Trop de talent tue le talent
Est-ce une simple coïncidence, que l’ascension folle d’Oklahoma City se soit faite en un éclair, ou un signe prémonitoire d’avoir baptisé Thunder la toute jeune franchise de l’Oklahoma ? L’instant d’un soupir, OKC est passé de candidat au top 3 de la draft à Finaliste NBA, et légitime candidat au titre cette année encore. Pourtant, le contexte a changé, les variables de l’équation aussi. Suffisamment pour emmener des nuages gris dans le beau ciel d’Oklahoma, ou doit-on s’attendre à ce qu’une nouvelle foudre victorieuse ravage le paysage NBA en Juin prochain ?
.
Les belles histoires commencent toujours de cette manière. Une situation initiale idéale, un protagoniste heureux, avant que les problèmes et les péripéties n’arrivent. C’est bien dans l’adversité et dans le dépassement de soi que toute la vertu du héros s’exprime, et donne ainsi tout son piment à l’œuvre. C’est un petit peu aussi l’histoire de la jeune franchise d’OKC. A une époque où le rassemblement des Three Amigos à Miami a déchaîné les passions, le Thunder apparait comme l’éloge d’une construction saine, d’un travail intelligent, via la jeunesse et la draft. Et ça marche. Premier tour des playoffs disputé en 2010, Finale de Conférence en 2011, et même Finale NBA en 2012, sous l’impulsion d’un noyau dur de joueurs promis à un long et heureux futur ensemble.
Mais voilà, il y a quelques mois, les problèmes viennent troubler ce beau paysage, et OKC souffre de l’explosion de cette bulle de bonheur et d’insouciance dans laquelle ils se plaisaient. Il n’est pas rare, pour ne pas dire très courant, de voir un joueur impressionner, voir surprendre, durant son année rookie, avant de ne pas répondre aux attentes par la suite. Communément, c’est ce que l’on appelle le Rookie Wall, cette barrière que le joueur en question heurte à un moment donné de sa première année, ou parfois plus tard, ce moment où il perd cette insouciance, ce brin de magie et de folie qui faisait tout son charme. Rapporté à une plus grosse échelle, on pourrait ainsi dire que la jeune franchise du Thunder est en train de heurter son Rookie Wall à elle. Depuis quelques mois, les choix de la franchise se font de plus en plus contestables, après quelques années durant lesquelles on n’avait cessé de vanter la qualité du travail de la direction. Une impression que la copie n’est plus parfaite, et surtout, que les péripéties et autres problèmes auxquels vient se heurter le Thunder, ce sont eux-mêmes qui se les sont créés.
Le début de la désillusion fut évidement toute l’affaire James Harden, il y a quelques mois de cela. Avant de faire les beaux jours des Rockets, la désormais plus belle barbe du Texas officiait non loin de là, dans l’Oklahoma, et on se souvient tous encore des circonstances très polémiques de son départ. La prolongation de Serge Ibaka vu comme une plus grande priorité, le trop gros contrat offert à Kendrick Perkins, Harden refusant de prendre les miettes et immédiatement envoyé à Houston sans qu’on ait vraiment eu l’impression de longues et productives discussions entre les deux camps. En échange, le GM Sam Presti avait réussi à dégoter un scoreur né en Kevin Martin, et le très prometteur Jeremy Lamb, 13e choix de la dernière draft. Si à l’époque on avait été agréablement surpris par la finesse de ce choix, force est de constater que les choses ne marchent pas aussi bien que prévu, et que les raisons de se réjouir il y a quelques mois n’ont pas lieu d’être d’aujourd’hui.
