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Michael Carter-Williams, la fausse bonne idée ?

Craig Ruttle

Je vous avoue que j’ai eu du mal à le mettre ce point d’interrogation, à la fin du titre. Autant je suis prêt à mettre à me mouiller pour un joueur qui mérite plus d’attention, comme ce bon vieux Archie Goodwin finalement drafté par Phoenix ; autant je peux rester très sceptique sur d’autres cas plus discutables. C’est le cas de Michael Carter-Williams, qui n’a jamais réussi à dissiper mes doutes à son sujet, pour le moment en tout cas. M’enfin, laissons donc cette formulation interrogative, je me contenterai d’énoncer les faits et vous laisserai le soin de juger par vous-même.

Sur les radars des scouts NBA depuis de longs mois maintenant, celui-qui-a-un-nom-très-long-mais-qui-ne-s’oublie-pas a finalement pris la direction de Philadelphie, via le 11e choix de la draft. Apparemment, à Phily on préfère le très imparfait MCW au meneur All Star maison, Jrue Holiday. Evidemment, ce serait de mauvaise foi de passer sur le fait que Nerlens Noel et deux premiers tours de draft rejoignent le navire, une contrepartie loin d’être scandaleuse. Mais n’était-ce pas trop risqué de laisser partir Holiday, pas loin d’être la seule et unique satisfaction d’une saison dernière on ne peut plus décevante, pour le remplacer par un meneur de jeu aussi discutable ?

A moins que l’on commence déjà à se préparer une place de choix pour la draft 2014. Tanking ? Qui a dit ça ? Que nenni, dans le métier on appelle ça « reconstruire », mais vous aurez compris l’idée. Ou bien, on croit toujours au potentiel d’Evan Turner pour prendre la responsabilité du jeu. Une possibilité tout aussi plausible que légitime.

Toujours est-il donc que Michael Carter-Williams pose ses valises à Phily, au sein d’une franchise en ruine (ou presque), et pourtant aux portes d’une finale de Conférence il y a un an à peine. Un Andrew Bynum plus tard, on dit bye bye aux playoffs et on s’apprête à rebâtir. Autant dire que l’environnement dans lequel MCW va devoir évoluer est à des des années-lumière celui qu’il a connu au sein de la grosse cylindrée qu’était Syracuse l’an passé en NCAA. Pas simple de passer de rampe de lancement d’une machine de guerre qui tournait à plein régime, à carburateur d’une vieille bécane qui crachote et a du mal à démarrer ces matins où la température flirte avec le zéro.

Le problème, c’est que je ne peux m’empêcher de penser que MCW ne sera pas à la hauteur du job. Certes, Carter-Williams a mené le championnat universitaire au nombre de passes par match l’an passé. Quelques 7.3 passes de moyenne même, un total tout ce qu’il y a de plus respectable dans une ligue où les matchs sont plus courts et moins prolifiques offensivement. Mais il ne faut pas confondre bon passeur et bon meneur de jeu, et malheureusement, si MCW a démontré toutes les qualités de la première caractéristique, c’est tout l’inverse pour la seconde.

Très altruiste et possédant une véritable pass first mentality, MCW est capable de trouver des angles remarquables tout en prenant souvent de très rapides décisions. Sa grande taille pour le poste (6’6, 1m97) lui permet d’avoir une excellente vision du terrain pour distribuer le jeu, et demeure justement un très bon dribbleur pour un joueur de cette taille. Evidemment ce n’est pas tout cela que je remets en cause, on ne produit pas sept passes et quelques chaque match par hasard. Et heureusement même que pour un lottery pick il possède de telles qualités, ce serait l’inverse qui ne serait pas normal.

En revanche, c’est dans tous les autres compartiments du jeu que reste sur ma faim. Grossièrement, Carter Williams est un passeur très précis mais pas du tout un bon gestionnaire, un terme dans lequel j’inclus allègrement une multitude de qualités que j’attends de mon meneur de jeu.

En premier lieu, c’est sa prise de décision qui laisse trop, beaucoup trop à désirer, comme en attestent ses 3.5 turnovers par matchs l’an passé à Syracuse. MCW n’est clairement pas encore mature de ce point de vue-là, que ce soit en comparaison aux stars de la grande ligue, mais même face à ses collègues de la cuvée de meneur 2013 (nous tairons les noms de ces derniers, beaucoup trop anonymes comparé à l’ancien meneur des Oranges. Histoire de ne pas trop enfoncer le clou). Il tente encore trop des paris trop risqués, des passes inconsidérées ou trop difficiles. Il tente la belle passe ultra compliquée plutôt que de rester simple en somme. Alors oui, quand ça passe c’est génial, mais ce n’est pas encore suffisamment le cas.

