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Playoffs preview, finale de conférence : Indiana (1) vs Miami (2), comme on se retrouve…

Brian Spurlock, USA TODAY Sports

Nous y voilà. Malgré des Pacers qui ont joué à faire peur à leurs fans, on aura donc le droit à notre finale de conférence entre Indy et Miami. Comme prévu. Après 2012 et 2013, les boys de Franck Vogel auront à cœur de montrer qu’ils sont enfin prêts à devenir calife à la place du calife. Et puis, PG a pris une nouvelle dimension, Lance aussi et Roy a fini de pioncer. Suffisant pour mettre fin au règne du Heat ?

Indiana (vainqueur 4-2 face à Washington en demi)

Les trompe-l’œil :

  • Un faux statut de n°1 : en janvier, des blaireaux observateurs voyaient déjà les Pacers champions. En mars, un peu moins. Après le premier tour, les mêmes voyaient les jeunes sorciers de Washington sortir Indy comme des malpropres. Moui. En sortant les Wizards en mode back to basics, les Pacers semblent s’être retrouvés. Surtout, Indy ne part pas favori des bookmakers vu le départ canon de Miami dans ces PO. Un statut qui leur va bien.
  • Un parcours chaotique : en début de Playoffs, ils ont été lamentables et c’est pas Big Roy qui dira le contraire avec ses 0/0 dignes de Ligue 1. N’empêche. Les Pacers ont su s’en sortir, survivre à l’extérieur alors que les vacances n’étaient plus très loin, trouver d’autres menaces que George dans les moments chauds (West, Hill)… Être passés par ce genre de difficultés ne pourra que les aider face au Heat. Et ce qui ne tue pas rend plus fort y paraît…

La stat pour le moins improbable :

Michael Conroy/Associated Press
  • Le bilan domicile/extérieur : une belle brochette de bipolaires. Cette année, contrairement aux deux précédentes, les Pacers auront l’avantage du terrain face à LBJ et ses potes. Un avantage, vraiment ? Aujourd’hui, le bilan des joueurs de coach Vogel est de 3-4 à domicile et donc de… 5-1 à l’extérieur. Une blague. On dit souvent qu’une équipe qui veut espérer en postseason doit s’imposer loin de ses bases. C’est vrai. Mais elle doit aussi en prendre quelques-uns à la maison hein…

Le truc qui serait peut-être pas une mauvaise idée :

  • Arrêter de la ramener : remember 2012. Face au Heat, en demi, les Pacers mènent 2-1. Jeunes, insouciants et inattendus à un tel niveau, les jaunes se mettent à gazer. Résultat : réveil de LeBron au match 4 (40/18/9), trois défaites de rang et 4-2 pour Miami. Merci d’être venus. Le pire dans l’affaire, c’est que les mecs d’Indy ont remis le couvert depuis, et pas qu’une fois (provoc’ dans la presse ou sur le terrain, salut Lance). On parie que, cette année, ils vont la boucler.

Celui qui a l’occasion d’écrire son histoire : Paul George

Barkley, Malone, Drexler, Ewing… A son époque, Jordan a privé de titre toute une palanquée de futurs Hall of famers. Aujourd’hui, George n’a pas envie de servir de victime récurrente à LBJ. D’ailleurs, à l’image de toute sa franchise, l’ailier a faim de vengeance. L’année dernière, le Roi avait adoubé Paulo. Cool. Durant ces PO, il a porté les siens (21.9/8.7/3.8). Aujourd’hui, le gamin veut grandir encore et abattre la meilleure équipe de la planète. Pour ne pas trop ressembler à Reggie et sa dégaine de cadavre…

Bonus track : Larry Legend, encore et toujours. Après être passé par toutes les émotions, le blondinet est prêt à retrouver le sourire. Et à faire repousser la moustache si qualification il y a.

 

Miami (vainqueur 4-1 face à Brooklyn en demi)

Les marronniers :

  • Pas de place au doute : plus la saison avance et plus le Heat dégage cette sensation horrible pour ses adversaires. Même derrière au score dans les derniers instants d’un match, Miami semble en contrôle. On a beau vouloir se persuader que l’écart est trop grand, qu’ils ne vont pas encore refaire le coup mais au fond, on le sait. On sait que LeBron va décaler Chalmers dans le corner. On sait que Wade va pénétrer et ressortir pour Battier, qui n’a rien mis dedans de la soirée jusque-là… Bande d’enfoirés.
  • Small ball vs Hibbert : s’il y en a bien un qui est content de retrouver Spoelstra et cie, c’est bien Roy. La saison dernière, il s’était gavé (22.1 pts à 56%, 10.4 rbs). Cette année, il a mis du temps à sortir de son Hibbert-nation et, connaissant son amour pour le Heat, on sait que sa saison commence vraiment maintenant. En face, on a fait en sorte de s’équiper face à l’Ours en amenant Greg Oden. Mais bon… On a vu que ça servait à rien en SR. Et que le meilleur pour ce genre de mission, c’est Udo. Comme d’hab.