Le bon côté de l’opération, c’est que le Thunder récupérait en Kevin Martin un arrière capable d’apporter un bon quota de points. Évidemment pas autant créateur, pour lui-même comme pour les autres, Martin n’en demeurait pas mois un meilleur joueur sur catch & shoot, très vif et très agile en sortie d’écran. Et ce problème de création ne posait pas autant de problèmes que ça, étant donné qu’OKC pouvait compter sur un Eric Maynor de retour de blessure pour assurer la playmaking de la second unit. La mauvaise opération, c’est qu’entre temps, Scott Brooks est tombé amoureux de Reggie Jackson, et qu’OKC a ainsi échangé Maynor à Portland contre rien (ou presque). Jackson est un très bon athlète, qui a montré de meilleures capacités à marquer avec une certaine régularité, mais n’est certainement pas un distributeur à la manière de Maynor. Qui manque donc à cette second unit, mais aussi aux titulaires, puisque le garçon était par séquences le meneur attitré de l’équipe dans le money time, notamment durant les playoffs 2011.
.
C’est ensuite tactiquement que l’équipe semble atteindre ses limites. La mentalité de Scott Brooks est pour le moins assez simple : laisser un maximum de libertés à ses stars en attaque. Le bon côté, c’est que Westbrook comme Durant sont de très bons joueurs de 1vs1, capable de créer par eux-mêmes et d’aller chercher leurs points. Et tout ça marche plutôt bien, le Thunder se bat toujours pour le meilleur bilan de NBA. Le mauvais côté, c’est que justement ça marche sans doute un peu trop bien, et que toutes ces victoires cachent peut être l’essentiel : la pauvreté du fond de jeu.
Même s’il sont sans doute liés, il faut tout de même séparer les deux problèmes : l’incapacité de Russell Westbrook à être un vrai meneur/distributeur d’un côté, et cette réelle pauvreté tactique d’un autre. Je vous le racontais récemment, Kevin Durant semble vraiment sous utilisé, au vue de sa palette offensive énorme. Un joueur avec un aussi bon tir et une aussi grande taille, le garçon peut être indéfendable utilisé en spot up shooteur ou en catch & shoot, mais n’est placé que très rarement dans cette position où il est diablement efficace. Et même s’il reste un des meilleurs dans le business en terme de pénétration et de se création de son propre tir, il est sans doute utilisé trop souvent dans ce registre. De même pour Russell Westbrook, pour qui on n’appelle jamais de systèmes. Le garçon a la liberté de devoir aller chercher ses points tout seul, et de ce fait en abuse souvent. Bizarrement, c’est lorsque des Kevin Martin ou Nick Collison que le fond de jeu est plus étoffé, et les possessions plus travaillées.
Pour comprendre cette déficience tactique, trois suspects s’offrent à nous, et la « faute » (s’il convient de parler de faute pour une équipe qui tout de même domine la ligue) n’incombe à personne en particulier, mais un peu à chacun. Le premier est la cible favorite des détracteurs, et on ne peut pas franchement dire qu’il cherche à les éviter. Russell Westbrook essuie depuis un bout de temps déjà de virulentes critiques à propos de sa façon de joueur en tant que meneur de cette équipe. Le garçon distribue quelques 7.5 passes par match, beaucoup mieux que l’exécrable 5.5 de la saison passée, mais c’est surtout une statistique trompe l’œil. Westbrook n’a tout simplement pas les qualités qu’il faut pour être le meneur de jeu de cette équipe, au sens où on l’entend généralement.
Il n’est pas du tout un bon gestionnaire, sa prise de décision est trop souvent mauvaise, et surtout c’est son manque de patience, et son incapacité à temporiser qui l’empêche d’être le dépositaire du jeu du Thunder. Il y a une grande différence entre être meneur de jeu et être celui qui a la balle sur une possession offensive. Et le pire, le fond du problème Westbrook même, c’est que le garçon ne semble vraiment pas décidé à changer. Il prend plus de tir que Kevin Durant, et semble encore décidé à prouver à tout le monde qu’il peut être le franchise player de cette équipe. On n’irait pas jusqu’à dire qu’il se satisfait dans cette situation, mais presque. Et il ne se dégage en tout cas aucune impression qui nous ferait dire que Westbrook voudrait évoluer vers un plus grand rôle de passeur au détriment de ses points.
