[Focus] Le roster des Clippers 2013-14

On continue les focus sur les franchises de la Pacific Division avec cette fois les Los Angeles Clippers qui vont vivre une nouvelle page de leur histoire avec la prolongation du bail de Chris Paul et l’arrivée d’un coach réputé tel que Doc Rivers pour driver ce roster mis en place par Gary Sacks.

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La Rotation*

Starting 5
PG : Chris Paul – SG : J.J. Redick – SF: Matt Barnes – PF: Blake Griffin – C: DeAndre Jordan
Bench
PG: Darren Collison – SG: Jamal Crawford – SF: Jared Dudley – PF: Antawn Jamison – C: B.J. Mullens
Fond du banc
Reggie Bullock – Willie Green – Ryan Hollins – Maalik Wayns

Pas évident de définir la possible rotation que pourrait mettre en place Doc Rivers cette saison. Si le coach est novice en ville, il faut aussi compter sur cinq nouveaux joueurs dans le roster des colocs des Lakers (J.J. Redick, Darren Collison, Jared Dudley, Antawn Jamison, B.J. Mullens). Toutefois si ces « newbies » sont de parfaits joueurs de compléments, 4 membres des Clip’s version 2012-13 ne devraient pas voir leur statut changer : Chris Paul, Blake Griffin & DeAndre Jordan ont tout pour rester titulaires tandis que Jamal Crawford est attendu pour enfiler son costume qui lui colle si bien à la peau de feu-follet offensif qui démarre les matchs le « fesseps » sur le banc. Si Willie Green débutait les matchs pour Vinny Del Negro en l’absence de Chauncey Billups, Redick semble être le « fit » parfait pour jouer entre CP3 & Matt Barnes d’entrée de match.

Les Attendus : Griffin & Jordan

Pour aller loin en playoffs (hors Miami Heat, LBJ oblige), il faut pouvoir se reposer sur ses big mens. Chris Paul est arrivé à L.A depuis deux saisons, deux années que Lob City affole la saison régulière avant de s’effacer à l’approche de la post-season. Je ne partirai pas dans cette analyse simpliste qui veut que le « show » ne fait pas gagner les matchs, cependant, Blake Griffin & DeAndre Jordan se doivent au moins de conserver un semblant d’intensité afin d’imposer un volume de jeu qui se respecte « in the paint ». Si le premier est encore loin du potentiel entrevu depuis sa saison rookie et à tout du All-Star qui risque de se crasher en plein vol (car on attend bien plus de lui que d’affoler Top 10’s et autres highlights quotidiens), il ne faut pas en oublier le second. Jordan est le prospect type qui peut réussir une carrière dense, sans faire de bruit en NBA … quelques saisons plus tard, on se demande comment il fait pour encaisser plus de 10 millions de dollars par saison. Les deux intérieurs doivent confirmer le bien que les dirigeants californiens ont vu en eux à l’heure de parapher leur gros contrat, dans le cas contraire, le Président Paul risque de regretter de s’être engagé à « long » terme avec Mr Sterling.

Le Newbie : Darren Collison

Après une saison rookie intéressante sous le maillot des Hornets (12.4 pts & 5.7 passes) dans un rôle de back-up de Chris Paul, Darren Collison va retrouver celui avec qui il a réalisé ses gammes professionnelles dans le vestiaire des Clippers. Un choix bien pensé pour le Bruin qui préfère se retrouver dans une situation confortable après une saison galère chez les Mavs (il a vu Derek Fisher, Dominique Jones & Mike James débuter les matchs à sa place). Un choix de carrière étonnant pour un joueur promis à un bel avenir, cependant, le fait de commencer sa cinquième saison pro sous un quatrième maillot différent n’est pas anodin et ses qualités de leader « on the court » ont été maintes fois remises en cause. C’est tout de même un luxe pour Doc Rivers de pouvoir compter sur un tel potentiel en deuxième meneur, et la saison 2013-14 a tout pour être celle de l’épanouissement du pick 21 de la draft 2009.

La Confirmation : Doc Rivers

En prenant sa retraite de joueur en 1996 alors membre des Spurs, on se doutait que Doc Rivers allait tenter l’aventure du coaching.  En 1999, il prend les rênes d’Orlando et ne quitte plus un banc NBA durant les 14 saisons suivantes. Coupé tout de même par le Magic après 12 matchs en 2003 alors qu’il avait su faire des merveilles avec le roster floridien, il voit Danny Ainge lui faire confiance quelques mois plus tard et lui offrir la tête du vestiaire des Celtics. Champion NBA en 2008, finaliste en 2010, tout le monde loue les talents de meneur d’homme du daron d’Austin sans forcément mettre toujours en avant la domination du Big 3 des C’s (Big Up Coach S). La question est là … Rivers arrivera-t-il à faire au moins aussi bien avec les Clippers ? Le challenge pour un coach qui clamait ces 2-3 dernières années qu’il allait avoir besoin d’un repos sabbatique est grand et beaucoup l’attendront au tournant. S’il compte dans ses rangs une fois de plus un des meilleurs meneurs de jeu du moment et une flopée de bons role-players, sa paire d’intérieur n’a rien à voir avec celle qu’il avait du côté de Boston, car si Griffin & Jordan (voir plus haut) sont talentueux, ils sont loin du mix dirty-intensité-défense que proposaient Kevin Garnett & Kendrick Perkins … soit une des recettes du succès.

L’Absent : Eric Bledsoe

Cela coulait de source : le mini-LeBron James ne pouvait rester encore longtemps un membre de la Clippers Nation. Eric Bledsoe est pétri de talent, et un tel potentiel se monnaye cher sur le marché des transferts ;  toutefois si il se cache en lui un small-forward dans le corps d’un meneur de jeu, c’est bien à ce poste que sa carrière NBA l’attend. Les minutes étant limitées derrière Chris Paul, Bledsoe devrait faire les beaux jours de Phoenix ces prochaines années. Cependant, le Wildcat qui devrait être utilisé au poste 2 la saison prochaine dans l’Arizona, aurait pu en faire de même pour Doc Rivers, et ne récupérer « que » J.J. Redick & Jared Dudley en échange du #12 parait peu grandiose quand on pense que sa cote aurait pu encore grimper durant une saison supplémentaire en faisant plus que relayer CP3 à la mène des Clip’s. Par la suite, le chouchou du Staples Center le soir des matchs des rouges et blancs aurait pu gagner sa place dans la rotation des voisins des Lakers ou dans un cas de départ faire venir des joueurs de plus gros calibres en Californie.

*aucun match n’a été joué, cette rotation est donc totalement subjective.

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