A améliorer :

  • La qualité de jeu à l’extérieur : fallait bien trouver un truc à redire. Face à Brooklyn, le Heat a régalé : extra passe, diversité des menaces offensives et pas une action forcée. Oui mais ça, c’est à la maison. Au Barclays Center, on a eu le droit à un one man show LeBronesque (49 pts) digne de ses années Cleveland. C’est sympa à regarder sur les stats, moins en vrai. Le pire, c’est qu’ils savent gagner aussi comme ça. Pénible.

Le truc incontrôlable :

Getty Images
  • L’humeur des Pacers : capable de défendre comme si leur vie en dépendait ou bien de jouer à la baballe, la cuvée ’14 d’Indy aime jouer avec les nerfs des fans de la Bankers Life Fieldhouse. Un jeu dangereux. Comme un mec qui bluffe une blessure sur le circuit ATP, à la Coria grande époque. Ouais. Sauf qu’en face, le Heat, c’est Nadal. Jamais vaincu, solide de partout et sans pitié. Adios, Guillermo.

Celui qui va encore faire cauchemarder les fans adverses : Ray Allen

La clutchitude incarnée. Face à Brooklyn, il a commencé son échauffement sans forcer le talent : trois pts assassins, rebonds offensifs qui sortent de nulle part et lancers-francs maison. Tout ça dans le quatrième quart, évidemment. A 38 ans, Jesus a ressuscité et plus on le voit gambader et prendre ses appuis simultanés, plus on a l’impression qu’il a menti sur son âge. D’ailleurs, un conseil à la défense des Pacers : ne défendez pas sur lui derrière l’arc car Ray n’est jamais aussi adroit que lorsqu’il a un adversaire dans le pif. Hey Vogel, tu demandes si tu veux des conseils hein ?

Bonus track : Indianapolis, San Antonio, OKC sont autant de destinations glamours pour ces Finales de conf’. Autant dire que les stars courtside ne seront visibles qu’à la Triple A. Dont les cheveux roses (ou bleus peut-être, d’ici là) de Rihanna.

 

Prono : Miami 4-2

Avec leur parcours atypique et leur jeu sur courant alternatif, on se dit que les Pacers vont sûrement en prendre une face à un Heat qui cruise gentiment depuis le début de ces Playoffs (8-1). Pas faux. Mais même si j’ai du mal à les voir vainqueur, attention à Indy. Parce qu’ils attendent ce moment depuis tout juste un an. Parce qu’ils ont tous les ingrédients pour gêner Miami. Parce que… Ok, j’arrête l’auto-persuasion.

wallcapture.com

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Demandez le programme !

  • Game 1 : dimanche 18 mai, @Indiana, 15h30 (21h30, heure française), ABC
  • Game 2 : mardi 20 mai, @Indiana, 20h30 (2h30, heure française), ESPN
  • Game 3 : samedi 24 mai, @Miami, 20h30 (2h30, heure française), ESPN
  • Game 4 : lundi 26 mai, @Miami, 20h30 (2h30, heure française), ESPN
  • Game 5, si nécessaire : mercredi 28 mai, @Indiana
  • Game 6, si nécessaire : vendredi 30 mai, @Miami
  • Game 7, si nécessaire : dimanche 1er juin, @Indiana

Par @Papadiplodocus

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8 réflexions sur “Playoffs preview, finale de conférence : Indiana (1) vs Miami (2), comme on se retrouve…

  • Wade81

    Un petit 4-1 pour le Heat sa devrait le faire.

  • Swoosh8

    J'espère que les Pacers vont gagner mais au final, le Heat me semble au dessus.

  • Shaka is overrated

    Toujours propre ce que fait Papadiplodocus !

  • Papadiplodocus

    Y'a intérêt oui héhé

  • Papadiplodocus

    Faut pas désespérer hein… On sait jamais, sur un malentendu…

  • Swoosh8

    De toutes façons, j'espère que ce sera les Spurs qui seront champions en attendant le routour des Celtics au top :)

  • coumbs

    les pacers aurait du être sortie depuis le début des playoffs je ne comprend toujours pas ATl comment ils ont pu passés a coté ; mais encore une fois le Miami de la saison régulière n'est pas comparable au Heat des Playoffs c'est pas le même jeux ni le même plan d'action les pacers vont échoués lamentablement

  • Loic_Griffin42

    T'inquiète ils vont revenir au top nos petits joueurs de Boston ! <3

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