Ce qui nous emmène directement au second suspect, moins évident, Kevin Durant. Si le triple meilleur marqueur de NBA n’y est, à priori, pas pour grand-chose dans la sélection de tir qu’on veut qu’il ait, il n’est pas non plus exempt de tous reproches. Non seulement de trop laisser faire Russell Westbrook plutôt que de tenter de s’imposer en tant que le seul et unique leader qu’il devrait être, on peut trouver dans son propre jeu quelques points noirs, à commencer par son jeu sans ballon.
On ne le voit tout simplement pas assez essayer de créer du mouvement lors qu’il n’est pas destiné à prendre le tir sur une possession, et tout particulièrement lorsque Westbrook commence à partir dans une série de dribbles pour faire le job par lui-même, Durant reste immobile, et attend que ça se passe. Alors que justement, un Durant en mouvement qui pourrait chercher une ouverture serait un bon moyen d’inciter Westbrook à ressortir le ballon une fois qu’il a fixé la défense, plutôt que de tenter le tir compliqué.
Autre bémol, la tendance de KD cette saison à vouloir beaucoup trop forcer les choses, en terme de playmaking. Ce n’est pas naturel, résulte en beaucoup de turnovers, et le fait sortir de sa zone de confort, le scoring, un registre où pourtant personne n’est meilleur que lui en NBA.
Enfin, notre troisième suspect dans cette affaire n’est autre que Scott Brooks, à commencer par la gestion du cas Russell Westbrook. Formé arrière à UCLA, Westbrook partageait le backcourt avec Darren Collison, et était même la troisième option offensive de l’équipe, derrière Kevin Love et Collison. Comment, en presque 5 ans de carrière maintenant, Brooks et la direction d’OKC n’a pas ne serait-ce que tenté de l’essayer au poste 2 ? Surtout quand Eric Maynor semblait émerger comme un vrai playmaker, et potentiellement un très bon complément dans le backcourt. Malheureusement, cela semble trop tard désormais pour une telle transformation, et encore une fois, il n’est pas certain que le principal intéressé soit attiré par cette idée.
On peut lui reprocher donc cette utilisation imparfaite de Kevin Durant, comme de Russell Westbrook, mais nous n’avons pas toutes les cartes en mains pour pouvoir en juger. Est-ce réellement son souhait, où n’arrive-t-il tout simplement pas à faire passer son message plus que ça ? Toujours est-il qu’en tant que coach du Thunder, c’est évidement lui qui est en première ligne pour essuyer les critiques à ce propos. Il faut lui rendre hommage pour l’excellent travail qu’il a fait sur ces dernières saisons, mais dans l’optique d’enfin devenir cette dynastie qui accumule les titres, il faudra à n’en pas douter passer par une plus grande rigueur offensive. A Scott Brooks de montrer qu’il en est capable, un place dans l’histoire lui tend déjà les bras, mais il faut aller la chercher maintenant.
.
Présenté ainsi, on aurait presque l’impression de l’énumération d’une longue liste de problèmes que pourrait rencontrer une franchise à la peine, et non pas d’un des trois meilleurs bilans de la ligue. Néanmoins, la critique est dure, car comme l’avait parfaitement formulé StillBallin à l’occasion du trade de Harden, il y a ce sentiment qu’OKC transforme de l’or en bronze. Le problème, c’est que même si ça gagne aussi souvent « au talent » en saison régulière, on déjà vu OKC buter contre des grosses cylindrées (dont Miami deux fois, San Antonio deux fois, Memphis deux fois, ou même Denver et Houston deux fois également…), et parfois même complètement déjouer. Et si OKC n’arrive toujours pas à ramasser un titre dans les trois à quatre prochaines années, il ne faudra pas être surpris d’un trade de Russell Westbrook. D’autant plus que connaissant le garçon, il pourrait vouloir de lui-même se mettre à la recherche d’une franchise qui le considérerait pleinement comme Franchise Player, et surtout avec l’exemple d’un James Harden à qui une situation similaire réussit on ne peut mieux..