Si Jim Boeheim maintenait sur le terrain son jeune capitaine de bord, ce genre d’erreurs trop grossières pourrait bien lui coûter un aller simple pour le banc une fois chez les pros. A fortiori pour un rookie qui n’a pas encore fait ses preuves. La bonne nouvelle, c’est que Doug Collins n’est plus le coach des Sixers, m’enfin tout de même. Son ratio passes/balles perdues de 2.2 n’est finalement pas si mal que ça, mais c’est quand même moins bon que ce que ses qualités de passeurs laissent espérer.

AP Photo/Jessica Hill

On dit parfois d’un meneur de jeu au moment de dépeindre son portrait qu’il est toujours sous contrôle, posé pour organiser le jeu. Ce n’est pas le cas de Carter-Williams, qui à l’inverse peut précipiter les choses et sembler complètement hors de contrôle. Il y a trop souvent une impression qu’il force le jeu, plutôt que de le laisser venir à lui. Une qualité bien difficilement quantifiable mais pourtant indispensable pour survivre au niveau supérieur.

Toujours dans ce terme de gestionnaire, il y a cette notion de savoir dicter le tempo du match que je ne retrouve pas chez lui. A Syracuse, c’était d’ailleurs un job que l’on confiait beaucoup plus à Brandon Triche (senior, 23 ans), son partenaire dans le backcourt. De même, c’était aussi Triche qui était chargé de remonter la balle par moment, Carter-Williams étant encore beaucoup trop en difficulté face à de fortes pressions défensives. Pas forcément de bonne augure pour la NBA où il devrait se frotter à des défenseurs bien plus coriaces.

De plus, on ne peut pas passer à côté du fait que l’environnement de Syracuse a aussi sublimé ses qualités de playmaker. La présence de scoreurs confirmés (le très complet CJ Fair, le shooteur d’élite James Southerland, Brandon Triche, tous trois à plus de 13pts/m), mais aussi une philosophie de jeu idéale. Dans le lot, de très nombreuses passes décisives sont venues sur du jeu en transition. Evidemment que même en contre-attaque il faut posséder quelques qualités pour bien distribuer, mais cela reste l’exercice le moins difficile pour un meneur de jeu. En forçant les traits, n’importe qui est capable de filer la gonfle sans grande difficulté à un shooteur ouvert à trois points ou un coéquipier lancé vers le panier sur une contre-attaque.

Les Oranges demeurant un véritable rouleau compresseur en transition (d’excellents marqueurs, très rapides, et une zone défensive très efficace à la base de toutes ces opportunités), MCW a su en profiter pour engranger quelques passes décisives en plus au compteur. Vous me direz, il se pourrait bien que Philadelphie joue aussi de la même façon avec l’effectif jeune et athlétique à disposition. Mais quand bien même il continuerait à être efficace et à faire ses stats en transition, cela ne me rassure pas pour autant sur ses capacités limitées sur du jeu posé.

Enfin, Michael Carter-Williams est loin d’être un meneur de jeu très performant sur pick & roll. Surprenant quand on sait qu’à peu près chaque meneur, voire même arrière, est censé savoir se débrouiller dans l’exercice. Pas vraiment à l’aise en sortie d’écran pour distribuer, il n’est pas non plus une vraie menace lui-même pour scorer, que ce soit pour pénétrer ou prendre le tir. Intriguant, regrettable même quand on sait que Nerlens Noel possède un vrai talent sur pick & roll. Déjà que le grand dadet n’est pas un scoreur né à l’intérieur, si on le prive d’un bon meneur pour le nourrir de bons ballons dans l’exercice, avouez que c’est un peu bête.

Dans l’idée des dirigeants, MCW devra sans doute faire la paire avec Evan Turner une fois chez les Sixers. Second choix de draft en 2010, le moins que l’on puisse dire c’est que Turner a beaucoup été bridé par Doug Collins durant les trois premières années de sa carrière, jouant à peine en tant que rookie, puis considéré par la suite comme un joueur de complément. Alors qu’à l’inverse, c’est le type d’arrière qui a besoin du ballon dans les mains pour exister, que ce soit pour créer pour les autres mais aussi pour aller chercher ses propres points. On n’a pour le moment vu que très rarement le Evan Turner d’Ohio State, mais cela devrait changer dès la saison prochaine.

