Kobe Bryant explique pourquoi il n’a aucun ami proche
Actualité chargée concernant Kobe Bryant puisque outre son interview donnée à Hamad Rashad, il s’est confié au journal GQ. Il y évoque notamment ce qu’il considère comme une de ses faiblesses, le fait de ne pas avoir d’ami proche.
J’ai des ‘esprits similaires’. Je suis chanceux de jouer à Los Angeles où il y a beaucoup de gens comme moi. Des acteurs. Des musiciens. Des Businessmen. Des personnes obsessives. Des gens qui pensent que Dieu les a mis sur terre pour faire ce qu’ils font. Est-ce que nous avons le temps de construire des grandes relations ? Est-ce que nous avons le temps d’avoir de grandes amitiés ? Non. Est-ce que nous avons le temps pour rencontrer des gens et de traîner sans but ? Non. Est-ce que nous voulons faire ça ? Non. Nous voulons travailler.
C’est donc un choix ?
Oui et non. J’ai des amis. Mais être un grand ami c’est quelque chose que je ne serai jamais. Je peux être un bon ami, mais pas un ami proche. Un ami proche vous appelle tous les jours et se rappelle de votre anniversaire. Je ne me rappelle jamais ce ces trucs. Tous les gens qui sont mes amis le savent et ils sont en général pareils. Vous gravitez autour de personnes qui sont comme vous. Mais le genre de relations que vous voyez dans les films c’est impossible pour moi. J’ai de bonnes relations avec les joueurs de la ligue. LeBron et moi nous nous envoyons des textos de temps en temps, pareil avec KG. Mais avoir une grande relation, des liens affectifs je pense que c’est quelque chose que je n’aurai jamais. Et ce n’est pas quelque chose dont je suis fier. C’est une faiblesse.
Est-ce que cela vous manque de ne pas avoir ce type d’amitié ?
Bien sûr. Ce n’est pas comme si je disais ‘je n’ai pas besoin d’ami parce que je suis si fort’ C’est une faiblesse. En Italie j’ai grandi dans la solitude. Ce n’était pas un environnement qui me correspondait. J’étais le seul gamin noir. Je ne parlais pas la langue. J’étais dans une ville, puis nous déménagions dans une autre et je devais tout refaire. Je me faisais des amis mais je ne faisais jamais partie d’un groupe parce que les autres enfants avaient grandi ensemble. C’est comme ça que j’ai grandi et c’est une de mes faiblesses.