Bilan de la semaine : Stephen Curry roi de la NBA !

Russell Westbrook (OKC) – le 18/11, victoire 110-103 contre les Pelicans – 43 points à 14 sur 25 au tir, 9 rebonds, 8 passes décisives.

Quand Kevin Durant est absent, c’est à Russell Westbrook de prendre les choses en main du côté d’Oklahoma City. Ce jour-là, face à des Pelicans accrocheurs, il fallait donc sortir le grand jeu, et le meneur du Thunder n’a pas déçu. Très adroit, l’ancien d’UCLA a ainsi frôlé le triple-double, tout en portant les siens pendant l’intégralité de la rencontre, grâce à un jeu tout en percussion (15 sur 20 aux lancers-francs), et sans trop insister à longue distance (0 sur 3 à 3-points). Il faut de plus noter qu’en mettant 12 des 15 derniers points de son équipe, c’est lui qui a ancré le succès d’OKC en toute fin de match. Difficile donc de lui reprocher ses 4 balles perdues, l’un de ses pêchés mignons, car sa performance était de très haut niveau, et fut sans aucun doute la plus belle de la semaine.

Mentions spéciales:

Stephen Curry (GSW) – le 19/11, victoire 124-117 chez les Clippers – 40 points à 11 sur 22 au tir, 11 rebonds, 4 passes décisives, 3 interceptions.

James Harden (HOU) – le 18/11, victoire 108-103 face aux Blazers – 45 points à 11 sur 29 au tir, 8 rebonds, 11 passes décisives, 5 interceptions.

Brandon Knight (PHX) – le 16/11, victoire 120-101 contre les Lakers – 30 points à 11 sur 23 au tir, 10 rebonds, 15 passes décisives, 4 interceptions.

Anthony Davis (NOP) – le 22/11, victoire 122-116 contre les Suns – 32 points à 11 sur 22 au tir, 19 rebonds, 4 contres.

Stephen Curry (GSW) – 4 victoires et 0 défaite – 30.8 pts à 50.6%, 5.5 reb, 6.0 ast, 3.0 stl, 0.0 blk et 6.0 to de moyenne sur la semaine.

Même si nous ne lui avons pas offert la performance de la semaine dans ce bilan, Stephen Curry en était tout proche au vu de la façon dont il semblait, comme tous ses coéquipiers, marcher sur l’eau ces derniers jours. Ayant mené les siens à nouveau vers un bilan parfait, le meneur de jeu, en plus d’avoir fait un match à 40 points face à un Chris Paul très en vue, a réussi à shooter avec une adresse hallucinante pendant l’intégralité de ces sept derniers jours (des chiffres encore plus impressionnants quand l’on voit la difficulté des shoots qu’il prend). Quand l’on tourne à des stats pareilles et que l’on est le meilleur joueur de le meilleure équipe actuelle, difficile d’échapper au trophée honorifique de MVP de la semaine. Les fines bouches lui reprocheront de ne pas avoir réussi un triple-double depuis avril 2014, ou encore de perdre trop de ballons… Étant donné sa réussite individuelle et collective dans tous les autres secteurs, il est tout excusé.

Mentions spéciales:

Russell Westbrook (OKC) – 2 victoires et 2 défaites – 37.0 pts à 52.6%, 6.3 reb, 10.0 ast, 3.3 stl, 0.8 blk et 5.5 to de moyenne sur la semaine.

LeBron James (CLE) – 2 victoires et 1 défaite – 25.3 pts à 57.1%, 8.7 reb, 5.7 ast, 0.0 stl, 0.7 blk et 3.7 to de moyenne sur la semaine.

Paul George (IND) – 2 victoires et 1 défaite – 26.7 pts à 45.9%, 7.3 reb, 5.7 ast, 2.0 stl, 0.0 blk et 3.0 to de moyenne sur la semaine.

Brandon Knight (MIL) – 2 victoires et 2 défaites – 27.5 pts à 43.2%, 6.8 reb, 8.0 ast, 2.3 stl, 0.3 blk et 4.0 to de moyenne sur la semaine.

Brandon Knight (PHX) – 2 victoires et 2 défaites – 27.5 pts à 43.2%, 6.8 reb, 8.0 ast, 2.3 stl, 0.3 blk et 4.0 to de moyenne sur la semaine.

