« Nous avons juste essayé de lui rendre les choses difficiles, d’être haut sur les écrans et nous assurer qu’il voyait toute la soirée des joueurs devant lui. » Harris
Il avait aussi permis de limiter James Harden à 27 points, son second plus faible total. Là encore il avait mis ça sur le compte du collectif
« Nous avons juste eu une super mentalité de battants, et quand nous sommes concentrés en défense, nous sommes vraiment une bonne équipe. » Harris
Mais ses coéquipiers le mettent eux en avant pour expliquer le bon début de saison des Nuggets (13 victoires et 3 défaites) et leurs bonnes prestations défensives. Hormis face à Trae Young, qui a planté 42 points le 12 novembre, il endosse à merveille son rôle de stoppeur. Il a contribué à limiter Luka Doncic à 12 points à 3/12, Kyrie Irving à 17 points à 8/20 ou encore CJ McCollum à 12 points à 5/18. Lors des derniers matchs on peut entendre dans le vestiaire des Nuggets après les rencontres des “Fiiiirrrst-Team G!” un appel pour qu’il soit dans une équipe défensive de l’année
« C’est ce mec là-bas (en pointant du doigt Harris), il fait un boulot incroyable. Avec toutes les stars qui viennent ici, il fait du super boulot pour les empêcher de faire ce qu’ils font le mieux. Nous ne blaguons pas quand nous parlons de first defensive team. Il le montre sur le terrain. Et ce n’est pas un ou deux matchs. C’est toute la saison. » Jamal Murray
« Je viens de montrer à Garry énormément d’amour pour ce qu’il a fait en back-to-back face à deux des meilleurs arrières de la NBA. Pas qu’il a fait ça tout seul, mais il en est grandement responsable. Quand tu limites Bradley Beal à 6/15 dont 2/10 à 3-pts et qu’il va sur la ligne des lancers seulement 2 fois, ce sont de super stats. » Michael Malone
À tel point que Jamal Murray étudie son coéquipier pour progresser de ce côté du terrain.
« J’ai regardé des highlights de Garry et la façon dont il bouge en défense. De petites choses comme ça, comme la façon dont il joue sur les passes, les angles qu’il utilise, il alterne sur les pick & rolls en passant par-dessus ou sous l’écran, la façon dont il se déplace. C’est vraiment quelqu’un dont je peux apprendre. » Murray
Mais bien sûr, pour être aussi performant individuellement, il faut tout un système défensif qui fonctionne autour et c’est le cas pour Denver, qui encaisse seulement 102.1 points/100 possessions cette saison, ce qui leur permet d’être premiers dans la catégorie en NBA.
« En tant qu’équipe, les gars se font confiance, ils font confiance au plan de jeu, à la préparation qui est faite. Ce que j’aime c’est que cela fait partie de notre culture : je fais confiance à mes coachs, les joueurs me font confiance et ont confiance dans le plan de jeu, puis ils vont sur le terrain et l’exécutent. » Mike Malone
Via The Athletic