Voilà une fin à la supposée dynastie du futur qu’aucun fan ne voudrait voir arriver. Le démantèlement du trio magique, qui ne prouvera rien de plus que ce succès par la draft restera au final une anomalie dans l’histoire moderne du basket. On n’en est heureusement pas là, mais cette idée n’est plus si insensée que ça, alors qu’inimaginable il y a encore quelques mois de cela..Pour le moment et malgré tout cela, le Thunder demeure une des meilleures équipes de la ligue, et un logique prétendant au titre. OKC fait peur, et c’est bien ça le plus important au jour d’aujourd’hui. Les belles histoires ne sont pas déjà toutes faites, elle ne demandent qu’à s’écrire. En espérant un éclair de génie d’ici juin prochain, dans l’idée d’enfin soulever le trophée Larry O’Brien.
Super article, je suis globalement d'accord
Franchement j'adore ces articles vachement bien. Le fond du problème est que westbrook n'est pas un organisateur est devrait jouer en 2 et laisser la place à un meneur gestionnaire , mais le problème c'est que au poste 2 il y a Martin et avant il y avait James Harden ce qui fait que meme si en match un cinq Maynor Weestbrook martin ( avant harden) Durant Ibaka( ou perkins) à déja était utilisé sur des courte période on ne peut faire ça sur 30 min.
Donc le fond du problème serait que cette direction qui a si bien fait les choses ne serait pas entrain de se tromper en voulant absolument un scoreur arrière qui vient du banc au lieu de le changer contre un meneur organisateur style Jameer Nelson par exemple, l'erreur ne serait donc pas des 3 accusés mais du GM à qui il manque la dernière pièce pour récupérer un titre ?
A relativiser tout de même car on parle d'un favori au titre qui est dans la capacité d'avoir le titre dans 2 mois.
bon article c'est vrai mais avec un point de vue peut être trop européen. En tout cas les dirigeants du thunder ne pense pas comme vous. S'il avaient voulu corriger cela ils auraient gardé harden. Car lui est capable de temporisé lorsque westbrook, aussi génial qu'il soit, met le jeu dans tous ces états et enchaîne les temps fort. De plus c'est une vrai gâchette. Il prend parfois la place de lin a Houston lorsqu'il n'est pas sur le terrain. Cela aurait permis a oklahoma d’éviter leur quelques défaites de moins de 6pts après une fin de match mal gérer. Pour moi le prob c'est le depart de harden et la mauvaise et hâtive décision en début de saison des dirigeant qui doivent s'en mordre les doigt. Et contrairement a l'article je pense que durant fait bien de laisser westbrook faire son jeu. Westbrook va en prendre conscience et changer et cela evite les conflits.
Merci déjà :)
Oui tu as raison, j'ai inclu inconsciemment le GM ou en tout cas la direction dans "le suspect Scott Brooks", mais c'est vrai que pour moi Sam Presti est vraiment pas exempt de tout reproches. Mais surtout, quand je parle des "suspect" c'est à propos du fond de jeu en lui même, pas des décisions de la franchise.
Pour Westbrook, c'est avant qu'il fallait le tenter, bien avant Martin et même avant que Harden n'explose en tant que 6e homme. Et personnellement, un line up Maynor Westbrook Harden Durant Ibaka, ça n'a vraiment rien de choquant. Toutes les équipes jouent small ball, regarde le Heat par exemple qui joue dans cette même configuration (Calmers Wade Battier/Allen Lebron Bosh). Mais bon, Maynor n'est plus là. Ca sera intéressant de voir si à l'avenir, dans deux ou trois ans, OKC se met à la recherche d'un vrai meneur ou non.
Pour Harden, je suis d'accord que OKC aurait du le garder, mais il faut se rappeler que c'st le GM en personne qui l'a transféré, et ce très rapidement. Les négociations n'ont même pas duré plus de 24h, Harden a refusé l'offre et a été envoyé à Houston dans la nuit suivante. Alors qu'il y avait toujours moyen de négocier je pense.
Pour Westbrook, je ne pense pas qu'il doit ne plus jouer ou ne plus avoir de liberté. Je pense en revanche qu'il ne faut pas en faire son meneur. Si tu as un vrai meneur aux commandes, pas de problème pour dédier un système à Westbrook ou a le laisser prendre ses libertés. Mais le soucis, c'est qu'il le fait trop souvent, parce que c'est lui qui décide de quoi faire.