Même s’il était un peu juste pour réellement prétendre au trophée de MVP de la semaine, les performances réalisées par Brandon Knight au cours des sept derniers jours, méritaient clairement d’être soulignées. En difficulté lors de son arrivée à Phoenix en cours d’année dernière, peinant à trouver sa place à côté d’un Eric Bledsoe qui apprécie beaucoup tenir la gonfle, le meneur de jeu a du éponger quelques critiques, et beaucoup se rappelaient davantage de lui comme celui qui s’était fait démolir par DeAndre Jordan, que comme un vrai joueur de basket. Cette saison, Knight a fermé toutes les bouches, et avec des pics statistiques comme il les a connus la semaine dernière (un triple-double à 30 points, 15 passes et 10 rebonds contre les Lakers, puis 38 points inscrits à Denver), l’ex-Buck mérite clairement d’être notre coup de coeur !

Mentions spéciales:

Ryan Anderson (NOP) – 2 victoires et 2 défaites – 28.3 pts à 55.8%, 6.3 reb, 1.3 ast, 0.5 stl, 0.3 blk et 1.5 to de moyenne sur la semaine.

Rajon Rondo (SAC) – 1 victoire et 2 défaites – 13.0 pts à 54.8%, 9.3 reb, 12.3 ast, 1.7 stl, 0.0 blk et 3.7 to de moyenne sur la semaine.

Hassan Whiteside (MIA) – 2 victoires et 1 défaite – 15.7 pts à 64.3%, 9.3 reb, 0.0 ast, 1.0 stl, 7.3 blk et 2.3 to de moyenne sur la semaine.

Reggie Jackson (DET) – 2 victoires et 1 défaite – 20.3 pts à 45.1%, 4.7 reb, 8.7 ast, 1.0 stl, 0.0 blk et 3.7 to de moyenne sur la semaine.

Evan Fournier (ORL) – 1 victoire et 1 défaite – 21.5 pts à 43.2%, 4.0 reb, 3.0 ast, 3.0 stl, 0.0 blk et 3.0 to de moyenne sur la semaine.

Bien sûr, il n’a disputé que deux rencontres la semaine dernière, mais cela n’a pas empêché Evan Fournier de se montrer ! Sans parler de ses statistiques toujours très bonnes en tant que scoreur, l’ex-Poitevin s’est désormais aussi révélé en tant que clutch player. Scott Skiles lui fait une confiance monstre, comme tous ses coéquipiers, et personne n’a été choqué de voir l’arrière (souvent décalé au poste 3 cette saison), prendre à lui seul le match à son compte, sur la dernière action d’une rencontre très disputée contre les Wolves. Un game winner en prolongation inscrit plus tard et Fournier était devenu en quelques secondes le héros de tout le Nord de la Floride. Le joueur du Magic semble bel et bien prendre une nouvelle dimension cette saison, et voici pourquoi il remporte sans hésiter, ce trophée de tricolore de la semaine, devant des pointures comme Tony Parker ou Nicolas Batum.

Mentions spéciales:

Tony Parker (SAS) – 2 victoires et 1 défaite – 17.7 pts à 52.9%, 2.7 reb, 5.7 ast, 0.7 stl, 0.3 blk et 1.7 to de moyenne sur la semaine.

Nicolas Batum (CHA) – 2 victoires et 1 défaite – 14.0 pts à 40.0%, 3.7 reb, 3.7 ast, 0.3 stl, 0.7 blk et 3.0 to de moyenne sur la semaine.

Rudy Gobert (UTA) – 1 victoire et 1 défaite -7.5 pts à 62.5%, 8.5 reb, 1.0 ast, 1.0 stl, 1.5 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.

Alexis Ajinça (NOP) – 1 victoire et 2 défaites – 8.0 pts à 66.7%, 4.3 reb, 0.3 ast, 0.0 stl, 1.0 blk et 0.3 to de moyenne sur la semaine.

Kristaps Porzingis (NYK) – 3 victoires et 0 défaite – 20.0 pts à 58.8%, 10.3 reb, 1.3 ast, 0.0 stl, 3.0 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.

