Les 20 meilleurs Arrières de la Saison
Les playoffs débutent demain, le temps pour Basket-Infos de vous proposer les rankings poste par poste des meilleurs joueurs de cette saison 2014-15. Place aux arrières.
Les critères pris en compte sont :
- Les matchs depuis le début de saison
- Avoir joué au moins 70% des matchs de son équipe
- Le bilan collectif individuel (non le bilan collectif global)
- Pas de Hype
- L’importance et l’implication du joueur dans le système de son équipe
- Les stats individuelles depuis le début de saison
- Ma subjectivité, car il faut faire des choix et les assumer.
- James Harden – Houston Rockets (56-25)
27.4 pts à 44%, 5.7 rbds, 7 passes, 1.9 ints & 4 bps en 36.8 mins
Le grand rival de Stephen Curry pour le titre de MVP de la saison … il faut dire que l’exercice de James Harden a tout de l’exemplarité. Fini le joueur unidimensionnel, le meilleur remplaçant NBA en 2012 est devenu un joueur de basket complet, digne de son talent, et en a même fait oublier sa barbe.
- Klay Thompson – Golden State Warriors (64-13)
21.7 pts à 46.3%, 3.2 rbds, 2.9 passes, 1.1 ints, 0.8 ct & 1.9 bps en 31.9 mins
Magnifique saison pour Klay Thompson qui commence à se faire respecter pour ses qualités défensives indéniables tout en explosant les compteurs offensifs comme ses 37 points en un seul quart temps face aux Kings. Complément parfait de Wardell30, je n’ose imaginer les chiffres qu’il proposerait s’il jouait les dernières douze minutes d’un match … comme quoi, ça n’a pas que du bon de jouer dans une des meilleures équipes de l’histoire … ou pas ;)
- Jimmy Butler – Chicago Bulls (40-25)
20 pts à 46.2%, 5.8 rbds, 3.3 passes, 1.8 ints & 1.4 bps en 38.7 mins
Favori pour le titre de MIP, Jimmy Butler a proposé du lourd cette année. Chouchou de Tom Thibodeau qui ose à peine reposer son néo All-Star, Jimmy Buckets ne triche jamais une fois sur le terrain, un exemple à présenter dans toutes les écoles de basket.
- Monta Ellis – Dallas Mavericks (50-30)
18.9 pts à 44.5%, 2.4 rbds, 4.1 passes, 1.9 ints & 2.5 bps en 33.7 mins
L’éternel snobé du All-Star Game a magnifiquement commencé la saison, puis, il s’est éteint petit à petit suite à l’arrivée de Rajon Rondo dans le Texas, nous rappelant sa triste association avec Brandon Jennings lors de son passage dans le Wisconsin.
- Wesley Matthews – Portland Trail Blazers (41-19)
15.9 pts à 44.8%, 3.7 rbds, 2.3 passes, 1.3 ints & 1.4 bps en 33.7 mins
Déclaré out pour le reste de la saison il y a quelques semaines, Wesley Matthews mérite pourtant sa place dans le Top 5 des meilleurs arrières de la NBA. Primordial au succès des Blazers, Portland aurait fait partie des candidats à la succession des Spurs si l’ancien joueur de Marquette évoluait encore aux côtés de Damian Lillard.
- DeMar DeRozan – Toronto Raptors (37-23)
20.1 pts à 41.3%, 4.6 rbds, 3.5 passes, 1.2 ints & 2.3 bps en 35 mins
Alors qu’il avait magnifiquement commencé sa saison, DeMar DeRozan a dû abandonner ses coéquipiers fin novembre. Si le champion du monde a eu du mal à retrouver son rythme, il a fini la saison en trombe avec 23.9 pts, 6 rbds, et 4.1 passes en mars pour terminer avril avec 24.1 pts & 4.9 passes.
- Kyle Korver – Atlanta Hawks (58-17)
12.1 pts à 48.7%, 4.1 rbds, 2.6 passes, 0.7 int & 1.4 bps en 32.2 mins
Où s’arrêtera Kyle Korver ? Abonné au rôle moribond de simple shooteur en début de carrière, l’ancien Bull prouve que le travail paye. Le #26 s’est amélioré dans ses choix, ses déplacements, sa défense … pour devenir All-Star.
- Dwyane Wade – Miami Heat (28-34)
21.5 pts à 47%, 3.5 rbds, 4.8 passes, 1.2 ints & 3.4 bps en 31.8 mins
S’il était « content » de voir LeBron James rentrer dans l’Ohio pour reprendre les rênes de sa franchise de toujours, Dwyane Wade s’est crashé en plein vol. Abandonné par les poumons de Chris Bosh en cours de saison, Flash a proposé le même basket que lors de ces trois dernières saisons, bien, agréable à voir, mais insuffisant étant donné les absents. S’il reste l’un des arrières les plus talentueux de la NBA actuelle, le MVP des NBA Finals 2006 est déjà parti en vacances.
- J.J. Redick – Los Angeles Clippers (55-23)
16.4 pts à 47.7%, 2.1 rbds, 1.8 passes, 0.5 int & 1.2 bps en 30.9 mins
Tout comme Kyle Korver (voir plus haut), J.J. Redick ne cesse de progresser. Son association avec Chris Paul fait des ravages grâce à sa sobriété et son efficacité.
- Danny Green – San Antonio Spurs (55-26)
11.7 pts à 43.6%, 4.2 rbds, 2 passes, 1.2 ints, 1.1 cts & 1.1 bps en 28.5 mins
En juin 2013 il devenait le joueur ayant marqué le plus de tirs primés de l’histoire en NBA Finals, deux ans plus tard, s’il n’en finit pas de planter ses « banderilles », l’ex-Cav excelle de plus en plus de l’autre côté du terrain. Parfait pour Pop’ et les Spurs qui comptent sur un autre défenseur extérieur que Kawhi Leonard pour faire le boulot.