Je parle de mémoire sans connaître véritablement les choix tactiques des coaches de l'époque mais il ne m'a jamais semblé que les grandes équipes des Lakers de Magic, des Celtics de Bird ou des Bulls de Michael Jordan jouait avec un fond de jeu très étoffé mais plutôt de grands créateurs de jeu qui provoquaient les défenses créaient les intervalles et les décalages et trouvaient facilement des joueurs démarqués qui savaient bien se placer par rapport à l'action en cours. C'est particulièrement vrai dans le système des Bulls et fameuse triangle offense qui n'est finalement qu'une "zone" en attaque . Celà ne remet pas en cause cependant la pertinence de l'analyse de cet article ! :)
Le pire c'est qu'avant ils avaient, James Harden et Jeff green! c'est incroyable!
Si si tout de même.
Le meilleur exemple c'est Michael Jordan justement. Les Bulls (et Lakers) pratiquaient le jeu en triangle comme tu l'a dit, et même si il y a vait de toute façons une certaine manoeuvre de liberté, le fond de jeu était là. Que ce soit dans la disposition sur le terrain, le mouvement de joueurs, les choix préférentiels de passes, etc.
Les Spurs de Popovich ont toujours été une machine bien huilé, pareil pour Boston en 2008, etc. Je suis d'accord sur le fait que ta star doit avoir sa marge de liberté, mais tout de même. Un Lebron James capable de scorer comme de distribuer ça ne pose pas de problème de lui filer les clé, mais KD ou Westbrook ne sont pas des passeurs, des distributeurs ou ce que tu veut, ce sont des scoreurs avant tout.
Personne n'a réussi à gagner un titre "tout seul". Allen Iverson y est presque arrivé en 2001, à coup de crossover, mais défait en Finale.
weestbrook – harden – durant – green – Ibaka
Collison- reggie jackson – perry jones III
Bonne draft quand tu nous tiens à noter que certains on était drafté par seattle je sais pas si les GM on changé ou non … enfin bon le 5 que ça fait !!!
Derien.
Oui je comprends ton article est absé sur le fond de jeu mais c'est l'idée qui m'est venue en lisant l'article que Presti était un suspect car c'est lui qui donne les joueurs les choisis.
Aprés pour le small ball Durant n'est pas fait pour étre 4 surtout en défense il a une carrure qui ne lui permet pas de la faire pas comme des Anthony lebron Green.
Aprés je pense que pour battre le heat il faut pas aussi faire un small ball ( meme si cela se fait plus par manque de pivot que par imitation du heat ) mais au contraire il faudrait appuyer sur les points faibles du heat dont la raquette. Aprés le thunder manque de bon joueur dans la raquette pour le faire et ibaka qui peut apporter un plus en attaque a peu de ballon pour se mettre en évidence ca revient au fond du jeu et au problème Westbrook.
Fallait le faire avant de mettre westbrook en 2 mais c'est toujours pas fait a voir comment OKC va réagir selon les résultats de l'équipe…
Oui c'est tout à fait juste ce que tu dis, à propos de Durant trop "léger" pour jouer 4, mais justement contre un Lebron James ce sera quand même lui qui va défendre. Mais c'est vrai qu'il est moins musclé que les autres pour s'imposer dans la raquette.
C'est juste également sur battre le Heat dans la raquette. Le problème, ni Ibaka, ni Perkins, ni Collison ne sont de vraies forces offensives sous le panier. Il va falloir jouer sur le même registre que Miami, et le problème c'est que dans ce qu'ils font, Miami sont les meilleurs.
Oui oui je me suis peut-être mal exprimé mais il me semble que l'article parlait surtout d'un fond de jeu à base de systèmes et de mises en situation de KD. Evidemment dans toutes les équipes que j'ai citées la balle vivait très bien et très vite. Ce que je veux dire c'est qu'on a pas forcément besoins de système au cordeau à foison pour faire circuler la balle et mettre en bonne position un attaquant. ça peut-être très utile bien entendu mais l'important reste l'intelligence de jeu et la capacité des joueurs à bien jouer ensemble.