Alors, quel futur pour cette association ? D’un côté, Turner est, à l’image de Brandon Triche à Syracuse, le genre de joueur qui pourra prendre la responsabilité de la gonfle, peut-être même sur la majorité des possessions, limitant de ce fait Michael Carter-Williams à du drive & kick, drive & dish et à mener les contre-attaques. Précisément les exercices dans lesquels il excelle. Même si un peu léger pour le moment, son avantage de taille devrait bien l’aider, et c’est de toute façon sur pénétration qu’il sera le plus apte à distribuer le jeu.  Au moins le temps que le métier rentre, avoir un Evan Turner pour diriger le jeu permettra de limiter le nombre de pertes de balles et passes trop compliquées qui finissent entre les mains de l’adversaire.

Elsa/Getty Images

Néanmoins, cela pose tout de même un problème et pas des moindres : lorsque Turner aura la gonfle, à quoi pourra bien servir MCW ? Son jeu sans ballon est loin d’être satisfaisant, et se résume pour le moment encore à du rebond offensif simplement. A Syracuse, on a d’ailleurs pu voir son inefficacité lors que la gonfle n’était pas entre ses mains sur une possession offensive. En ce sens, ce serait sans doute le sous utiliser que de limiter son utilisation en offrant plus la balle à Evan Turner. Mais à défaut d’être une bonne solution, c’est sans doute la moins mauvaise, et Philadelphie n’a pas vraiment le choix. Carter-Williams pourra être l’étincelle qui vient provoquer et créer une opportunité pour ses coéquipiers de temps en temps, et Turner avoir la responsabilité du jeu et bien plus de ballons. C’est du quitte ou double au final. Si ça marche, on vantera les mérites de cette association complémentaire en certains points, sinon on insistera à l’inverse sur ses inconvénients tout aussi importants.

Au-delà de son playmaking discutable, les autres facettes de son jeu sont aussi source d’inquiétudes. A commencer par sa capacité à pouvoir scorer une fois chez les pros. Son jump shot est médiocre, et il ne peut clairement pas compter dessus. Sur pénétration, il y a du bon et du moins bon, ou plutôt du moyen et du vraiment pas bon dirons-nous. Le vraiment pas bon, c’est lorsqu’il déclenche son tir à deux ou trois mètres du panier, sur des floaters, runners ou tear drop tout aussi horripilants qu’inefficaces. Son touché de balle et vraiment très rustre, et il a réellement l’air de balancer la balle un peu n’importe comment par moment. Le moyen bon en revanche, c’est lorsqu’il va carrément jusqu’au cercle pour le layup. Là encore, il est loin de posséder un touché de balle ou une finition digne de ce nom, mais sa taille et ses longs bras lui permettent au moins de connaître une certaine efficacité. Reste à voir également si sa silhouette frêle pourra connaître une aussi bonne réussite face à de plus grands et plus costauds intérieurs en NBA.

Voilà pour la partie technique de son répertoire offensif. Si seulement c’était tout. Malheureusement, plus que son incapacité à rentrer un tir ou à conclure sur pénétration, ce sont ses choix sur le terrain qui laissent à désirer, plus que l’aspect technique de son jeu même. Sa prise de décision est réellement exécrable par moment, et va au-delà de son playmaking simplement, comme on a pu en parler précédemment. En effet, sa sélection de tirs est on ne peut plus mauvaise, et il ne semble tout simplement pas conscient de ses limites.

Etant donné le niveau de son jump shot, loin d’être correct, il en prend énormément, beaucoup trop, parfois même de très compliqués. Déjà qu’il a du mal à planter un tir ouvert, c’est presque exaspérant de le voir dégainer en sortie du pick & roll ou bien à mi-distance alors qu’il est marqué à la culotte par son défenseur. De même, son efficacité à trois points est médiocre (29% l’an passé) mais il n’hésite pas à en prendre cinq ou six par match, si ce n’est plus, pour finalement n’en rentrer qu’un seul. Le terme arroser serait sans doute de rigueur dans ce cas précis. C’est ce qui fait que son jeu sans ballon est si inquiétant et que l’on redoute de son utilité aux côtés d’Evan Turner. Sans même rajouter le fait de la ligne à trois points sera encore plus loin dans la grande ligue.

