Top 15 des freshmans NCAA: n°13 Anthony « Cat » Barber
Suite de notre top 15 des joueurs qui joueront leur première saison NCAA l’année prochaine. Après Joel Embiid hier et Nigel Williams-Goss ce matin, c’est à nouveau à un meneur que nous nous intéressons, en l’occurrence Anthony Barber. Recruté par N.C State, le joueur d’1m88 foulera sans doute les parquets universitaires de longues minutes l’année prochaine, car les deux principaux arrières de l’équipe, Lorenzo Brown (draft) et Rodney Purvis (transféré) ont quitté le navire cet été.
Barber possède un arsenal offensif intéressant. En plus de sa taille correcte pour un meneur, il dispose d’une bonne envergure (1m93) qui, combinée à son explosivité et sa fluidité, lui permettent de réaliser des cross dévastateurs. Très rapide balle en main, Barber, surnommé « Cat » pour le côté félin de ses moves est un excellent joueur en transition, capable de finir près du panier et de changer de vitesse. Comparé à Ty Lawson, non seulement du fait de sa rapidité mais également de son aptitude à shooter de loin ou en sortie de dribble, Barber peut aussi créer pour les autres, n’hésitant pas à conclure ses drives par des passes aussi décisives que spectaculaires. Enfin, le meneur est un défenseur susceptible d’imposer une énorme pression sur son adversaire direct, et ses mains rapides lui permettent de réaliser de nombreuses interceptions.
Le côté explosif et spectaculaire de Barber peut toutefois constituer un handicap. Ce jeu à haut risque occasionne de nombreuses pertes de balles, sans compter que Barber a parfois du mal à clore ses actions près du cercle. Les scouts déplorent l’absence de leadership du « Cat », ainsi que ses problèmes dans le jeu placé.
S’il peut un jour espéré atteindre le niveau d’un Ty Lawson, Anthony Barber a encore un gros travail à fournir avant de pouvoir prétendre à un rôle en NBA. Un travail sur son shoot sera indispensable pour lui permettre d’exploiter au maximum ses qualités de playmaker dans le jeu placé et non seulement sur transition. Il devra aussi réduire la prise de risque dans son jeu, notamment au niveau des passes aveugles dont il raffole. Le « Cat » devra aussi muscler son jeu pour conserver son impact défensif en arrivant au plus haut niveau. Mais il apparaît clair que, s’il fournit un travail suffisant, Barber possède le potentiel pour rejoindre la grande ligue et y jouer un vrai rôle. La saison prochaine, qu’il passera dans le championnat beaucoup plus tactique (et donc a priori pas idéal pour lui) qu’est la NCAA, devrait permettre d’en savoir plus sur son habileté à progresser sur ses points faibles.