Quelle plus belle revanche imaginer pour Kristaps Porzingis après s’être littéralement fait huer lors de sa draft en juin dernier, par de nombreux fans des Knicks, semblant très mécontents de ce choix ? Ces derniers doivent aujourd’hui se cacher tant le début de saison de l’intérieur letton est prometteur. Il ne semble d’ailleurs aujourd’hui plus du tout prématuré de dire qu’il est le meilleur rookie obtenu par les New Yorkais depuis le grand Patrick Ewing. Ses performances de la semaine dernière (29 points et 11 rebonds mardi contre les Hornets, puis 24 points, 14 rebonds et 7 contres samedi à Houston) ont bien mis tout le monde d’accord. A ce rythme, il pourrait même très bien concurrencer Okafor et Towns pour le trophée de Rookie of the Year. En attendant, c’est notre distinction de rookie de la semaine qu’il remporte !

Mentions spéciales:

Karl-Anthony Towns (MIN) – 1 victoire  et 2 défaites – 17.7 pts à 64.7%, 11.0 reb, 1.0 ast, 1.7 stl, 3.0 blk et 3.3 to de moyenne sur la semaine.

Jahlil Okafor (PHI) – 0 victoire et 4 défaites – 14.8 pts à 44.8%, 8.8 reb, 1.0 ast, 0.5 stl, 1.3 blk et 3.3 to de moyenne sur la semaine.

Emmanuel Mudiay (DEN) – 1 victoire et 3 défaites – 15.0 pts à 36.5%, 2.8 reb, 7.0 ast, 3.3 stl, 1.3 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

D’Angelo Russell (LAL) – 0 victoire et 3 défaites – 14.3 pts à 41.0%, 6.0 reb, 3.3 ast, 0.7 stl, 0.7 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.

Andrew Wiggins (MIN) – 1 victoire et 2 défaites – 24.3 pts, à 41.8%, 4.3 reb, 1.7 ast, 1.0 stl, 1.0 blk et 1.7 to de moyenne sur la semaine.

Après avoir fait ses armes dans le Minnesota l’an passé et obtenu le titre de Rookie of the Year 2015, Andrew Wiggins montre que l’obtention de ce trophée n’était pas un choix par défaut, seulement réalisé compte tenu des blessures de Jabari Parker, Julius Randle et Joel Embiid. D’ailleurs, malgré le retour à la compétition des deux premiers, c’est bel et bien toujours le Wolf qui s’en sort le mieux, alors qu’il est aujourd’hui clairement devenu le franchise player de son équipe. Doté d’une explosivité hors normes, le Canadien assume cette année réellement les responsabilités qu’on lui a confiées en terme de scoring (24,3 points de moyenne sur la semaine), alors qu’aucun défenseur ne semble pouvoir le faire douter. Même si on attendra de lui un peu plus de consistance quant à sa réussite au tir et à ses choix, nous n’allons pas faire les difficiles, car au vu de ce qu’il a montré ces sept derniers jours, Wiggins remporte haut la main ce titre de sophomore de la semaine.

Mentions spéciales:

Elfrid Payton (ORL) – 1 victoire et 1 défaite – 15.5 pts, à 40.0%, 6.0 reb, 7.5 ast, 2.0 stl, 0.0 blk et 3.0 to de moyenne sur la semaine.

Jordan Clarkson (LAL) – 0 victoire et 3 défaites – 17.3 pts, à 51.3%, 3.3 reb, 1.7 ast, 0.3 stl, 0.0 blk et 1.7 to de moyenne sur la semaine.

Julius Randle (LAL) – 0 victoire et 3 défaites – 12.3 pts, à 43.3%, 10.0 reb, 1.3 ast, 0.0 stl, 0.3 blk et 1.7 to de moyenne sur la semaine.

Rodney Hood (UTA) – 1 victoire et 1 défaite – 14.5 pts, à 41.7%, 3.5 reb, 4.0 ast, 1.0 stl, 0.0 blk et 3.5 to de moyenne sur la semaine.

