[5 Keys] La France vs Grande Bretagne – EuroBasket
Après avoir déçu ses plus fervents supporters jeudi en laissant le match aux Allemands, les Français se sont repris en réalisant une démonstration face aux Britanniques. Une belle victoire appuyée sur un jeu appliqué des deux côtés du terrain, qui sera à confirmer dès ce soir face à Israël. Voilà mes 5 clés de ce match.
1- Un 5 majeur de haut niveau
Suite à la débâcle de la veille, le 5 de départ de Vincent Collet a tenu à marquer les esprits. Appliqué sur les schémas offensifs, intraitable sur les rotations défensives, le starting 5 des Bleus a mangé mentalement et sportivement des Britanniques qui ne s’en remettaient qu’aux exploits à longue distance de Daniel Clark. Les chiffres sont clairs, avec Tony Parker sur le terrain, l’Équipe de France a passé un +30 à ses adversaires, + 21 pour Nicolas Batum, + 25 pour Mickael Gelabale, +19 pour Boris Diaw & un magnifique +29 pour un Alexis Ajinca intense durant ses 22 minutes de jeu, même si je préfèrerais toujours voir Joffrey Lauvergne débuter nos matchs.
2- L’Homme du Match : Tony Parker
Meurtri par la défaite face à l’Allemagne, Tony Parker a montré une fois de plus qu’il faisait partie de la race des grands compétiteurs. Sans rien forcer, le meneur de jeu des Bleus a drivé son équipe d’une main de maître, gérant rythme et possessions de balles, en ne gâchant rien (ou presque en attaque). 16 pts à 7/10, 3 rbds, 5 passes, 2 ints & 0 bp en seulement 24 minutes de temps de jeu, le #9 a rappelé à tout le monde qu’il est venu en Slovénie avec un seul objectif : l’or.
3- Enfin un jeu offensif alterné
Au contraire d’hier, le jeu de l’équipe de France s’est plus rapproché des fondamentaux souhaités par Vincent Collet : une alternance intérieur/extérieur. D’entrée de match, on a vu Boris Diaw recevoir le ballon dos au panier, ce qui annonçait la couleur tactique pour le reste de la rencontre. Justement, sur tout le match, même quand les Britanniques semblaient revenir au score ou que le match était déjà plié, nos Bleus ont continué de répéter leurs gammes en servant nos « grands » à chaque fois que cela était possible, libérant ainsi les espaces pour notre back court. Au final, c’est pas si compliqué le basketball.
4- A-t-on besoin d’un bench mob ?
Avec un 5 de départ aussi performant, Coach Collet n’a pas eu besoin de forcer et n’a pas hésité à aligner son second 5 : Thomas Heurtel, Nando De Colo, Charles Kahudi, Florent Pietrus & Joffrey Lauvergne. Tout comme pour l’Espagne lors de son Game 1 face à la Croatie, les solutions offensives se sont faites rares et les rotations défensives ne furent pas aussi convaincantes qu’avec TP & Co « on the court ». L’Équipe de France a-t-elle besoin d’un bench mob comme c’est parfois la mode ? La réponse et non. Les 7 joueurs débutent le match leur short Nike collé sur le banc sont plus des joueurs de complément qu’une deuxième équipe capable de faire elle aussi tourner la baraque. Tout comme Miami ou en encore OKC, il est essentiel pour nos Bleus d’avoir au moins deux ou trois joueurs cadres toujours présents sur le terrain, afin d’accompagner (voire le contraire) les benchmen.
5- L’Action du Match
En retard de quelques secondes sur sa rotation défensive, Alexis Ajinca en a profité pour asséner un contre monstrueux sur une tentative de dunk d’Andrew Sullivan.