- Eric Gordon – New Orleans Pelicans (35-26)
13.4 pts à 41.1%, 2.6 rbds, 3.8 passes, 0.8 int & 2 bps en 33.1 mins
Absent des parquets encore une fois cette saison, Eric Gordon a tout de même fait rentrevoir le joueur séduisant qu’il était aux Clippers. Magnifiquement utilisé par Monty Williams, le Hoosier n’est pas étranger à la qualification surprise des Pelicans en playoffs.
- Khris Middleton – Milwaukee Bucks (40-39)
13.4 pts à 46.7%, 4.4 rbds, 2.3 passes, 1.5 ints & 1.4 bps en 30.1 mins
D’un rôle de complément en début de saison (7.9 pts en 21.9 minutes au mois de novembre), Khris Middleton s’est transformé en un joueur cadre des Bucks quelques mois plus tard (17.7 pts en 37.5 minutes au mois de mars). Chouchou de Jason Kidd, il fait partie des belles surprises de l’exercice.
- Jamal Crawford – Los Angeles Clippers (44-20)
15.8 pts à 39.6%, 1.9 rbds, 2.5 passes, 0.9 int & 1.4 bps en 26.6 mins
Les saisons passent et Jamal Crawford continue de faire du Jamal Crawford. Sa capacité à mettre des points en sortie de banc sont un atout de choix pour Doc Rivers, qui a malheureusement trop dû avoir recourt en lui pour seconder Chris Paul car il n’a pas su trouver le meneur remplaçant souhaité une année durant.
- Bradley Beal – Washington Wizards (37-26)
15.3 pts à 42.7%, 3.8 rbds, 3.1 passes, 1.2 ints & 2 bps en 33.5 mins
Une belle petite saison pour Bradley Beal, toutefois, on attend encore l’explosion annoncée du joueur depuis sa draft. Trop souvent blessé, le Gator a du mal à trouver un vrai rythme, pourtant, son association avec John Wall a tout pour être plus qu’excitante.
- Lou Williams – Toronto Raptors (48-32)
15.5 pts à 40.4%, 1.9 rbds, 2.1 passes, 1.1 ints & 1.3 bps en 25.2 mins
Le Jamal Crawford du Nord !! Lou, il score, de près, de loin, il crosse tout ce qui passe, il laisse des trous d’airs larges comme le Grand Canyon en défense … mais, sans lui, les Raptors auraient lutté pour se qualifier en playoffs. Une belle résurrection pour l’ex-76er après une expérience compliquée` à Atlanta.
- Avery Bradley – Boston Celtics (37-40)
13.9 pts à 42.8%, 3.1 rbds, 1.8 passes, 1.1 ints & 1.4 bps en 31.5 mins
L’auto-proclamé « meilleur défenseur sur l’homme » de la NBA n’a rien lâché cette saison, et si Boston fait tant plaisir à voir, c’est qu’il incarne cet esprit de sacrifice pour le bien commun inculquée par Brad Stevens.
- Victor Oladipo – Orlando Magic (22-50)
17.9 pts à 43.6%, 4.2 rbds, 4.1 passes, 1.7 ints & 2.8 bps en 35.7 mins
Saison de la confirmation pour Victor Oladipo réussie sur un plan personnel, mais catastrophique au niveau collectif. Le Hoosier (un autre !) a régalé les fans du nord de la Floride, mais il va falloir commencer à gagner des matchs monsieur 360°.
- J.R. Smith – Knicks/Cavs (38-32)
12.1 pts à 41.7%, 3.1 rbds, 2.8 passes, 1.2 ints & 1.4 bps en 29.7 mins
Des années que J.R. Smith fait du lobby pour avoir un rôle de titulaire, et pour y arriver, l’ancienne star de High School a dû s’éloigner des clubs newyorkais. Depuis qu’il est arrivé à Cleveland, on revoit l’ex-meilleur 6th man sourire. Jouer avec LeBron James lui a rendu le jeu plus facile et son coach semble accepter ses mauvais choix récurrents.
- Evan Fournier – Orlando Magic (19-39)
12 pts à 44%, 2.6 rbds, 2.1 passes, 0.7 int & 1.4 bps en 28.6 mins
Malgré un début de saison étincelant, Evan Fournier a vu son rôle baisser dans la hiérarchie du Magic. Relégué sur le banc au profit du rookie Elfrid Payton, l’ex-prodige de Poitiers a montré à tout le monde c’est vraiment un joueur à part. Sa capacité à scorer associée à sa détestation de la défaite devra être mise en avant par le prochain coach du Magic pour prétendre à une qualification en playoffs.
- C.J. Miles – Indiana Pacers (31-39)
13.5 pts à 39.8%, 3.1 rbds, 1.1 passes, 0.9 int & 1 bp en 26.3 mins
Rodney Stuckey – Indiana Pacers (34-37)
12.6 pts à 44%, 3.5 rbds, 3.1 passes, 0.8 int & 1.7 bps en 26.4 mins
Tout comme avec les meneurs, je termine mon ranking avec un binôme. Après le Jazz, place aux Pacers, avec les recrues C.J. Miles et Rodney Stuckey. Embauchés pour faire oublier les stars des saisons précédentes que son Paul George et Lance Stephenson, ils ont presque fait le job en échouant aux portes des playoffs. Pourtant chacun dans son rôle, Miles et Stuckey ont mouillé le maillot dans l’Indiana, ce qui a ravi plus d’un fan du Bankers Life Fieldhouse.
C'est fou quand même ces arrières à plus de 47% au shoot !