Ryan Anderson (NOP) – 2 victoires et 1 défaite – 27.7 pts à 57.7%, 6.0 reb, 0.7 ast, 0.0 stl, 0.3 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

Il aurait pu être notre coup de cœur si Brandon Knight n’avait pas réalisé de si belles performances. Cependant, étant sorti du banc lors de trois des quatre dernières rencontres des Pelicans cette semaine (le match où il a été titulaire n’est pas comptabilisé dans ses statistiques affichées plus haut), Ryan Anderson pouvait néanmoins très légitimement concourir pour cette distinction hebdomadaire et honorifique de meilleur sixième homme, et la remporter. Y a-t-il besoin d’en dire beaucoup plus ? Pas vraiment. Ayant marqué deux fois 29 points et plus en tant que bencher, il a été un pion essentiel de la semaine des Pelicans, et sur ces sept derniers jours, personne ne semblait vraiment pouvoir le concurrencer pour l’obtention de cette récompense.

Mentions spéciales:

Avery Bradley (BOS) – 2 victoires et 1 défaite – 20.0 pts à 56.8%, 3.3 reb, 1.7 ast, 2.3 stl, 0.0 stl et 1.3 to de moyenne sur la semaine.

Ish Smith (NOP) – 2 victoires et 1 défaite – 15.7 pts à 55.9%, 5.3 reb, 9.7 ast, 1.3 stl, 0.7 stl et 2.3 to de moyenne sur la semaine.

Enes Kanter (OKC) – 2 victoires et 2 défaites – 15.8 pts à 63.9%, 10.3 reb, 0.8 ast, 0.0 stl, 0.0 stl et 1.3 to de moyenne sur la semaine.

Jordan Hill (IND) – 2 victoires et 1 défaite – 11.7 pts à 53.8%, 10.0 reb, 1.7 ast, 1.0 stl, 1.3 stl et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

Paul Pierce (LAC) – 0 victoire et 2 défaites – 4.0 pts à 25.0%, 2.0 reb, 0.5 ast, 0.5 stl, 0.0 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

Ça fait vraiment mal au cœur de devoir faire apparaître The Truth au top du classement des prétendants à cette distinction peu glorieuse. Avec tout ce qu’a connu Paul Pierce dans sa carrière longue de 17 ans, il ne mérite pas ça… Et pourtant. Après une saison très correcte avec les Wizards l’an passé, équipe où il a joué le rôle de mentor et de joueur expérimenté à la perfection, on pouvait attendre de lui la même chose sous le maillot des Clippers, et ses retrouvailles avec Doc Rivers paraissaient prometteuses. Revenu dans sa ville d’origine Los Angeles, l’ailier, il faut se rendre à l’évidence, ne trouve pas sa place dans cet effectif. Pouvant être abandonné sur le banc par son coach pendant toute une rencontre, mais pouvant aussi passer plus de trente minutes sur le parquet, le rôle de l’ancien Celtic n’est pas clair, et lui-même s’y perd. Son faible rendement et son adresse catastrophique au shoot en sont la preuve. Espérons qu’il puisse vite rebondir car dans le cas contraire, sa fin de carrière pourrait être proche.

Mentions spéciales:

Tony Snell (CHI) – 2 victoires et 1 défaite – 2.7 pts à 20.0%, 2.3 reb, 2.0 ast, 0.3 stl, 0.3 blk et 1.7 to de moyenne sur la semaine.

Kris Humphries (WAS) – 1 victoire et 1 défaite – 4.5 pts à 18.2%, 4.5 reb, 0.5 ast, 0.0 stl, 0.5 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

Marcus Smart (BOS) – 2 victoires et 1 défaite – 4.3 pts à 17.4%, 5.0 reb, 3.7 ast, 2.3 stl, 0.0 blk et 2.7 to de moyenne sur la semaine.

Victor Oladipo (ORL) – 1 victoire et 1 défaite – 6.0 pts à 23.5%, 4.5 reb, 3.0 ast, 0.5 stl, 0.5 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

Golden State Warriors – 4 victoires et 0 défaite – 2 matchs joués à l’extérieur – victoire la plus significative chez les Clippers 124-117 – 115.8 points marqués et 106.5 points encaissés sur la semaine.