Même sur pénétration, la quantité de floaters qu’il tente est tout simplement disproportionnée par rapport à sa réussite dans l’exercice (et encore, si ça ne pouvait être que des floaters bien exécutés). Combien de fois l’a-t-on vu littéralement balancer la balle vers le cercle, une fois dans les airs et en total déséquilibre ? Bien trop souvent, si vous demandez mon avis. Encore une fois, ce manque de discernement concernant les forces et faiblesses de son jeu offensif est des plus alarmantes. Son pourcentage réel (qui prend en compte l’efficacité générale, sur lancers francs, et sur trois points) de 49% est d’ailleurs des plus médiocres. A l’inverse, Trey Burke est à 57%, et CJ McCollum à 63%, pour ne citer que les principaux autres prospects sur ce poste.

De même, on pourrait carrément pousser le vice et remettre en cause ses aptitudes défensives. Certes, beaucoup d’interceptions et une physique réellement adapté pour être correct de ce côté-là du terrain. Mais on ne l’a jamais vu évoluer que dans la zone défensive de Syracuse. Quid de sa capacité à contenir un arrière sur du un contre un, sa défense au poste, ou ses aptitudes à suivre un shooteur en sortie d’écran ? Néanmoins, il a démontré de bons instincts défensifs généralement, et s’il fallait questionner son adaptation chez les pros, ce n’est évidemment pas par-là que l’on commencerait.

Au moment de dresser le bilan, avouez que ça fait quand même beaucoup. Un playmaker qui commet encore beaucoup trop d’erreurs, ne sait pas gérer le jeu, avec une prise de décision très inquiétante, et sur qui on a de réels doutes à propos de sa capacité à scorer régulièrement en NBA, on a déjà lu de meilleurs rapports que ça. Sans compter que malgré le fait qu’il ne soit qu’un sophomore, Carter Williams va tout de même sur ces 22 ans, soit l’âge classique d’un senior. De quoi également remettre en cause son potentiel et sa réelle marge de progression.

Tout cela peut paraître sévère, et évidemment que le garçon pourrait à terme corriger le tir une fois en NBA. Mais de ce que l’on a vu au niveau universitaire et même durant les Summer League d’Orlando, on ne peut tirer qu’un tel constat du niveau de jeu du garçon. La bonne nouvelle, c’est que si l’an prochain il n’arrive pas à faire gagner l’équipe, personne ne lui en voudra à Philadelphie, vraiment personne. Que voulez-vous, on se rassure comme on peut.

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18 réflexions sur “Michael Carter-Williams, la fausse bonne idée ?

  • JoachimCelts

    Dans ton article, tu mentionne le mot "tanking", que 'on également évoqué pour Boston, la saison étant finie, dans l'echo des parquets, vous pourriez faire le débat autour du tanking non?^^

  • Theloger

    par contre 1.97m pour un meneur, il doit être plutôt efficace au rebond non ? Je vois 5/match, c'est plutôt bon de ce point de vue

  • Basket Infos

    Il est en train de te donner raison en Summer League. Il a sans doute la pire adresse de l'histoire de la Summer League. 8/23 puis 4/20 puis 3/16…

  • iversin

    Les summer lleague ne sont pas toujours révélatrices. Quand je vois des joueurs comme Josh Selby qui font des choses énormes en SL et qui s'éteignent complètement quand la saison débute je me dis qu'il vaut mieux attendre qu'on entre dans le vif du sujet avec de juger

  • Basket Infos

    C'est sûr mais il vaut quand même mieux montrer de bonnes choses en Summer League que des mauvaises. J'ai tendance à me dire que si un joueur n'est pas bon en Summer League ce sera difficile de l'être en NBA. le contraire (être bon en Summer League ne veut pas dire qu'il le sera en NBA ) me parait moins vrai

  • Guillaume (BI.com)

    C'est quand même significatif à mon sens. A relativiser évidement, mais significatif tout de même.

    En l'occurrence, MCW a pas attendu les Summer League pour sortir des pourcentages tout pourri et pour montrer qu'ils prenait de sales décisions. 49% au true pourcentage, c'est vraiment médiocre, et quand en regardant jouer Syracuse tu comprenait très vite le pourquoi du comment.

  • Quand j'ai lu "…cuvée de meneur 2013 (nous tairons les noms de ces derniers, beaucoup trop anonymes comparé à l’ancien meneur des Oranges. …" j'ai pensé qu'on pouvait nommer Trey Burke. Il avait des bonnes critiques dans les analyses de Draft, il a joué à Michigan qui a fait une bonne saison…
    Finalement, il est bidon, et il mérite pas d'être nommé, il avait pas assez de buzz, ou c'est oubli dans l'article?

