BrainStorming : Quel avenir pour Darren Collison ?

Décidément, c’est une saison à oublier pour les Mavs. Pour la première fois depuis bien longtemps, Dallas ne participera pas aux playoffs, deux ans seulement après son titre NBA en Juin 2011. Et parmi les déceptions de cette saison du coté des Mavericks, un certain Darren Collison, qui pensait avoir posé ses bagages dans le Texas pour un bon bout de temps, pourrait obtenir un bon de sortie plus vite que prévu.

Le recrutement de l’été dernier avait pourtant été des plus satisfaisants, ou en tout cas permettait de fonder quelques jolis espoirs. La venue d’OJ Mayo, revanchard après que Memphis ait décidé de s’en servir comme sixième homme seulement, mais aussi l’expérience d’Elton Brand sous les panneaux, le touché de balle particulier de Chris Kaman. Et donc, le meneur de jeu Darren Collison, échangé contre Ian Mahinmi à Indiana, et qui avait avant le début de la saison le rôle de titulaire entre les mains. Quelques mois plus tard, Collison termine une saison régulière bien loin des attentes, à l’image de la franchise en elle-même.

Drafté en 2009 par les Hornets, il avait parfaitement pallié à la blessure de Chris Paul en tant que rookie, au point d’avoir une place dans le premier cinq rookie en 2010, et surtout au point d’attirer l’attention de Larry Bird, qui le recrute immédiatement pour en faire le meneur titulaire des Pacers. Deux ans plus tard, George Hill lui coiffe au poteau la place de titulaire et le voilà échangé à Dallas pour une nouvelle fois assurer la mène. Et encore une fois, se faire piquer la place. Une des raisons qui pourrait expliquer le fait que Collison galère chez les Mavs, c’est les problèmes qu’il semble y avoir entre lui et son coach, Rick Carlisle.

Clairement, il y a de l’eau dans le gaz. Carlisle n’est pas content des performances de son joueur, et le fait savoir assez régulièrement aux médias d’ailleurs. Une première fois, Carlisle le sort du cinq de départ au profit de Derek Fisher. Si le vétéran n’a pas fait de mauvais matchs à Dallas, il faut tout de même souligner son âge, son efficacité plus aussi grande qu’auparavant, et surtout le fait que Fisher n’est pas un meneur de jeu. Heureusement pour Collison, il retrouve un peu de confiance et le poste de titulaire lorsque Fisher se blesse au genou et est coupé par Mark Cuban. Second épisode, cette fois c’est Mike James, un autre vétéran de 37 ans, à qui Carlisle offre le job et en profite pour replacer Darren Collison en sortie de banc. Bien sûr, le garçon n’est pas dans la forme de sa vie, et n’est toujours pas arrivé à retrouver les standards de sa saison rookie, mais toutes ces perturbations ont certainement affecté sa confiance et son niveau de jeu.

Les signes ne trompent pas. Quand vous avez été recruté pour être le titulaire de l’équipe, et que vous êtes relayés sur le banc à la moindre occasion, au profit de deux bleus de chauffe de 37 ans et quelques, c’est qu’il y a sans doute quelque chose qui cloche avec le coach. Reste à savoir quel sera l’avenir de Collison désormais. Arrivant à la fin de son contrat rookie, il pourra dès cet été signer chez quiconque voudra bien lui offrir un nouveau contrat, mais Dallas aura la possibilité d’égaliser l’offre pour le retenir. Mais est-ce une bonne option pour les Mavs de le conserver, quand de toute évidence le courant ne semble pas passer entre le joueur et le coach. D’autant qu’il y aura à la draft la possibilité de drafter un Michael Carter-Williams, le meneur de jeu de Syracuse, moins cher et peut être plus prometteur aux yeux de la direction. Affaire à suivre, mais une nouvelle fois il semble que l’ancien pensionnaire d’UCLA devra cet été chercher une nouvelle destination.

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