Les semaines se suivent et se ressemblent pour les Warriors, mais comment ne pas les élire meilleure équipe de ces sept derniers jours, quand ils viennent d’égaler le meilleur départ de l’Histoire de la ligue pour une franchise NBA ? Avec une nouvelle fois un sans faute au compteur, les hommes de Luke Walton (pourtant apprenti au poste de head coach) en sont aujourd’hui à 15-0, et personne ne semble pouvoir les arrêter. Même les Clippers d’un excellent Chris Paul jeudi, ont subi les foudres de cette équipe en pleine confiance dans le quatrième quart-temps. En même temps comment stopper des hommes qui shootent à 11 sur 15 (dont 8 sur 9 à trois points), dans la dernière période d’un match ? Difficile hein… Les 23 points d’avance qu’avaient réussi à obtenir les Californiens dans le deuxième quart n’ont donc pas suffi, et les Warriors ont prouvé une nouvelle fois qu’ils étaient la meilleure équipe de la ligue en ce moment.

Mentions spéciales:

New York Knicks – 3 victoires et 0 défaite – 2 matchs joués à l’extérieur – victoire la plus significative à Houston 107-102 – 100.7 points marqués et 95.3 points encaissés sur la semaine.

Washington Wizards – 2 victoires et 0 défaite – 1 match joué à l’extérieur – victoire la plus significative contre les Bucks 115-86 – 106.0 points marqués et 90.5 points encaissés sur la semaine.

San Antonio Spurs – 3 victoires et 1 défaite – 1 match joué à l’extérieur – victoire la plus significative contre les Grizzlies 92-82 – 96.0 points marqués et 91.0 points encaissés sur la semaine.

Dallas Mavericks – 3 victoires et 1 défaite – 3 matchs joués à l’extérieur – victoire la plus significative contre le Jazz 103-93 – 103.5 points marqués et 99.5 points encaissés sur la semaine.

Los Angeles Clippers – 0 victoire et 3 défaites – 2 matchs joués à domicile – défaite la plus significative contre les Raptors 80-91 – 96.0 points marqués et 105.7 points encaissés sur la semaine.

Même si cette semaine les Clippers représentent l’équipe qui était le plus près de faire tomber les Warriors, obtenir un bilan de 0 victoire pour 3 défaites au cours de cette période (en jouant deux tiers de leurs matchs à domicile), n’est clairement pas à la hauteur des objectifs de la franchise californienne. Les recrues ne sont pas réellement au niveau attendu: Paul Pierce, comme on l’a vu précédemment semble avoir pris un coup de vieux, Lance Stephenson est d’une irrégularité sans nom et Josh Smith prend toujours plus de la moitié de ses shoots derrière la ligne à 3-points (rappelons qu’il est intérieur et qu’il tire à 25% de réussite dans ce domaine). De plus, Doc Rivers semble parfois perdu dans ses rotations. Derrière le trio Chris Paul / Blake Griffin / DeAndre Jordan, aucune hiérarchie ne semble définie et des joueurs que l’on pourrait penser importants sont parfois amenés à cirer le banc pendant tout une rencontre. Cette semaine les Clippers ont été la 4e pire équipe de la ligue au rebond (dommage quand l’on possède l’une des paires d’intérieurs les plus impressionnantes de la ligue). Au final, l’équipe de Doc Rivers peut montrer de belles choses sur de courtes séquences au vu de l’effectif présent, mais des trous d’air collectifs trop constants empêchent littéralement les Clippers d’être au niveau attendu. Il faudra donc réagir vite sous peine de vite présenter un bilan négatif.

Mentions spéciales :

Milwaukee Bucks – 0 victoire et 3 défaites – 0 match joués à domicile – défaite la plus significative à Indiana 86-123 – 90.7 points marqués et 117.7 points encaissés sur la semaine.

Philadelphia 76ers – 0 victoire et 4 défaites – 2 matchs joués à domicile – défaite la plus significative contre les Pacers 85-112 – 87.5 points marqués et 103.3 points encaissés sur la semaine.

Los Angeles Lakers – 0 victoire et 3 défaites – 3 matchs joués à domicile – défaite la plus significative contre les Blazers 93-107 – 95.0 points marqués et 109.7 points encaissés sur la semaine.

Houston Rockets – 1 victoire et 3 défaites – 2 matchs joués à domicile – défaite la plus significative contre les Celtics 95-111 – 97.3 points marqués et 104.3 points encaissés sur la semaine.