  • Guillaume (BI.com)

    Non non, en fait je parlais de mec du second tour voir pas drafté. Genre des Pierre Jackson, Lorenzo Brown, Phil Pressey, Brandon Triche, etc. Des mecs loin d'avoir la cote, et pourtant bien meilleurs que MCW, c'était l'idée, mettre en parallèle un 11e choix de draft contestable et des mecs pas draftés ou presque. Il n'y aurait pas eu le même effet avec Burke.

    Mais en effet, on peut citer Trey Burke. Lui aussi a profité d'un environnement idéal, mais c'est un bien meilleur gestionnaire, sous controle, qui commet peu d'erreurs grossière et qui limite vachement ses turnovers.

  • Startrak

    J’adore cet article! Je l’ai vu jouer que 2 fois le MCW mais c’est absolument la même impression qu’il m’a donné. Des passes décisives spectaculaires mais pas vraiment de capacité pour bien organiser le jeu; Triche étant le vrai meneur de Syracuse. Un tir extérieur dégueulasse, des shoots près du panier pas contrôlés et surtout je l’ai trouvé suffisant, genre « j’ai raté mais c’est pas grave, c’était spectaculaire ». Il a un beau jeu, des beaux gestes mais il le sait trop.

    Je ne le vois pas devenir meilleur que le Shaun Livingston pré-explosion du genou, soit 9pts et 5pass/matchs en 30 minutes.
    Du coup je ne comprends pas le choix des 76ers qui avaient un super meneur déjà établi et qui n'a que 16 mois de plus que Carter-Williams qui plus est. Les choix de draft OK… mais déjà avec leur 11è cette année, ils pouvaient prendre Steven Adams ou Olynyk, c'était toujours ça de pris!

  • ah ok, je comprends mieux maintenant. Dans cette Draft 2013, il y a peu de joueurs à impacts immédiats, donc il faudra laisser du temps pour voir les vrais potentiels, et je trouve que tu as été un peu dur avec MCW . Mais l'analyse de ton article est poussée, et ce qui est intéressant, c'est qu'avec tes observations, tu soulignes bien ce qu'un article (http://blog.cacvantage.com/2013/06/the-end-of-assists-best-facilitators-in.html) expliquait de manière "barbare" : MCW ne va pas forcément rendre le jeu plus facile pour les autres (et ne mérite donc pas d'être sur la bannière d'un site comme Passe Déc', lol)

  • Guillaume (BI.com)

    Comme je dit à la fin, ça peut paraître sévère et il pourra s'améliorer, évidement. Mais de ce que l'on a vu, c'est ce constat là qui s'impose. Peut être que dans 10 ans on sera obligé de faire un constat différent, mais à l'heure d'aujourd'hui la réalité est celle ci.

  • Guillaume (BI.com)

    Après, faut dire aussi que Nerlens Noel c'est pas rien, et même si le but c'est de reconstruire, en s'assurant Noel et 2 premiers tours de draft en 2014, les Sixers devraient arriver à rebondir assez rapidement, ce qui est intéressant.

    Mais la comparaison avec Livingston est pertinente en effet, pas mal de gens en parlent.

  • Windy_City

    1/5 ou 6 à trois points = 29% ? Faut revoir les maths…

  • Basket Infos

    non faut surtout que tu relises ce qui est écrit…

  • Windy_City

    "De même, son efficacité à trois points est médiocre (29% l’an passé) mais il n’hésite pas à en prendre cinq ou six par match, si ce n’est plus, pour finalement n’en rentrer qu’un seul."

    Je pense avoir bien lu pour le coup. Après c'est plus pour être taquin que méchant, mais bon.

  • MTD

    En tout cas pour le moment il fait un début de saison énorme pour un rookie en étant élu meilleur joueur de la conférence Est pour sa 1ère semaine dans la ligue! A voir ce que ça va donner par la suite mais c'est prometteur alors que l'article le taillait en flèche avant le début de saison. Alors MCW la vraie bonne idée?

  • Theloger

    C'est un exemple donné le 5-6 shoots tentés, le 29% est une moyenne générale et un chiffre difficile à obtenir sur un seul match (en gros faudrait qu'il fasse 2/7 à chaque match pour faire 29% à chaque match…

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